Ce mois-ci, bloguer a été une bonne alternative pour oublier le long mois de confinement que nous avons vécu.
Cela n’a pas été vraiment désagréable non plus puisqu’il y a eu des bonnes nouvelles, mon anniversaire, la joie de voir notre petite fille, la belle Fleur d’Oranger faire ses premiers pas sous nos yeux heureux et ébahis… Mais ce fut quand même long.
Un grand merci à vous lecteurs d’avoir été au rendez-vous en avril. Cet hiver, les blogs en général, connaissaient une chute de vues que ça soit les vidéos des chaînes Youtube ou les articles de blogs.
Le confinement nous a laissé du temps pour lire… et partager. Merci !
Voici dix contenus que j’ai eu beaucoup de bonheur à rédiger pour les partager avec vous !
Un coup de gueule contre le snobisme en vous parlant de l’exposition Louis de Funès que j’ai très envie d’aller voir à la Cinémathèque quand sonnera le glas du confinement !
En avril, la même semaine que moi, c’était les 94 ans de la reine Elisabeth II, l’occasion d’un article pour rendre hommage à la richesse de la culture anglaise en vous présentant la box Kube Angleterre.
Droits réservés Alain Auderset pour le triptyque en haut
Enfin, même si nous sommes cantonnés à nos pâtés de maison, j’ai enfin pris le temps de vous raconter un beau voyage de trois jours à Barcelone et comment devenir touriste autrement !
En ce moment, toute la famille est confinée au tour du pâté de maison quotidien et nous rêvons de notre prochaine escapade familiale quelque part en Europe. Hier midi, à table, mon chéri et moi nous nous remémorions notre fameux week-end de trois jours à Barcelone autour du 14 juillet 2015.
C’était la troisième ou quatrième fois que j’ y allais mais cette fois-ci, nous n’avons pas privilégié les sites touristiques. Bien sûr, nous nous sommes approchés des monuments de Gaudi les plus connus comme la Casa Batllo, le parc Güell et le parc de la Sagrada Familia. Mais nous n’avons ni attendu, ni déboursé d’argent pour les visiter.
Quand, j’étais en classe de première, j’avais eu la grande chance de partir quatre jours en voyage scolaire à Barcelone chez l’habitante et on avait visité la ville de fond en comble, j’avais adoré ça. C’était en février et je vous conseille d’y aller à la fin de l’hiver car le 14 juillet, Barcelone c’est comme un DOM-TOM.
Mon chéri a eu l’idée lumineuse de réserver un hostel dans un immeuble très atypique Carrer Ampel (il ne se plante jamais pour choisir un bon hôtel), en plein quartier gothique, à cinq minutes du métro aux pieds des ramblas, c’était on ne peut plus central.
Le premier jour, nous sommes allés à pied à la plage de la Barceloneta (comme dans l’Auberge espagnole). Il y avait du monde, c’était sympathique pour une plage aussi urbaine que celle-ci et surtout on s’est régalé avec une bonne glace parfum Oréo sur la plage. La jeune femme qui vendait les glaces nous a même dépanné d’un euro. Je les trouve gentils ces Catalans même quand on vient les coloniser de toute l’Europe.
Car c’est bien ce qui m’a marquée dans ce séjour : l’hyper tourisme qui menace les paysages et la cohésion sociale. L’immobilier flambe à Barcelone, rien n’est plus désagréable pour les locaux de voir leurs centre-villes vides et le son des valises de touristes qui résonnent dans les rues rejoindre leur AirBnb. Avec cette pandémie mondiale, il faudra réinventer notre manière de voyager, de prendre soin de notre environnement immédiat comme plus lointain.
Droits réservés. Le palais idéal du facteur Cheval
Cela m’a fait un peu mal au cœur de voir le parc Güell autant pris d’assaut par le public et les tentatives de le protéger en faisant payer son entrée (pas sûr que cela marche). Donc, nous ne sommes pas entrés dans le saint des saints qui commence avec le banc le plus long du monde. Nous avons pris notre pique-nique sur les hauteurs du parc, mon endroit favori à Barcelone. Les murs de palmiers en pierre de Gaudi me rappellent beaucoup le palais idéal du facteur Cheval dans la Drôme.
On a réalisé notre circuit Gaudi en déambulant Passeig de Gracia et les immeubles de ses riches mécènes. La casa Batllo est unique au monde, j’étais contente de la voir en vrai. Cela méritait bien un selfie devant (pour l’originalité, on repassera).
