Vendredi dernier, j’ai rendu une visite de courtoisie à une équipe de choc avec qui je collabore depuis janvier 2017 : la Kube, la box littéraire sur-mesure.
Autour d’un bon thé qui fait partie intégrante de la box, on a discuté romans et swaps. Ils lancent bientôt une box spéciale Fête des mères en édition limitée ainsi qu’ une super Kube pour donner envie de lire aux enfants.
Je fais partie de leur groupe de réflexion pour la concevoir et c’est vraiment génial de répondre aux courts questionnaires chaque semaine…
Je me suis dis que c’était l’occasion de faire le point sur mon expérience Kube en quelques lignes tant les recommandations aux lecteurs m’apportent considération et satisfaction.
C’est assez plaisant de recevoir dans sa boite email, un message de remerciements d’une lectrice qui a découvert les romans d’Annie Ernaux grâce à mes conseils. J’ai déjà reçu trois cartes de correspondances de lectrices et c’était vraiment une belle surprise à chaque fois.
En l’espace d’un peu plus d’un an, j’ai recommandé plus de 300 livres à des Kubers de la France entière (le plus souvent ceux de zone péri-urbaines avec peu de librairies dans leur coin), en Belgique et aussi à l’étranger. Je suis frappée par l’attrait des témoignages et biographies, surtout ceux qui aident à comprendre la Seconde guerre mondiale et les leçons de vie qui en découlent.
J’aime beaucoup collaborer à la Kube qui enrichit mon expérience professionnelle de libraire.
Les locaux de la Kube se trouvent à Montrouge et je suis tombée vraiment amoureuse de cette ville avec son beffroi, sa place avec les cafés et surtout la statue de Coluche.
Michel Colucci était l’enfant de Montrouge, cette statue se trouve à deux pas de l’immeuble où il vivait enfant avec sa mère dans les années 1950.
J’apprécie énormément la statuaire publique et vraiment cette oeuvre dégage vraiment une émotion puissante, toute particulière.
C’est une statue en pied mesurant 1m57, une salopette vide en bronze, qui est dans un mouvement très dynamique. C’est l’ oeuvre d’un sculpteur local, Guillaume Werle. Il a saisi toute la personnalité de Coluche, son accoutrement caricatural de beauf qui faisait rire la France entière…
Ainsi la salopette est élevée au rang du smoking, le costume vide montre toute la présence scénique du comédien et humoriste. Cette statue rappelle aussi le grand vide que laissa Coluche à sa mort en 1986, cette statue a été inaugurée en 2011 pour les 25 ans de sa disparition.
J’ai le projet d’écrire un livre sur la statuaire publique un jour avec mon amie Mapu picchu à l’aquarelle, il est certain que la statue de Coluche fera partie de la sélection…
Pingback: L’heureuse invitée du dîner Kube | Le bal littéraire des sardines