Révolutionner son bullet journal en 2022

La fin de l’année arrive et mon carnet sur lequel je passe bien au moins cinq heures hebdomadaires est bientôt fini. C’est la troisième année que je remplis un carnet de format A4 de 122 pages et c’est le format qui me convient le mieux.

Cependant, dernièrement, j’ai ressenti une petite forme de lassitude qui m’encourage à révolutionner mon bullet journal en 2022. Enfin, révolutionner est un bien grand mot, il y a des pages thématiques indéboulonnables mais j’ai envie de le faire évoluer !

Tout d’abord, il faut que j’aère plus le texte de manière plus structurée. Je construis une sorte de chemin de fer au crayon de papier en divisant mon carnet en douze mois et en barrant certaines pages sinon c’est l’horreur du vide et cela devient illisible.

J’ai trouvé dans une revue Modes et travaux ou chez Action de superbes pages de papier coloré ou à motifs qui créent une respiration fort bienvenue.

Les plan with me mensuels

Mon grand kiff sur Youtube est de regarder les plan with me mensuels des Astuces de Margaux, de La belette go green, Plan with_Clem, Le bujo de Laura, Bulle dop en son temps… car elles me font faire de vrais progrès en dessins.

Mais leur approche trop thématique et uniforme sur un mois complet ne me convient pas. Au cours d’un mois, je peux être inspirée par différents chemins : les carpes koi, les cocktails d’été, les baleines avec des fleurs de cerisiers… J’ai compris que j’aimais concevoir des carnets éclectiques qui faisaient la part belle aux collages.

Inspiré par Le bujo de Laura

Je remarque qu’il y a des saisons de l’année plus propices à bujoter que d’autres. L’été me donne bien envie de dessiner et je me régale sur la terrasse en vacances à Sozopol, Bulgarie face à la mer Noire.

Je suis aussi beaucoup inspirée par les plan with me de Décembre sur Instagram mais c’est à double tranchant, cela me met une pression folle car j’ai des tonnes d’idées et le Christmas mood est très exigeant.

Même le pull moche de Noël n’est pas si décontracté que ça. Alors bien souvent, mon mois de Décembre n’est pas le plus réussi dans mon bujo alors que j’avais des tonnes d’idées. C’est comme ça, il faut l’accepter.

Par contre, je suis toujours très contente de mes carnets de voyages, autant de respirations vitales en ces temps délimités et confinés.

Les carnets de voyage

Cette année, j’ai dessiné mes souvenirs de la Seine maritime, Deauville et Trouville, Bern en Suisse et même les parcs d’attractions Disneyland Paris et Astérix, destinations encore inconnues mais qui me branchent bien. Le bullet journal sert aussi à planifier ses projets de voyages : rêver pour tenir bon face à la routine métro-boulot-dodo.

Les pages culture : les séries Netflix qui me marquent, mes lectures, mes inspirations mode…

J’ai réalisé que ce bullet journal reflétait mes goûts et donc une partie de mon identité. Je tiens beaucoup à noter les livres, films et séries qui m’ont touchée dans l’année car ces inspirations alimentent notre créativité et notre imaginaire.

Je pense à y ajouter une section patrimoniale des chansons qui me marquent depuis mon enfance. Cette idée m’a été donnée par ma fille sans le savoir qui ne s’endort jamais sans qu’on chante la biche (comprenez Une chanson douce d’Henri Salvador). J’ai envie de recopier des extraits de chansons de Bénabar ou de Jean-Jacques Goldman pour les moments de vie qu’ils illustrent.

Les pages foi chrétienne

Il est indéniable qu’avec cette pandémie vécue plus ou moins bien depuis bientôt deux ans que l’être humain a soif de spiritualité. Je n’ai pas attendu mars 2020 pour réfléchir à la place que je voulais donner à Dieu dans ma vie. J’en ai noirci des cahiers de prédications basées sur la Bible qui ont été autant d’encouragements ou de renoncements utiles dans mon parcours.

J’ai trouvé essentiel de trouver une place à ces pages dans mon bullet journal : j’y calligraphie des citations de la Bible, j’y colle des dessins inspirés d’Alain Auderset et surtout j’y compile des expériences de foi pour me souvenir. Car se souvenir est une grande aide dans mon cheminement personnel avec Dieu.

Les planches de tendances décoration

Cette planche de styles a vraiment opéré un tournant dans ma pratique du bullet journal. C’est d’ailleurs mon patron (merci Jonathan) qui m’a inspirée indirectement. J’ai remarqué une grande unité décorative dans la rénovation de nos bureaux près du Panthéon.