Un jour, je vais écrire un mémoire d’histoire de l’art sur les villes Art nouveau en Europe : Budapest, Barcelone,Vienne parce que ça me bluffe cette frénésie artistique qui a bouleversé l’art en Europe en aussi peu de temps. Pour moi, Gaudi est un génie au même titre que Klimt en Europe centrale.
Pendant notre séjour, nous avons déambulé dans les petites rues du quartier gothique au hasard, sans guide touristique dans la poche. On est montés au dernier étage du Cortès Ingles, les Galeries Lafayette locales pour admirer la place de Catalogne en bas. On a bu des strawberry mojitos dans un bar à cocktails anglais très authentique, bu des excellentes sangrias en carafe dans un petit restaurant tout simple dans son jus en arrivant le soir après deux heures de retard de l’avion…
Droits réservés Dunaeva Natalia
C’était sans doute mon carnet de voyages le plus décousu : aucune bonne adresse précise, ni noms de bars ou de restaurants à vous transmettre dans ce blog. Juste une envie de me souvenir d’un voyage à deux génial, coucher mes souvenirs ici dans mon blog pour rêver à d’autres latitudes quand nous pourrons voyager à nouveau… autrement.
Retrouvez ici d’autres articles sur le tourisme et mes derniers carnets de voyages !
Dessiner est ma planche de salut durant ce confinement, ma meilleure manière de me relaxer. Je pestais beaucoup de manquer de temps les week-ends de manquer de temps pour utiliser ce que j’achète chez Sostrene Grene, Action ou Hema…
Ce confinement est un épisode tellement inédit de nos vies pour son lot de désagréments mais c’est aussi une occasion unique de questionner ses aspirations les plus profondes, individuelles comme familiales, un luxe dans le chaos qui ne se représentera pas de sitôt.
En avril, je me suis étonnée moi-même de me lancer dans des projets artistiques tout simples mais qui m’ont révélé toutes mes ressources créatives. Je me suis aperçue que je ne dessinais pas si mal même si j’ai renoncé à tout effort de perspective mais tant que ça fait réaliste, ce n’est pas si grave.
Avec les bons outils (les bonnes teintes de feutres Lyra et Tombow qui apportent des effets aquarelle tout fait satisfaisant), je me suis régalée à dessiner des cactus dans un désert de nuit ou encore faire dans le mini mini en réalisant l’intérieur domestique d’une souris dans un tronc d’arbre.
Cette illustration géniale, je l’ai trouvée sur le compte Instagram du génial dessinateur Alain Auderset ! C’est un poster extrait d’un livre pour enfants Les aventures des souris des quatre saisons illustré par Jill Barklem, une auteure jeunesse anglaise dans les années 1980.
C’est volontairement désuet la décoration intérieure de cette chère Madame Souris. Et c’est ce qui m’a fait rêver pendant ce confinement ! Ce n’est pas le genre de livres pour enfants que j’aime d’ordinaire mais je me suis régalée à regarder tous les petits détails. Ces chers British ont un don particulier pour les maisons de poupées, c’est indéniable.
Elle m’a tapée dans l’oeil car je suis en train de relire Rendez-vous dans la forêt 3 d’Alain Auderset en attendant la sortie du nouveau tome Rendez-vous dans la forêt, origine, prévu pour octobre. J’aime d’amour la couverture de ce livre qui me rappelle ma chère maison Klorofil chez mes grands-parents en Seine- maritime.
Avec ce confinement, on a besoin de se replonger dans les livres pour enfants renouer avec l’imaginaire, le merveilleux… Josiane Balasko lit des contes pour enfants chaque jour sur son compte Instagram, Claude Ponti et les auteurs de l’Ecole des loisirs proposent des activités pour les enfants et de courtes vidéos extraits de leurs albums.
C’est aussi le moment idéal pour enregistrer plein de visuels sympas sur Instagram et se lancer dans les collages d’emballages publicitaires, sortir ses plus belles perles pour broder… Je suis avec attention les comptes de Julie adore et Virginie Renault sur Insta… Cette dernière est une ancienne libraire qui réalise des broderies d’illustrations vraiment époustouflantes !
Et vous quels sont les comptes Instagram et les livres pour enfants qui vous inspirent ?
Retrouvez ici mes derniers articles pour tenir bon pendant ce confinement !
J’ai découvert une nouvelle série géniale sur Netflix. Dans son catalogue, il y a des films et des séries très trash, caricaturaux mais aussi des pépites comme Call the midwife, The crown, Charlie monte le son…
Virgin river est une série de qualité avec des défauts américains tout à fait acceptables, j’ai été emballée par cette série, engloutie en quelques jours. Bon, son titre est un peu nul et sans les bons conseils de mon amie Karine, je serais passée à coté.
