J’ai testé la box BabyCréa DIY. Préparer l’arrivée de son bébé avec des DIY originaux

S'occuper les mains avec des DIY originaux en attendant BébéCet hiver, en attendant ma petite fille, j’ai fui le marketing culpabilisant qui pousse les futurs parents à plonger dans leur porte-monnaie comme dans un gouffre sans fond.

La métaphore vous parait peut-être exagérée mais à chaque fois que j’allais dans un magasin de puériculture ou de vêtements pour bébés, j’avais vraiment le tournis face à l’ampleur de la tâche, le volume que ça allait prendre dans notre appartement, l’argent dépensé voire gaspillé si on se trompait en termes de qualité de produit ou d’usage.

Les futurs parents sont vraiment les pigeons idéaux pour vendre un chauffe-biberon, des moufles pour nourrisson ou encore un co-dodo qui ne servira que deux mois et vous encombrera au max. Heureusement, l’émission La maison des maternelles sur France 5 a été une excellente source de conseils judicieux pour s’équiper de façon intelligente et raisonnée.

Pour patienter et me détendre pendant ces neuf mois d’attente, je me suis lancée dans une superbe aventure fait main : confectionner la décoration de la chambre de ma petite fille avec des renardes et des hiboux en feutrine, ainsi que sa couverture gris et corail au crochet. C’est très émouvant quand votre bébé utilise pour la première fois ce que vous lui avait confectionné avec amour des mois plus tôt en l’attendant.

C’est le concept de cette box BabyCréa DIY, que j’ai découvert sur Instagram. Sa fondatrice Emilie a eu la grande gentillesse de me fournir la boite d’avril pour la tester et vous partager mon avis.

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Pourquoi je me suis régalée avec cette box ?

Partenaire de la Kube en tant que libraire, je ne recevais que des box littéraires et j’ai vraiment bien aimé les éléments de la box BabyCréa DIY. Il n’ y a que des goodies utiles, très bien présentés dans une superbe boite illustrée par Céline Charlès. J’aime beaucoup ce genre d’illustrations très contemporaines et humoristiques pour vivre la grossesse avec légèreté et philosophie.

Cette box comprend aussi une jolie carte postale avec une citation positive sur le rôle de parents. Cela n’a  l’air de rien, une carte postale dans une box mais elle reflète la bienveillance de cette box : s’occuper les mains pour son bébé et ne pas trop cogiter sur l’accouchement, les futures nuits blanches…

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Après les goodies, passons aux DIY (ma passion ! ) : deux accessoires bien utiles pour la chambre de bébé : la housse de matelas à langer et l’attache tétine. Malin ! les tutoriels sont téléchargeables sur le site de la box avec un code confidentiel et on peut partager son chef-d’oeuvre sur les réseaux sociaux avec la communauté de mamans bricoleuses.

Je ne suis pas une grande couturière et j’apprécie beaucoup que la box me fournisse le petit matériel de couture et toutes les explications pas à pas.

Ma note :

4/5 sardines

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Je suis tombée folle d’amour pour le tissu Peter Pan signé Mickael Miller, que l’équipe de BabyCréa DIY a trouvé aux Etats-Unis. C’est la grande valeur ajoutée de cette box. Je suis assez débrouillarde pour dénicher des DIY sur Pinterest ou les inventer mais je n’aurais jamais trouvé ce tissu si beau et original !

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Le tissu Peter Pan de Mickael Miller

La box BabyCréa DIY coûte 29€90 à l’unité mais on peut aussi s’abonner sur le plus long terme. Compte tenu de la qualité et l’originalité des tissus , le fait que la box fournisse le petit matériel de mercerie et que les frais de port soient compris, je trouve le prix de cette box raisonnable.

Tous les éléments sont utiles et vous évite d’aller courir les magasins de tissus : cette box vous permet de créer facilement toutes clés en main.

Un dernier aspect non négligeable, BabyCréa DIY soigne aux petits oignons l’envoi de ses box en les emballant dans un carton solide et assurant un suivi de colis. Une qualité indispensable selon moi qui envoie des livres par correspondance en tant que libraire.

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Pourquoi Chamboultout m’a chamboulée

Au début, le titre de ce film ne m’avait pas convaincue. Mais rapidement, je me suis intéressée à son sujet : comment une épouse a vécu un changement de vie terrible face au grave handicap de son mari. C’est un film choral autour d’un couple très convaincant : Fred et Béatrice interprétés par José Garcia et Alexandra Lamy. Le rigolo compère d’ Antoine de Caunes s’est volontairement mis à l’écart pour jouer cet homme devenu aveugle et totalement désinhibé.