Il s’est inspiré de deux styles décoratifs : les verrières industrielles jumelées à un style plus Art déco comme dans Gatsby le magnifique avec du velours, des luminaires ronds en verre, des coussins, des papiers peints et des carreaux de ciment dans la cuisine. La bibliothèque patrimoniale contient près de 3000 Bibles depuis le 19eme siècle et elle a vraiment bien été mise en valeur par une décoration soignée et étudiée.

Mon bullet journal en 2022 va donc évoluer vers un carnet très éclectique qui reflètera tout ce qui m’inspire dans la rue. Et on peut dire qu’entre la publicité dans le métro, celle sur les colonnes Morris, les journaux gratuits le matin, je ne vais pas m’ennuyer l’année prochaine.

Voici déja de quoi donner matière à réflexion dans mon blog et mon bullet journal l’an prochain : une affiche un peu énigmatique du grand retour de Stromae, l’un de mes artistes favoris, vu en partant en vacances toute guillerette, à la station Luxembourg, vendredi soir !

Dans un prochain article consacré au bullet journal (mes préférés), j’ai envie de vous parler de tous les Plan with me que j’ai fait depuis 2017 avec plus ou moins de réussite et surtout de ma nouvelle passion : les collages pour résumer et illustrer mes souvenirs du mois. Le quotidien est assez morne alors autant l’illuminer par les collages : merci Julie adore pour ce génial #30jours de collage !

Retrouvez-ici mes meilleurs articles consacrés au bullet journal :

-J’ai réussi mon challenge collages grâce au livre de Julie adore : Collage créatif, éditions Eyrolles

– Mon bullet journal en 2020 : passage réussi au format A4 !

Le roman graphique au service de l’autobiographie : le combo gagnant !

Samedi dernier , je suis allée à la librairie Le genre urbain à Belleville après mon atelier Dessiner la Bible. J’ai craqué pour deux chouettes romans graphiques assez médiatiques : Papa Situations de Karim Mahfouf, éditions Dupuis et Les strates de Pénélope Bagieu, éditions Gallimard.

Les deux albums étaient bons car authentiques : miser sur l’autobiographie, c’est toujours gagnant selon moi. Mais j’ai bien mieux accroché avec les histoires de Papa situations, finalement !

Papa situations, Karim Mahfouf, Dupuis, 15€

J’ai eu un vrai a-priori au départ : voila le produit dérivé de la chaîne Youtube de Léna Situations, Léna et son père Karim nous prennent pour des pigeons. Mais j’avais lu une longue interview de Lena dans Elle, puis je les ai vu dans l’émission Clique de Mouloud Achour sur Canal+. Je les ai trouvé touchants dans la fameuse rubrique Dos à dos de Catherine Ceylac et j’ai beaucoup aimé cette BD.

Tous les membres de la famille de Léna qu’elle met en scène dans ses vlogs sont sympas car ils sont authentiques : son frère Neyl, son père Karim, son chéri Seb la Frite avec qui elle a escaladé le Kilimandjaro récemment, ses copains Solène, Marcus et Maya… Je me régale à regarder leurs aventures le dimanche soir et ils ne m’ennuient jamais.

Je pense que c’est la recette pour durer dans cette vaste jungle qu’est Youtube : être vrai. Youtube, c’est d’ailleurs le thème de cette BD amusante et attendrissante. Ce sont les dessins de l’auteur, ce n’est pas du tout mon style graphique d’habitude mais comme je connais la chaîne Léna Situations, je me suis régalée à la lire.

Ses dessins respirent l’amour et la fierté d’un père pour ses enfants, pas seulement pour sa fille célèbre. Il mise sur le fossé générationnel creusé par les nouvelles technologies entre les enfants et leurs parents. C’est très malin car c’est ce décalage qui me plait quand je suis leurs aventures familiales.

La manière dont il aide sa fille à bricoler ou qu’il participe avec bonne humeur à ses projets de vidéos est très touchant. Karim apporte même une sacrée valeur ajoutée aux vidéos de sa fille regardées en majorité par des millenials. C’est d’ailleurs, ce qui fait la réussite de cet album : la transmission générationnelle.

Droits réservés Karim Mahfouf

Car avant d’être le père de Léna Situations, Karim Mahfouf est un marionnettiste talentueux de la compagnie des Trois chardons . Mais aussi un ancien dessinateur de presse qui a fui son pays, l’Algérie dans les années 1990. Le confinement de mars 2020 a mis en lumière ses talents pour croquer une société qui a considérablement changé depuis cette pandémie. Le changement de regard sur le travail des caissières est une très bonne chose.