C’est une véritable addiction quand vous commencez à regarder les premiers épisodes tant les portraits psychologiques des personnages sont passionnant et que la mise en scène est aussi efficace dans la gestion du suspens entre les épisodes. Il est rare que le thème de la reconstruction personnelle soit aussi bien abordé dans une série.
Le résumé :
Mélinda, jeune sage-femme quitte LA et ses mauvais souvenirs pour un poste d’infirmière afin d’assister un médecin de campagne vieillissant à Virgin River, dans les montagnes de Californie. Le choc des cultures est rude entre la citadine et les habitants de cette petite ville où chacun s’entraide, cancane les uns sur les autres mais toujours pour leur bien hein ! Elle va pouvoir compter sur l’amitié de Jake, le patron du bar local, vétéran d’Irak, qui est lui aussi assailli par des flash-backs de son passé…
Mon avis :
Cette série se repose beaucoup sur les deux personnages principaux, Mel et Jack, qui jouent vraiment très bien, comme l’ensemble des acteurs de cette série. Mention spéciale à l’actrice principale que je ne connaissais pas et qui est tout sauf une nunuche.
C’est une sage-femme aguerrie qui a en vu des vertes et des pas mûres à Los Angeles auprès des toxicos et en milieu humanitaire. Elle devra faire des choix éthiques pas évidents avec le médecin de la ville qui confronte souvent bien être des habitants de la ville avec les procédures officielles.
C’est d’ailleurs ce qui fait tout le sel de cette série : la vocation de soigner et de se retrouver malgré soi, médiateur de problématiques sociétales complexes. Dans cette série, le port des armes est monnaie courante tout comme le commerce de cannabis loin d’être prohibé. Les personnages de cette série sont constamment en situation d’insécurité, ils doivent se protéger eux-mêmes avec un fusil ou mettent leur santé en danger car ils n’ont pas d’assurance maladie.
J’aime beaucoup cette série très contemporaine qui raconte avec beaucoup de réalisme les enjeux de l’Amérique de Donald Trump. En regardant Virgin river, je ne peux m’empêcher de penser combien il est stupide de bousiller le travail de Barack Obama dans le domaine de la sécurité sociale.
Cette série me rappelle aussi Grace et Frankie qui se déroule aussi en Californie mais on se rend compte de l’immense fossé entre les citadins sur les côtes du Pacifique et les habitants des zones montagneuses.
Pourtant, cette série réussit la prouesse de ne pas faire passer les habitants de Virgin River pour des péquenauds, même si quelques personnages sont bien lourdeaux. La maire de la ville, Hope m’exaspère particulièrement pour sa manie de mettre son nez dans les affaires des uns et des autres pour le bien de la communauté.
Dans un autre genre, la soeur très branchée de Mel, Joey est aussi maladroite dans sa bonne volonté. Sa manière de vouloir diriger la vie de sa sœur fait bien plus de bien que de mal. Elle va d’ailleurs s’avérer beaucoup plus malheureuse que sa sœur qui trace sa route malgré tout.
Ma note :
4/5 sardines
Je vous recommande cette série qui traite avec finesse et tact des thématiques douloureuses comme le choc post-traumatique des soldats, le deuil d’un enfant, le syndrome du sauveur d’une grande sœur ou encore la culpabilité d’un sergent quand on est responsable de jeunes enrôlés…
L’auteure de ces romans adapté en série, Robyn Carr a voulu rendre hommage à l’une de ses amies proches qui est sage-femme. Il y a quelques lourdeurs comme le fait que Mélinda accumule beaucoup de malheurs : ça fait beaucoup pour une seule femme !. Vivement la saison 2 car comme de bien entendu le dernier épisode s’est terminé sur les chapeaux de roues !
D’autres séries Netflix à découvrir dans l’un de mes articles passionnés !
Depuis janvier 2018, Regards protestants, le portail des médias protestants relaye mes articles de blog de manière très régulière à travers leur newsletter, leur page Facebook ou leur site tout simplement. Je profite de cet article pour les en remercier.
J’y consulte des blogs aux contenus très variés comme Fabuleuses au foyer et sa géniale fondatrice Hélène Bonhomme, celui d’Antoine Nouis qui éclaire ma lanterne dans le domaine de la philosophie et de la théologie, les critiques de qualité séries et films de Jean-Luc Gadreau de Art spi’in, Protestant incorrect de Philippe Malidor et enfin Inspirations de Laurence Roux-Fouillet, sophrologue que je viens de découvrir.
