Ces célébrités bulgares qui rayonnent en France !

L’œuvre de Christo et Jeanne-Claude est à l’honneur dans les médias avec l’emballage de l’Arc de triomphe en haut des Champs-Elysées.

Cela m’a paru évident d’écrire un article sur ces personnalités bulgares qui rayonnent dans le monde entier !

Christo, le nouveau réaliste qui a fui la dictature communiste en 1956

Christo est décédé en 2020 et n’a pas pu voir de son vivant la réalisation de ce projet qui lui tenait à cœur depuis les années 1970. C’est l’occasion de mettre un coup de projecteur sur ce couple d’artistes mondialement connu en particulier aux Etats-Unis.

Christo est un artiste bulgare qui a fui la dictature communiste en Bulgarie en 1956. Il faut dire qu’il fut un artiste engagé qui se servit de son art pour dénoncer les excès du système. Son père était un farouche opposant au régime. Ce n’était pas la joie dans l’enfance de Christo et il est indéniable que cette blessure s’est ressentie dans son art.

Crédit photo : Christo and Jeanne-Claude Foundation

Il arrive en France dans les années 1960 et rejoint le groupe des Nouveaux réalistes, il rencontre Jeanne-Claude, une héritière de la grande bourgeoisie française qui deviendra sa coéquipière artistique durant toute leur vie.

Pionniers du land art, ils ont réalisé des œuvres gigantesques dans le monde entier notamment l’emballage du Pont-Neuf en 1985, ou encore celui de grandes institutions politiques à Bern en Suisse ou à Berlin en Allemagne.

Une grande rétrospective leur fut consacrée au Centre Pompidou en 2020.

S’il fallait citer le personnage bulgare le plus célèbre au monde, je citerai d’emblée Christo. Mais j’ai voulu avec cet article présenter d’autres Bulgares célèbres dans le milieu du sport, de la danse, de la chanson mais aussi la cuisine et les sciences !

Des étoiles montantes dans le domaine du sport, de la danse et de la chanson

Quand je donne mon nom de famille dans les magasins, il m’arrive qu’on me demande si Grigor Dimitrov est de ma famille. Hélas non, Dimitrov est un nom très répandu en France comme Martin ou Dupont. Grigor est un jeune prodige du tennis mondial. Il est entré dans l’histoire de son pays comme étant le premier Bulgare à gagner un tournoi ATP.

Dans un autre sport, j’apprécie aussi Denitsa Ikonomova, une danseuse professionnelle qui est devenue jurée de l’émission Danse avec les stars.

Dans le domaine de la chanson, on connait bien sûr Sylvie Vartan mais elle a grandi en France car ses parents ont fui rapidement la Bulgarie communiste dans sa petite enfance. Mais, j’ai aussi découvert un chœur féminin de voix bulgares qui accompagnait Vianney et Maître Gims lors de la finale de The voice en 2018. Elles donnaient un concert l’an dernier dans l’église Saint Louis en l’île.

Enfin, l’an dernière, une bannière Google a suscité toute mon attention. Elle rendait hommage à Stamen Grigorov, l’inventeur du fameux yaourt bulgare. C’est lui, le célèbre biologiste qui a découvert que les Balkans avec leurs températures, favorisaient la culture de bactéries pour fabriquer des yaourts. Il contribua aussi à l’invention du vaccin contre la tuberculose des Français Calmette et Guérin.

Copyright Google

Je vous invite à lire mes précédents articles consacrés à la Bulgarie, mon pays par alliance.

-L’automne en Bulgarie

-Les différences de standard entre France et Bulgarie

Grâce à mon beau-frère, j’ai découvert un super compte Instagram que j’avais envie de vous partager ici !

credit to “Bulgarian.daze” on Instagram.

L’entrée à l’école, un rite de passage… pour les parents

Cette semaine, ma petite biche a vécu sa première rentrée des classes chez les tout-petits de deux ans et demie.

Pas de larmes à l’oeil ni pour elle, ni pour nous tellement nous étions préparés à ce grand événement que nous attendions avec impatience depuis le mois d’avril dernier. Je me rappelle que ma fille et moi avons sauté de joie quand la directrice de l’école nous a annoncé qu’une place était prévue pour nous. Ce sont des conditions privilégiées puisque cette classe compte douze élèves.

Quelques conseils pratiques pour se préparer à l’entrée à l’école durant l’été.

Les petits documentaires Kididoc de Nathan empruntés à la médiathèque nous ont bien servi cet été pour l’apprentissage de la propreté et se familiariser avec l’école. Le fait que notre petite fille aille chercher une grande fille avec sa nounou à la sortie des classes l’a aussi bien aidée à aimer l’école !