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Copyright Nathalie Mazéas / Same Player / Gaumont

Désormais, je me déplace au cinéma pour chaque film d’ Alexandra Lamy car depuis Retour chez ma mère (d’Eric Lavaine également), Tout le monde debout de Franck Dubosc ou bien Le poulain dernièrement, je la considère comme une actrice incontournable dans le genre de la comédie dramatique. Ses premiers films comme Rickie de François Ozon m’avaient laissé quelque peu dubitative mais c’est génial le tournant que prend sa carrière cinématographique ces dernières années. Vive les actrices à l’approche de la cinquantaine !

Chamboultout, comédie dramatique d’Eric Lavaine avec Alexandra Lamy, José Garcia, Mickael Youn, Anne Marivin, Medi Sedoun, Olivia Côte, Michel Vuillermoz….

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Le résumé :

Béatrice vit à Bordeaux avec son mari Fred et leurs trois enfants. Ils ont la quarantaine, un peu d’argent et la vie devant eux. Un stupide accident de scooter fait basculer leur vie dans le lourd handicap : on ne sait pas ce qui est le plus pesant : la cécité de Fred ou bien sa totale désinhibition. Ils se retrouvent chaque été avec leur bande d’amis dans une maison de vacances de Biarritz. Mais l’harmonie amicale va être mise à mal à la lecture du livre de Béatrice. Elle a couché sur le papier ces cinq années difficiles à travers un roman d’autofiction qui bouscule leurs amis…

Mon avis :

Au début, j’ai trouvé les dialogues et le jeu des personnages un peu caricatural à l’image de Barbecue, un précédent film d’Eric Lavaine. Et puis quand on se concentre sur les deux personnages principaux : Fred et Béatrice, nos émotions s’envolent.

On ressent une sacrée compassion pour cette épouse qui cherche affolée son mari dans les rues de Bordeaux, qui fait preuve d’une grande patience quand il se gloutonne l’immense fraisier préparé pour sa fête d’anniversaire et quand on comprends que ce n’est plus vraiment un couple égal.

L’amour charnel s’est transformé en maternage pour Béatrice qui doit surveiller l’alimentation de son mari comme un enfant, s’occuper de lui la nuit. La scène où il s’enfuit la nuit au bord des falaises est captivante, j’ai vraiment été émue de la solidarité entre Béatrice et sa belle-soeur qui étaient alors en froid.

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Copyright Nathalie Mazéas / Same Player / Gaumont

Ils sont entourés d’une bande d’amis tous bien portants mais sacrément handicapés émotionnellement : il y a Nadia, magistralement campée par Anne Marivin. Elle joue une femme totalement insécure qui étouffe Béatrice en se servant de leur malheur pour se valoriser, son mari Fabrice (Mickael Youn) est prisonnier de ses addictions à aller voir ailleurs, il y a aussi Jipé le vrai gentil de la bande un peu neuneu sur les bords, Loïc prêt de ses sous et sa femme Valérie qui va faire une belle équipe de commères avec Nadia… Seule Emmanuelle, la meilleure amie de Béatrice comprend la réalité vécue par son amie. Elle fait preuve d’un soutien sans faille et la défend bec et ongles pour raisonner les autres, les inciter à oublier leur petit ego narcissique pour entourer ce couple de l’amour dont ils méritent.

La publication du roman de Béatrice fait vaciller leur amitié car chacun est inquiet de l’image qu’il renvoie au lieu de se mettre à sa place. Elle s’est lancée dans l’entreprise de ce livre pour se consoler, c’est une forme de résilience pour encourager les familles d’handicapés qui voient leur vie basculer du jour au lendemain.

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Copyright Nathalie Mazéas / Same Player / Gaumont

Je reproche beaucoup aux comédies françaises de valoriser l’adultère alors que même les comédies et les séries anglo-saxonnes plus trash ne rigolent pas la-dessus. Cela me fait bondir quand des scénaristes font passer le message que l’adultère renforce le couple. C’est un mensonge, l’adultère fragilise forcément le couple, il brise la confiance en l’autre et l’estime de soi.

L’adultère est un des sujets de ce film. Pour moi, quand on épouse quelqu’un on lui accorde fidélité et exclusivité qu’il soit malade ou bien portant. Pourtant, il serait très maladroit de juger cette épouse qui fait preuve d’une grande tendresse et bienveillance envers son mari. Leur couple n’est définitivement plus le même, l’amour s’est transformé, la sexualité ne fait plus partie de leur intimité et c’est terrible à vivre. Mais rien ne justifie de cacher la vérité.

La fille de Béatrice lui fait de sacrées remontrances, assez terribles à assumer pour cette maman. Je pense que cet aspect de leur vie est beaucoup plus développé dans le roman de Barbara Halary La course de la mouette, édité par La Martinière. Elle est co-scénariste de ce film librement inspiré de sa vie.