Allez, je vous présente plus en détails chacun de ces cinq blogs très intéressants. Je suis vraiment fan des blogs, je trouve qu’ils apportent un point de vue neuf et personnel qui m’attire tout particulièrement. En ce moment, je lis un blog formidable Journal de crise des blouses blanches du journal Le Monde, dont je vous parlais dans un précédent article.
Tout d’abord, Fabuleuses au foyer, le blog des mamans imparfaites et bien dans leurs baskets.
Je connaissais les livres puisque leur éditeur est un de mes amis. J’ai adoré le site que je lis beaucoup plus régulièrement depuis que je suis maman. Mais on peut très bien y trouver son compte quand on est grande sœur, cousine investie ou même baby-sitter.
Grâce à ce blog, j’ai acquis un véritable cadeau libérateur des années avant d’avoir l’idée de former une famille. Le perfectionnisme sera lourdement banni de mon quotidien, à grands coups de balais car il essaie toujours de venir polluer nos pensées qu’on soit un homme ou une femme.
Coup de chapeau à sa fondatrice, Hélène Bonhomme qui sait faire rire et aider les mamans qui boivent la tasse à dire ouste aux diktats oppressants de la société occidentale actuelle. Coup de chapeau aux articles de Rebecca qui est psychologue, une vraie vigie en ces temps de confinement forcé. Ce blog te plaira même si tu n’es ni maman, ni mère au foyer !
Ensuite, le blog d’Antoine Nouis, ma référence en théologie chrétienne. J’ai découvert la foi chrétienne grâce à ce pasteur réformé et sa famille quand j’avais sept ans. Si vous ne connaissez rien au protestantisme et à la foi chrétienne en général, ses livres sont faits pour vous. Mention spéciale à ses best-sellers Lettre à ma belle-fille catholique…, Lettre à mon gendre agnostique… qui répondent à des questionnements de bon nombre de familles.
Son blog propose toute une série d’articles sur la crise sanitaire que nous vivons ensemble et son sens sur le plan spirituel et psychologique. Il y parle de la peur qui réveille et de celle qui paralyse, de notre déni de se croire invulnérables. En novembre 2013, un de ses éditoriaux dans l’hebdomadaire Réforme m’avait vraiment encouragée dans ma foi quand il a rappelé la victoire de l’agneau, en citant un passage de l’Apocalypse.
La peur générée par les fake news nous tétanise alors ciblons les contenus qui nous redonnent courage et force !
J’aime bien aussi le blog cinéma de Jean-Luc Gadreau Art spi’in. C’est ma boussole des dernières pépites cinéma alors que j’ai beaucoup moins le temps d’aller me faire une toile depuis que je suis maman. Il est membre du jury œcuménique du festival de Cannes et l’auteur d’une talentueuse biographie d’ Aretha Franklin, Sister soul, éditions Ampelos. Son talent de biographe se ressent dans ses critiques cinéma. Il sait montrer la sensibilité psychologique d’un personnage de film ou d’une actrice. Un de ses articles les plus marquants rendait justice au talent de Renée Zellweger, actrice oscarisée cette année pour son rôle impressionnant de Judy Garland.
Grâce à Regards protestants, j’ai aussi découvert deux nouveaux blogs : Inspirations de Laurence Roux-Fouillet et Protestant incorrect de Philippe Malidor.
Laurence Roux- Fouillet réalise comme moi un bullet journal, elle a aussi fait une vidéo Youtube fort intéressante sur le vision board que je vous laisse découvrir. Son article sur les grands-mères d’aujourd’hui a vraiment trouvé écho en moi, comme les articles de Fabuleuses au foyer…
Enfin, Protestant incorrect est plutôt un blog d’opinion, un genre dont je pensais être assez réfractaire. En tant que libraires, nous avons recommandé son livre Camus face à Dieu à nos clients car c’est l’un des meilleurs essais de l’année selon moi. Alors, j’ai continué à lire ses écrits, lancée sur ma bonne impression. J’ai été favorablement impressionnée par son analyse juste et droite dans deux billets, deux polémiques au dessous de la ceinture : La question du consentement à travers l’affaire Matzneff,La grave grivoiserie de Monsieur Griveaux,
Je rajoute aussi leblog de Joseph Gotte, un jeune chrétien engagé dans la communication et la publicité. Il a écrit un livre très engagé et puissant sur la manière de suivre Jésus aujourd’hui, vivre à contre-sens de cette culture contemporaine sans compromissions. J’ai chroniqué son livre (Vivre sa jeunesse autrement, éditions Première partie) à Noël, c’est mon grand coup de coeur à offrir aux ados, aux jeunes adultes et à leurs parents. Tout le monde y trouvera son compte !