Depuis quinze jours, je vis ainsi cette première rentrée par procuration : la première journée au centre de loisirs, la première sieste à l’école et le début des repas à la cantine. Demain, j’assisterai à une réunion parents-professeurs en tant que maman…

Nous sommes vraiment contents car la maîtresse publie chaque jour des photos de leur journée dans un blog sur le site privatisé Toutemonannée. On y voit la vie en classe avec les ateliers peinture, lecture et surtout motricité. Je n’ai pas pleuré le jour de la rentrée mais je suis un peu émue les soirs en attendant de nouvelles photos avec impatience…

Depuis plus de deux ans, je vis une aventure humaine et familiale extraordinaire avec l’arrivée de notre premier enfant. Alors voici quelques uns des meilleurs articles de mon blog qui parle de parentalité d’un point de vue personnel.

Je vous recommande le blog Fabuleuses au foyer pour vivre pleinement parents imparfaits et heureux en se débarrassant pour de bon du perfectionnisme toxique.

Une virée en famille à la Cité des sciences pour sa réouverture

-La chanson à transmettre à ma fille : Une chanson douce d’Henri Salvador

Photo by Brina Blum on Unsplash

Pourquoi le livre Appelez la sage-femme m’a tant émue

J’ai eu beaucoup de mal à écrire cette chronique car la lecture de ce gros pavé est mon coup de cœur littéraire de ce printemps et je ne savais pas par où commencer. Les situations de vie de ces femmes issues des quartiers très populaires en plein baby-boom m’ont émue mais aussi révoltée.

J’ai tout de suite pensé à mon arrière-tante Julienne qui a accouché de son premier enfant sur les routes de l’exode, sous les bombardements, en Touraine en juin 1940. D’ailleurs, la mère supérieure du couvent de Nonnatus house si gentille et aimante s’appelle Sister Julienne….

J’ai découvert la série Netflix Call the midwife pendant ma grossesse et elle m’a aidée à dompter ma peur de l’accouchement : je savais comment cela se déroulait et j’avais compris le vocabulaire de gynécologie : le placenta, les forceps, naitre par le siège…

Cette série adaptée de l’autobiographie de Jennifer Worth, une sage-femme du Londres populeux des années 1950 est un formidable document historique et sociologique.

A chaque épisode, il se déroule un accouchement dans des conditions différentes les unes des autres : une fille-mère qui se retrouve sur le trottoir, une femme âgée qui a peur de mourir en couches, une patiente atteinte de syphillis….

Ce livre raconte les évolutions des pratiques obstétriques pour calmer la douleur des femmes enceintes : l’accouchement à la maison mais l’arrivée du gaz hilarant, de la péridurale…

On est bien loin de Downton Abbey et de Buckingham palace quand elle raconte les conditions de vie de ses accouchées : pas d’accès à l’eau potable donc des conditions d’hygiène déplorables, un surpeuplement de logements sociaux délabrés à cause du baby boom d’après guerre, des sales types qui les cognent ou qui les mettent sur le trottoir, la syphillis qui rôde…

Copyright Neal Street Productions

Quel livre ! La série Netflix est fidèle aux mémoires de cette ancienne infirmière des hôpitaux de Londres, qui a aussi vécu à Paris. Elle a trouvé la foi au contact des sœurs qui l’emploient comme sage-femme dans ce couvent de l’East end.

J’aime ce livre car il rend hommage au dévouement de ces sœurs qui ne jugent pas ces femmes et qui leur témoignent de l’amour du prochain malgré la crasse, la grossièreté et la pauvreté.

Jennifer Worth glorifie aussi la gentillesse des cockneys qui sont reconnaissants du travail des sages-femmes et des soeurs dans leur quartier.

Ce livre est un excellent document sociologique qui étudie les Anglais les plus modestes avec vérité et empathie. Il raconte les blagues « pipi-caca » de Soeur Angelica qui est d’origine cockney et qui comprend très bien leur quotidien. Ils partagent des wc pour tout l’immeuble alors les histoires de constipation et de courante sont …. monnaie courante.

J’ai aimé que les chapitres de ce livre portent les noms des personnes que Jenny a rencontré et apprécié : Fred, Chummy, Sister Monica Joan…

Chummy, une des consœurs de Jenny vient d’une famille aristocrate et va nouer une profonde amitié avec un petit dur de Poplar. Il va lui apprendre à faire du vélo, apprentissage indispensable pour exercer le métier de sage-femme de jour comme de nuit.

Les sœurs du couvent vont lui offrir son propre vélo pour le récompenser de son dévouement. Grâce à ce cadeau, cet enfant sortira de son milieu social et deviendra le bodyguard de Lady Diana, trente ans plus tard.

Je vous invite donc à regarder cette série formidable qui parle de la foi et de la naissance avec humanité et qui donne à réfléchir. Il est vrai qu’elle s’adresse à un public très majoritairement féminin. Mais elle peut aider de futurs parents à vaincre leur peur de l’accouchement à l’instar d’une émission de télé réalité bien faite : Baby boom.