J’ai eu un vrai coup de coeur pour cette BD même si je ne suis pas fan du dessin et qu’elle copie un peu trop les codes de la chaîne Youtube de sa fille Léna. Karim Mahfouf est un artiste intéressant et un papa intelligent qui sait valoriser ses enfants et se mettre à leur portée en ne méprisant pas leur univers. C’est une chronique bien difficile à faire alors je vous encourage à lire le livre !.

Ce qui est comique, c’est qu’à mon bureau, nous avons bien une dizaine d’années d’écart et nous venons de milieux différents mais Léna Situations fait l’unanimité à table au déjeuner le midi.

Dans un autre genre mais toujours aussi autobiographique et médiatisé, Les strates de Pénélope Bagieu, éditions Gallimard.

Toutes les blogueuses que je suis sur Instagram ont lu ce roman graphique dessiné en noir et blanc. Penelope Bagieu est sans doute la dessinatrice de BD la plus influente sur les réseaux sociaux français actuellement.

Je suis épatée par l’ampleur de sa production : une BD par an depuis bientôt quinze ans. Je n’ai pas tout lu ni tout aimé mais je porte attention à ce qu’elle publie car elle a un vrai talent pour l’autobiographie.

Côté fabrication, ce livre en simili cuir façon carnet Moleskine vaut largement son prix : 22€. C’est un très bon choix éditorial car c’est un véritable journal intime d’une enfant des années 1980.

Droits réservés Pénélope Bagieu

Il réunit une douzaine d’anecdotes de la vie de Pénélope enfant ou adolescente sans ordre chronologique précis : les strates de souvenirs. La presse a surtout relevé qu’elle raconte dans une des planches des agressions sexuelles qu’elle a pu vivre lors de ses premiers émois sexuels.

Ce n’est pas joyeux joyeux comme album mais c’est à l’image de ce que vivent les jeunes filles modernes dans une société contemporaine où les repères moraux sont considérés comme rabat-joies et ringardes. Dans une société post soixante-huitarde, pas facile de verbaliser le consentement et de dompter ses pulsions dans des relations intimes désincarnées et déshumanisées.

Je ne regrette pas d’avoir lu Les strates, la réflexion et l’introspection étaient intéressantes. Mais je préfère de loin, Ma vie est tout à fait fascinante ou encore la série Joséphine adaptée au cinéma par Marilou Berry. Avec ses deux films, j’ai passé deux très bons moments de cinéma. Et, j’ai bien envie d’aller acheter rapidos le coffret des Culottées pour ma bibliothèque.

© Simoné Eusebio

Pour finir, Pénélope Bagieu a marqué mon mois de décembre puisque j’ai acheté avec empressement le calendrier de l’Avent A la mère de famille et je me suis régalée ! L’immeuble haussmannien avec ses sucreries variées et originales a bien égayé mon mois de décembre éprouvant.

Retrouvez ici mes meilleurs articles qui chroniquent des romans graphiques :

Le monde au balcon, quand Sophie Lambda raconte le grand confinement de 2020

Janvier rime avec BD : La BD au féminin

Mon nouveau quartier de travail : Panthéon-Luxembourg en dix photos

Droits réservés Kirua . Wikipédia

En avril dernier pour mon anniversaire, nous avons profité en couple d’une pause déjeuner pour aller pique-niquer au jardin du Luxembourg et rejoindre le métro en passant par l‘île de la Cité. Les terrasses des restaurants étaient encore fermées à double tour, les touristes n’osaient pas encore revenir, le printemps n’était pas à la fête à Paris comme habituellement en avril. La carte postale avait pris un sacré coup dans les coins !

Puis, en juillet, j’ai quitté le 7eme arrondissement pour rejoindre une nouvelle équipe dans une maison d’édition de choc à deux pas du Panthéon. Ainsi, j’ai réappris à aimer à leur juste valeur les quartiers touristiques de la capitale : le Panthéon et sa vue vers la Tour Eiffel en tête. Il faut dire qu’avec la rentrée, les étudiants de la Sorbonne ont apporté une animation salutaire au quartier.

En dix photos, je vous emmène dans mon nouveau quartier : Panthéon -Luxembourg

Le jardin du Luxembourg, construit au 17eme siècle sous la régence de Marie de Médicis.

J’aime beaucoup ce poumon vert rive gauche à éviter cependant quand il y a trop de monde les week-ends très ensoleillés. J’aime le grand bassin avec les petits bateaux en bois, les palmiers et les chaises de jardin en fer forgé.