Lundi soir, le discours du président de la République m’a un peu ruiné mon sommeil. Bien consciente que confiner la population encore un mois était inévitable, j’ai réalisé qu’il n’y aurait pas de lendemains qui chantent en mai. Et vlan la réalité dans la tronche !
Cela ne sera pas mon meilleur article en termes d’analyse pertinente mais je voulais vous parler d’un blog qui me paraît essentiel en ce moment, sa lecture me donne force et courage. Alors j’ai voulu vous le partager.
Dès qu’un nouvel article paraît, je lis le journal de crise des blouses blanches dans Le Monde. Ce blog donne la parole à des témoins qui ont les mains dans le cambouis et qui reviennent raconter leur combat quotidien contre la maladie dans leurs hôpitaux. Ils sont chefs de service, médecins réanimateurs, aides-soignantes, sage-femme, infirmière à domicile, psychologue du travail, infirmière en Ehpad… en région parisienne, à Bordeaux où il y a eu des arrivées de trains sanitaires:, dans les campagnes…
J’ai vraiment aimé le ressenti d’une médecin urgentiste qui a constaté une vraie solidarité entre les personnels hospitaliers. C’est ce à quoi je m’accroche en lisant ce blog, se concentrer sur les belles choses humaines sans tomber dans l’énervement, la râlerie, discipline tellement française qui nous plombe encore plus le moral en temps de grève ou de crise économique.
Quand c’est la bérézina, autant regarder le verre à moitié plein (je vous avais prévenu que cet article ne ferait pas dans la dentelle). J’ai eu la larme à l’ œil de lire le témoignage d’une jeune infirmière en maison de retraite. Elle a été encouragée par toute sa hiérarchie à apporter son ukulélé pour chanter aux personnes âgées leurs standards favoris, Charles Aznavour en tête. Elle travaille dans un Ehpad à Rouen, peut être dans celui où ma grand-mère Annette a fini sa vie en 2011 ?
Le coronavirus révolutionne nos vies mais on peut le remercier de nous avoir secoué le coco pour botter les fesses à l’individualisme, d’avoir osé rallumer cette petite flamme d’humanité pour dire à un inconnu, prenez soin de vous ! Cela m’a fait du bien de le dire au gentil postier ganté et masqué qui est venu me livrer mon colis de livres pour enfants ce matin.
Le Monde, c’est le meilleur journal en France pour moi. Ses articles sont toujours d’une grande objectivité, assez neutres politiquement et très bien rédigés. C’est une mine d’or pour une ancienne étudiante en anthropologie comme moi , je me régale avec ce live quotidien. Rappelons que les blogs du Monde ont été un support de départ aux Culottées de Pénélope Bagieu, carton éditorial à mi chemin entre biographie et BD, décliné en dessin animé pour les jeunes générations.
Droits réservés Pénélope Bagieu
Dans un autre registre, grand merci à notre Jean-Jacques national pour sa reprise Ils sauvent des vies pour les soignants, il m’a mis la larme à l’oeil. J’aime bien aussi ce moment de fraternité le soir à 20 heures à nos fenêtres. Ma fille, elle applaudit à sa chaise haute ou dès qu’elle voit une fenêtre ouverte dans la maison, à tout moment de la journée.
Alors moi, j’aimerai dire un grand big up à mes copines Victoria, Rebecca et Marie qui travaillent en maison de retraite et en cabinet généraliste, à Laura et Nicolas, les enfants de notre nounou qui subissent les insultes des clients mal aimables dans les supermarchés…
Cette exposition de la Cinémathèque consacrée à Louis de Funès, je l’attends de longue date. Elle avait fait polémique quand elle avait été annoncée et j’avais vraiment trouvé ça snob !
Déclarer que Louis de Funès était bien trop populaire pour la Cinémathèque française est une ânerie monumentale. Cela me rappelle le dédain de l’Académie des Césars pour les comédies qui, en plus de remplir les caisses, divertissent et réjouissent les spectateurs. On en a marre des propos rabat-joie de l’intelligentsia parisienne ! Place au rire !
Louis de Funès est le grand gagnant de ce confinement, quarante ans après sa mort. Les chaînes de télévision le programment à fond pour permettre à ceux qui dépriment d’oublier pendant 90 minutes l’épidémie.