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Ma note : 4/5 sardines

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Même si les scènes de bande dans la maison de vacances m’ont un peu lassée, elles ont permis de mettre en lumière nos petites médiocrités à tous, notre ingratitude d’être bien portants et de sortir des énormités aux amis proches qui vivent des moments difficiles à cause du handicap.

J’ai vraiment été touchée par la manière très subtile de traiter comment le handicap bouleverse la vie quotidienne des trois enfants du couple, quand leur plus grande fille doit réconforter et encourager son papa à réussir de chanter La lumière du jour de Michel Berger dans la scène finale du film.

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Copyright Nathalie Mazéas / Same Player / Gaumont

 

Maine, quand la maison de vacances cristallise les rivalités familiales

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J’ai découvert Maine de J.C Sullivan un peu par hasard grâce à Babelio. Tout de suite, j’ai été conquise par son style très fluide, féminin et sensible ainsi que par les thématiques qu’elle traitait : la famille, les souvenirs, le couple…

Il faut dire que j’aime beaucoup la littérature américaine ou les romans qui se déroulent aux Etats-Unis ( Nos âmes la nuit de Kent Haruf, Brooklyn de Colm Toibin…).

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La côte Est des Etats-Unis autour de New York, Long Island (ses cocktails ) et les Hamptons me font rêver depuis que j’ai découvert ces coins huppés dans Sex and the city ou le film Petites confidences (à ma psy).

Maine

J.C Sullivan

Editions Rue Fromentin

2013

450 pages

22€

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Le résumé :

Le mois de juin arrive et la famille Kelleher planifie ses vacances dans le cottage familial du Maine bon gré, mal gré pour tenir compagnie à Alice, 83 ans, la matriarche peu commode. Le narrateur omniscient nous retrace quatre portraits croisés de quatre femmes de cette famille aux caractères diamétralement opposés : Alice, la grand-mère, Kathleen, sa fille, Maggie sa petite-fille et enfin Ann- Marie, la bru d’Alice.

Depuis une trentaine d’années, la famille se réunit, se déchire et se retrouve toujours comme dans bon nombre de familles de tous les continents. Mais cet été passé ensemble sera- t’il le dernier dans le Maine ? Cette maison cristallise l’appétit immobilier des uns, les souvenirs heureux et douloureux de chacun…

Pourquoi Maine est mon crush lecture ?

Pour son titre qui vend du rêve. Maine est un Etat des Etats-Unis un peu sauvage près de la frontière avec le Quebec. L’action de ce roman se déroule dans une station balnéaire un peu huppée, les habitants de Boston y viennent tout l’été : leurs résidences secondaires ont leur propre plage privée comme c’est le cas de la famille Kelleher dans ce roman. Qui n’a pas révé d’avoir une maison de plage comme celle ci ou celle des californiennes Grace et Frankie, la série Netflix.

Ensuite la structure du roman avec l’introspection des quatre personnages est passionnante. C’est un trait caractéristique du travail littéraire de l’auteure, un trait commun à deux autres romans : Les débutantes et Les liens sacrés du mariage.

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Et surtout, j’aime la grande richesse thématique de ce roman qui ne se borne pas à décrire des rivalités familiales (la médisance ne fournit rarement matière à un bon roman). Maine traite de l’amour maternel, du secret de famille qui ronge une personne toute une vie, de l’attachement de cette famille américaine friquée à ses racines irlandaises, de l’alcoolisme féminin et aussi de la maison de famille, le dernier lien familial distendu quand on quitte ses parents et ses frères et sœurs pour fonder sa propre famille.

Mon avis :

L’ auteure excelle pour construire de solides portraits psychologiques de ses personnages, le critère majeur d’un bon roman pour moi. Ces quatre femmes parviendront-elles à préserver l’entente familiale malgré les différences sociales et les blessures du passé ?.

Le personnage d’ Alice est le plus intéressant même si j’ai eu beaucoup de mal à ressentir de l’empathie pour elle. C’est une fervente catholique qui est rongée depuis plus de soixante ans par une culpabilité dévastatrice. Elle s’est interdit de s’attacher affectivement à ses enfants et elle a basculé complètement dans l’amertume et la méchanceté avec ses proches à la mort de son mari.

Elle n’a rien compris à ce qu’est la foi malgré ce qu’essaie de lui expliquer le jeune prêtre Donnelly. Pour elle, le pardon de Dieu ne peut s’acheter que par les œuvres au lieu d’ouvrir son cœur et de dire la vérité à ses enfants.

J’ai beaucoup plus apprécié le personnage de Kathleen : l’auteure fait un cadeau à ses lecteurs avec l’évolution positive de ce personnage torturé. Et pourtant ce n’était pas gagné, tant j’avais envie de lui mettre des claques quand elle se montrait toxique et possessive avec sa fille Maggie. L’auteure rend un bel hommage au travail des Alcooliques anonymes qui ont permis à cette femme de devenir enfin adulte et de choisir de pardonner au lieu de se venger. Les Alcooliques anonymes est une oeuvre chrétienne à ses origines, le personnage de Kathleen expérimente une foi vivante et authentique.