Copyright Neal Street Productions

Retrouvez ici mes meilleurs articles sur l’Angleterre et sa culture : littérature, cinéma et tourisme !

– Un guide touristique en dehors des sentiers battus pour découvrir Londres, éditions Les Arènes.

– Un roman aussi dépaysant qu’un trajet en Eurostar : La dernière conquête du major Pettigrew.

– Au bout de trois saisons de The crown, on se connait mieux avec Elisabeth II

Léna situations, cinéaste du quotidien sur Youtube

J’ai découvert Léna en parcourant le classement du top des ventes Livres Hebdo : elle a vendu plus de 400 000 exemplaires de son premier livre Toujours plus +=+, édité par Robert Laffont.

Léna Situations est l’une des youtubeuses les plus connues de France, ambassadrice d’Adidas cet été sur des panneaux publicitaires king size. Avec ce livre de développement personnel pour les lecteurs de sa communauté issue de la génération millenial, elle a vendu plus de livres que Barack Obama avec ses mémoires !

Je n’ai pas encore lu son livre parce que le développement personnel ce n’est pas ma priorité à lire mais je suis devenue accro à ses vlogs depuis ce printemps. Elle réussit l’exploit de ne jamais m’ennuyer chaque dimanche soir avec un vlog d’une vingtaine de minutes où elle raconte ses moments de vie avec des ingrédients marquants : authenticité et proximité.

Elle se livre à sa communauté avec intelligence et recul. Léna est une vieille routarde du web, elle a appris à se protéger des critiques toxiques gratuites et de mettre en lumière ces comportements malsains pour mieux les contrer.

Sur sa chaîne You tube qui compte plus d’1,6 millions d’abonnés (dont moi), elle parle avec bienveillance d’estime de soi et de charge mentale à ses followers. Ils ont entre dix et trente ans, j’imagine et je trouve qu’elle apporte un bon état d’esprit avec ses moments heureux avec ses copains. Elle parle aussi de ses crises d’angoisse et du syndrome de l’imposteur qu’elle peut parfois ressentir.

Léna est une jeune vidéaste du web qui réussit sa carrière et qui montre à d’autres jeunes que c’est possible de réussir en France quand on travaille très dur. C’est une incroyable bosseuse qui emporte partout son ordinateur pour monter au moins quatre heures au quotidien.

Les ados qui m’entourent et qui regardent ses vidéos disent que Léna qu’elle est très forte dans ses montages, c’est plus ce professionnalisme qui ressort que ses vannes ou son maquillage. Quand elle filme Paris avec de chouettes habillages musicaux, des cadrages et des moments de vie tout simples, cela me fait penser au cinéma de Cédric Klapisch dans son dernier film Deux moi qui m’a tellement plu que je l’ai chroniqué dans ce blog !

Donc, cet été j’ai passé mon mois d’août à regarder chaque soir les vlogs de Léna depuis la Bulgarie. Certains soirs, ses vidéos m’ont plus divertie que d’autres, mais dans l’ensemble, j’ai bien aimé cette saison 5. J’ai compris la référence du générique à la série Une nounou d’enfer le dernier jour du mois et j’ai bien aimé la joie d’enfant de Léna et ses copains Marcus, Solène et compagnie quand ils se mettent à jouer à SOS ouistiti.

Enfin, grâce à Léna Situations, j’ai découvert son père Papa situations qui est mis en avant dans les vlogs et leur complicité fait plaisir à voir. Il soutient beaucoup sa fille dans son aventure professionnelle. Pendant les vacances de Léna à Ibiza, on voit aussi le père de Big Flo et Oli, Fabian Ordonez qui joue de la guitare.

Cela fait plaisir à voir ces jeunes qui réussissent dans la musique, les vidéos Youtube. Ils donnent espoir pour toute une génération, Léna incite toute une nouvelle communauté de lecteurs à se rendre en librairies alors qu’on prétend que les jeunes ne lisent plus.

Je suis assez atterrée par tous ces rageux, Frédéric Beigbeder en tête qui méprisent les youtubeurs comme Léna alors que ce sont les nouvelles classes laborieuses du numérique. Tant mieux pour elle si elle gagne bien sa vie, elle travaille dur pour maintenir et enrichir sa carrière.

Youtube est devenu pour beaucoup d’entre nous notre poste de télévision le dimanche soir. Je suis curieuse de suivre la suite de la carrière de Léna. Est-ce qu’elle va se lasser des vlogs par la suite?

Je suis en train de lire un super dossier de Livres hebdo sur les nouveaux libraires ou critiques littéraires 2.0. Quand je vois l’évolution des métiers du livre, les mépriser ou les dénigrer est vraiment aussi idiot que se tirer une balle dans le pied.

Retrouvez ici mes derniers articles parus sur le blog :

-Profiter au maximum de ses vacances : les différences de standard entre France et Bulgarie

-Sur les pas de Klimt en Europe centrale