Si je ne le connaissais pas par cœur, j’aurais pu me laisser tenter de regarder Les aventures de Rabbi Jacob ce mardi à 14 heures sur France 2.
Dans cet article, je vous explique en quoi cette exposition est une bonne aubaine pour oublier très vite cette crise sanitaire quand sonnera l’heure bénie du déconfinement.
Droits réservés Qhuit
Pour moi, comme Goscinny et Uderzo qui ont inventé le mythe Astérix, je considère Louis de Funès comme un trésor national de notre patrimoine culturel. J’emprunte d’ailleurs cette analyse très pertinente au rédacteur du dossier de presse de l’exposition qui a réalisé un travail exceptionnel.
Dans cette exposition, vous retrouverez de nombreux objets, des affiches de films à l’étranger, des maquettes de la Folie des grandeurs. Je me tiens encore les côtes d’avoir tellement ri de ce déguisement que porte le méchant Don Salluste en dame espagnole des Temps modernes.
Cette exposition ne met pas seulement de Funès à l’honneur, elle montre avec brio la qualité du travail de réalisation de Gérard Oury, l’un de mes réalisateurs favoris. Vladimir Cosma, Bourvil. Cela me donne bien envie de lire quelques biographies comme celle du compositeur des musiques des films Vladimir Cosma, celle de Bourvil ou encore le livre Gérard Oury, mon père L’as des as de Danielle Thompson, éditions La Martinière, ,
Ces deux génies du cinéma français ont connu une popularité transgénérationnelle dingue, même héréditaire puisque la fille de Gérard Oury, Danielle Thompson, scénariste de bon nombre de ses films a continué sur sa lancée : scénariste de La boum et réalisatrice hors-pair.
La rédaction de cette article me rend prolixe, tant mes souvenirs personnels fusent dans tous les sens. Les films de De Funès c’était notre récompense des jours fériés en mai avec mon frère. L’autorisation de se coucher tard pour se bidonner en famille devant une bonne comédie.
Même si on les connaît par cœur, on les reprogramme et on les regarde encore et encore. Les comédies de Gérard Oury et De Funès sont construites sur la force du gag.
Je connais par cœur la scène d’ouverture de La grande vadrouille quand Bourvil, peintre en bâtiment arrose de peinture un général nazi sans le vouloir. J’aime la chorégraphie de Rabbi Jacob, reprise par Valérie Lemercier aux Césars 2007 en hommage à Gérard Oury.
Je me souviens sans problème de la fameuse scène de poursuite dans un usine de plastique vert dans Les aventures de Rabbi Jacob. Le film L’aile ou la cuisse m’a sensibilisée de manière très efficace aux pièges de la malbouffe. Ce film, on l’a vu et revu avec ma maman et la scène d’usine où les poulets sont peints au pistolet m’avait marquée. Décidément, les comédies françaises des années 1960 se passaient souvent dans les usines…
Il faut dire qu’elles plaisent autant aux gens car elles montraient rapidement les évolutions économiques, sociales et culturelles du pays : l’urbanisation et l’industrialisation, l’évolution des mœurs, les conflits générationnels… Par ailleurs, elles ont aussi contribué à réconcilier le peuple français avec son Histoire, en traitant de l’Occupation avec légèreté en 1966.
Notons que les meilleures performances au box office du cinéma français ont été réalisées par des comédies : La grande vadrouille, Bienvenue chez les ch’tis, Intouchables… Je vous invite à assister aux conférences autour de cette exposition à la Cinémathèque, elles sont d’une grande richesse intellectuelle et culturelle.
On se rend alors compte à quel point la comédie est un genre cinématographique très exigeant. A travers son dossier de presse, j’ai découvert toute une filiation de l’humour français révélée dans cette exposition.
Les héritiers directs de Louis de Funès et Gérard Oury furent bien évidemment la bande du Splendid avec Papy fait de la résistance, Les Bronzés… Mais Louis de Funès a aussi inspiré toute une génération de comiques de tous horizons : Jim Carrey, Alain Chabat, Dany Boon…
Et vous quels sont vos films favoris de Louis de Funès et Gérard Oury?
Retrouvez d’autres articles sur des mythes de la culture française
Cette semaine, nous avons regardé en amoureux Le discours d’un roi avec le talentueux Colin Firth. Comment un monarque bègue a dû remplacer son frère frivole au pied levé au trône d’Angleterre en 1936 quand Hitler commençait à mettre le bazar partout en Europe.
C’est à cette même époque que se déroule le roman que je suis en train de lire : Etés anglais, la saga des Cazalet tome 1 d’ Elizabeth Jane Howard, éditions La table ronde.