Le personnage d’ Ann-Marie aurait pu être caricatural : c’est la belle-fille bon chic bon genre qui arrondit toujours les angles entre les membres de cette famille volcanique et  qui s’attire toujours les foudres. C’était passionnant de la voir se rebeller contre sa belle-mère et construire une relation sincère avec sa nièce Maggie en pleine errance affective. On n’arrive même pas à trouver ridicule sa passion pour les maisons de poupées.

Il est très probable que ce roman se soit inspiré d’éléments autobiographiques : les racines irlandaises, les relations familiales houleuses, l’attachement à une maison de famille… Cela sent le vécu comme on dit souvent !

J’aime bien lire les romans de J.C Sullivan en grand format. Cela a été l’occasion de découvrir les éditions rue Fromentin que je ne connaissais pas. Chapeau à eux de publier de la littérature de grande qualité. On voit tout de suite le grand écart avec les feel good formatés et marketés qui pullulent sur les tables de librairies actuellement. Je dis cela sans aucun mépris pour les amateurs de ce genre de lecture mais ça ne cultive pas le goût de la lecture selon moi, ça lasse très rapidement.

Ma note :

5/5 sardines

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J’ai beaucoup aimé la qualité des portraits psychologiques de ces quatre femmes. Ce roman questionne l’évolution des relations familiales quand on s’affranchit de son éducation pour fonder son propre foyer.

Maine fait indéniablement partie de mes crush lecture : c’était très agréable de relire ce roman très bien écrit. Mon seul petit regret : l’auteure parle beaucoup de la foi mais elle loupe un peu le tir car elle décrit beaucoup plus la religion catholique avec ses travers humains que la foi, la relation personnelle à Dieu.

J’ai bien envie de lire Les Débutantes et son dernier roman Les anges et tous les saints. Chronique littérature à suivre…

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J’ai testé l’application Entourage qui vient en aide aux sans-abris et aux personnes en grande précarité.

Ce blog chronique les restaurants sympas pour bruncher, les rooftops de Paris pour se détendre avec ses amis mais je tiens aussi à faire connaître les initiatives sociétales qui ont du sens comme le café Joyeux, passage de Choiseul ou encore cette application Entourage.

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Depuis que j’ai lu le livre de Christian Page, Belleville au coeur (édité par Slatkine et cie), j’ai réellement pris conscience de l’étendue de la précarité à Paris. Il y a des chiffres qui font froid dans le dos : 500 enfants dorment dans la rue chaque nuit à Paris, on compte près de 600 sans-abris de plus cette année qu’en 2018…

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Cela devient de plus en plus inconfortable d’ignorer ces chiffres, on se trouve bien impuissant quand quatre ou cinq personnes nous sollicitent sur un court trajet de métro d’une quinzaine de minutes. Et bien bonne nouvelle, avec l’application Entourage, on peut tendre la main et même se rendre utile !

Cette application de géolocalisation étendue à la France entière permet de mettre en relation des gens qui sont demandeurs d’un duvet, d’un blouson de demie-saison ou d’un tapis de sol avec ceux qui sont plus aisés matériellement et qui pourraient rendre service en se débarrassant du superflu.

Par ailleurs, cette application recense aussi toutes les associations de maraudes dans lesquelles on peut s’engager partout en France.

Pour l’instant, je la consulte régulièrement en attendant une demande que je pourrais honorer. Par deux fois, j’ai eu la joie de pouvoir dépanner complètement au hasard deux personnes.

La première c’était un soir d’hiver par un grand vent, j’habitais rue de Rennes. J’ai croisé un monsieur d’une cinquantaine d’années vraiment frigorifié, il m’a demandé de l’aide avec empressement. Cela tombait bien, quelques temps auparavant, mon père m’avait donné un gros blouson de ski des années 1980 aux couleurs criardes si jamais je rencontrais un SDF à Paris. C’était vraiment génial de voir son visage s’illuminer et je me suis vraiment sentie utile, beaucoup plus que si j’avais mis ce blouson dans un container à vêtements.

La deuxième personne était une jeune mère de famille Rom qui fouillait les poubelles de notre immeuble et justement j’avais préparé pour plus tard un sac de vêtements avec un petit sèche-cheveux de voyage et des vêtements pour enfants tous neufs. Elle était vraiment ravie du sèche-cheveux qui allait bien être utilisé dans sa situation.

 « Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ». Actes 20 verset 35, Bible Louis Segond

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La statue d’Edith Piaf sur sa place attitrée rue Belgrand, Paris 20eme avec une couverture de survie après la Nuit solidaire