J’aime beaucoup la culture anglaise, notamment la littérature qui décortique les rapports sociaux dans la noblesse anglaise, unique en Europe.
Droits réservés La Kube
C’est l’équipe de la Kube qui m’a offert ce livre dans une box des libraires toujours aussi originale, avec un joli marque page plume, ses superbes boites de thé et cette housse à livres très pratique.
Je le reconnais, j’ai failli abandonner cette lecture. Pourtant, elle réunit tout ce que j’aime habituellement : les problèmes de riches des aristocrates anglais comme je les affectionne dans Downton Abbey. Ils s’ennuient dans leur manoir du Sussex alors ils viennent s’encanailler à Londres et rentrent au bercail par le train de dix heures trente…
J’ai eu un blocage à cause de l’avalanche de personnages, je n’ai rien compris aux liens familiaux entre untel et unetelle et j’ai eu la mauvaise idée de lire la biographie de l’auteure avant de commencer le roman. Pour une raison que je n’ignore encore, elle ne m’a paru pas très sympathique ( voici l’argument de lecture le plus nul de l’histoire de ce blog).
Mais j’ai persévéré en reprenant ma lecture à la page 300 : je suis capable de prendre une lecture ou une série en cours de route. Je me suis attachée qu’ aux trois jeunes couples de cette famille pour en comprendre l’intrigue et cela a marché : je me suis laissée prendre au jeu de ce livre !
Tous les romans qui parlent de la guerre en Angleterre me fascinent car les Anglais ont été très courageux face aux raids aériens et aux temps de misère et de faim. Sans la détermination du roi Georges VI, alors que son frère et sa maîtresse fricotaient avec les nazis, la seconde guerre aurait pris un tout autre tournant si l’Angleterre était tombée.
Sa fille Elisabeth II, 93 ans, m’a épatée cette semaine avec son discours pour encourager son peuple à tenir bon face à l’épidémie de coronavirus. Boris est à l’hôpital mais Elisabeth, bon pied bon œil, tient la barque comme d’habitude. Elle suscite l’admiration même quand la monarchie n’est pas notre tasse de thé !
En guise de lettre d’amour à la perfide Albion, je vous ai préparé une sélection de cinq articles tous genres confondus : séries, littérature, films, carnets de voyages autour de la box Kube Angleterre de ce printemps.
Je forme le rêve de pouvoir aller faire un tour un jour à Brighton et dans le Sussex.
Cette semaine, j’ai envie de faire plaisir à sept petits chanceux !
Chaque jour de cette semaine, j’offrirai un petit marque page fabriqué par mes soins aux sept premiers nouveaux abonnés du blog Le bal littéraire des sardines !
Rien de plus simple pour participer ! Il suffit de s’abonner via l’email ou via le portail WordPress en haut dans la colonne de droite. Je vous contacterai par email pour vous demander vos coordonnées postales.
Ce concours s’adresse uniquement à la France métropolitaine. Envoyé dans une petite enveloppe timbrée, ce joli marque- page vous parviendra selon le bon vouloir de la Poste sous une semaine si tout va bien !
J’ai hâte de commencer cette expérience humaine avec vous, c’est le tout premier concours que j’organise dans ce blog !.
Si vous souhaitez le réaliser vous-même chez vous, je vous adresse ici un petit tutoriel !
Matériel : du papier un peu épais de chez Action, des papiers de couleurs à motifs, de la feutrine rose ou jaune, du masking tape, du carton kraft, un feutre noir, de la colle verte Scotch, du papier adhésif pour plastifier les livres scolaires…
C’est simple comme bonjour mais cela prend un peu de temps et demande de la concentration ! Je les fabrique en série pour gagner du temps.
Les dimensions idéales : 15 cm de long (pointe du crayon comprise) x 4 cm de large.
Découper vos bandes de papier un peu épais en rectangle selon la longueur que vous voulez.
Laissez deux centimètres en haut et en bas pour y ajouter une pointe en kraft qui renforcera votre marque page également.
Coller un rectangle de feutrine pour réaliser la gomme et collez-y une bande de masking tape de manière la plus élégante possible.
En cette période délicate de confinement, j’ai plus de temps chaque matin pour exercer une routine qui m’aide beaucoup dans le quotidien : noter la Bible et la dessiner.
Pour mes trente ans, une de mes amies très proche m’a offert un joli carnet Moleskine et un rouleau de masking tape. Ce fut le déclic (elle me connaît bien cette Rebecca ! ) Je me suis lancée à faire un journal quotidien de mes lectures de la Bible et des méditations au jour le jour issues du site Top chrétien.
Mais rapidement, j’ai dû choisir un autre mode de fonctionnement tant la Bible est un livre dense, composé de soixante-six livres.
J’ai commencé par un premier carnet pour lire et noter les quatre évangiles dans le Nouveau testament ( j’ai commencé par le plus facile). Ensuite, un second carnet pour les actes des Apôtres, les lettres aux premières communautés chrétiennes et l’Apocalypse. Enfin, j’ai commencé mon troisième carnet avec l’Ancien testament. Je n’ai jamais réussi à lire l’Ancien testament en entier et le Bible journaling va m’aider à réussir ce challenge.
J’utilise la Bible d’étude Ze Bible vraiment géniale pour ses titres en rouge bien lisibles, ses petits encarts courts mais percutants, les introductions synthétiques de chaque livre. Je n’ai pas encore utilisé les pages thématiques sur l’amour de Dieu, le pardon, la justice… mais je compte le faire une fois que j’aurai fini l’Ancien testament. C’est un cadeau précieux qui m’a été offert pour une journée de bénévolat et elle me sert beaucoup !
J’utilise aussi les stickers de Maïté Roche, une illustratrice souvent publiée par les éditions Mame, ou encore ceux de Ma mini Bible avec autocollants édités par Cedis. Il ne faut pas que ce soit des stickers trop enfantins non plus.
Dans le Bible journaling, ce sont les environnements qui comptent. Je m’explique : la Genèse c’est le livre de l’écologie par excellence. Je me suis inspirée d’un très beau palmier du jardin de ma tante sur les hauteurs de Marseille.
J’ y ai ajouté une calligraphie un peu jolie sans être trop élaborée dans des tons verts pour ma première page. Ensuite, j’ai mis en petits dessins, ce qui me paraissait important dans les cinquante chapitres de ce livre. Et enfin, j’ai réalisé une page synthétique à la fin pour résumer le livre : les quatre grandes parties du livre avec ses personnages principaux, les grands thèmes de ce livre, les différentes facettes de la personnalité de Dieu… Cela m’encourage même à lire un commentaire de théologie entier sur chacun des livres de la Bible.
Droits réservés Maryse Marsailly. Blogostelle
Pour l’Exode, changement de décor. C’est l’Egypte qui m’a inspirée, cela me titillait déjà avec l’histoire de Joseph dans la Genèse. L’illustration où la princesse égyptienne recueille Moïse m’a vraiment séduite.
Je me suis éclatée à dessiner les bords du Nil avec ses roseaux, ses nénuphars et ses fleurs de lotus. Cela m’a rappelé mes cours d’histoire-géographie de 6eme que j’aimais tant ou encore mes études plus laborieuses à l’Ecole du Louvre. L’Egypte fut une grande civilisation antique dont je raffole de sa peinture mais sa fascination pour la mort me pose question spirituellement.
Derniers conseils, je n’utilise pas la Bible journal de bord qui est un très bon outil pour mes amies du groupe Facebook de Bible journaling. J’aime utiliser toute ma page comme je l’entend. J’ai choisi un code typographique et un code couleur pour les titres, la pagination des chapitres de la Bible.
J’aime qu’il y ait un équilibre visuel entre les pages entre les petits dessins, les bandes de masking tape ou de papiers cartonnés, les illustrations plus importantes… Je me suis inspirée du livre de Ralph Shallis, Si tu veux aller loin, éditions Farel. Il préconisait d’utiliser des surligneurs de couleur selon les thématiques : le pardon, la justice, le salut… c’est ambitieux mais très utile.
Réaliser un journal artistique quotidien autour de la Bible est une activité qui me fait beaucoup de bien surtout en cette période difficile ce printemps.
Pourquoi la Bible ?
C’est un livre intemporel qui raconte comment d’autres ont été confrontés avant moi aux épreuves comme les catastrophes naturelles, les guerres, les épidémies… Mais ce n’est pas seulement un livre, c’est aussi l’expression vivante de la Parole de Dieu.
« Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Au commencement, la Parole était avec Dieu. Par elle, Dieu a fait toutes choses et il n’a rien fait sans elle. En elle, il y a la vie, et la vie est la lumière des êtres humains. La lumière brille dans la nuit, mais la nuit ne l’a pas reçue « .
* Sans être des liens affiliés, j’ai choisi de privilégier le site de vente en ligne d’une librairie indépendante, celle où je travaille. Notre économie sera solide si nous en prenons soin !