C’est un parc très agréable à la fin de l’été pour profiter de la rentrée à Paris. C’est un endroit très cinématographique où l’ont peut souvent croiser des stars. Récemment, une scène très réussie de ma série Netflix favorite Lupin a été tournée devant le grand bassin. Je vous conseille également la rue Vavin et ses beaux commerces pas très loin du lycée Montaigne et de la fontaine de l’observatoire.

Voici ma station de métro chaque matin. J’ai hâte de trouver un peu de temps pour aller voir l’exposition Vivian Maier au musée du Luxembourg. Cela termine le 16 janvier 2022. Ma collègue Ana m’a donné bien envie de lire sa biographie : Une femme à contre-jour de Gaëlle Josse. Chronique à suivre dans ce blog. C’est idiot mais ce passage obligé par cet endroit fabuleux me met de bonne humeur le matin.

La fabrique givrée et La crêperie, rue Soufflot.

En septembre dernier, j’ai vraiment profité de l’été indien avec la découverte de cette adresse glacée bien agréable.

Ce sont deux jeunes chefs pâtissiers ardéchois qui emploient les meilleurs produits de ma patrie Drôme-ardéchoise pour proposer des glaces savoureuses et originales.

La crêperie, c’est une chouette terrasse avec d’excellentes galettes au sarrasin où nous avons fêté les 20 ans d’une très bonne pote (ça m’a mis un sacré coup de vieux tout de même).

J’ai pris une photo d’une autre terrasse de la rue car les nounours des Gobelins avaient pris place. C’est une initiative de communication très réussie d’un libraire de l’avenue des Gobelins, le quartier voisin. Ces peluches géantes d’1m40 marquent l’identité de tout un quartier.

Pour moi, le Panthéon et ses lycées prestigieux de la montagne Sainte Geneviève : Louis le Grand et Henri IV, me rappellent un de mes films fétiches , passion en partage avec ma grand-mère Annette et Ma Tante Julienne. Elles avaient toutes les deux un flair de l’arrière grand-mère de Vic : Poupette. Ce film a quarante ans, il a mal vieilli mais il m’a fait rêver de Paris quand j’étais enfant et ce n’est pas rien !

La Boum est une comédie qui a marqué le cinéma français mais le quartier est aussi prisé par les productions américaines Netflix à l’image d’Emily in Paris, qui s’installe dans le quartier et fait beaucoup râler les voisins. Entre les clichés sur les Parisiens dans la série et la réalité, il n’y a qu’une semelle de Louboutin !

Boulangerie moderne Robineau

En juillet dernier, lors du tournage de la saison 2 de la série Netflix Emily in Paris sur la place de l’Estrapade ; j’ai réalisé que la boulangerie où j’aimais tant déjeuner le midi était bien celle du film. La vraie boulangère est beaucoup plus sympathique que l’actrice de la série. Les produits sont vraiment bons et pas trop hors de prix pour le quartier. Cela attire tous les étudiants des universités et écoles du coin comme les salariés d’Universal de la rue.

Copyright STEPHANIE BRANCHU/NETFLIX

Les pochoirs de C215 sur les boites à lettres ou les armoires électriques du 5eme arrondissement

J’ai découvert cet artiste majeur du street-art actuel un peu par hasard. Il est partout, il crève l’écran comme je m’en aperçois de plus en plus sur Instagram : une fresque d’Angela Davis à Val de Fontenay, dans ma ville, Louis XIV à Saint-Germain en Laye sur une armoire électrique quand je me promène, sur les boites aux lettres du 5eme arrondissement autour du Panthéon…

Mirabeau – C215 – Didier Plowy – CMN

Grâce à une émission littéraire aujourd’hui disparue (21cm sur Canal+, animé par Augustin Trapenard qui accueillait alors Pénélope Bagieu et ses Culottées), j’ai appris à apprécier autrement le Panthéon et sa belle perspective vers la Tour Eiffel et le jardin du Luxembourg.

Je trouvais que c’était un endroit vieillot et poussiéreux.

La récente cérémonie d’hommage à Joséphine Baker m’a définitivement fait changer d’avis. J’étais dans la rue ce jour-là avant l’arrivée du président de la République et c’était une belle fête internationale dans la rue Soufflot.

J’aurai aussi envie de vous citer la fontaine de la place Edmond Rostand et ses terrasses, la fontaine de l’Observatoire de Carpeaux mais ils sont à la frontière avec d’autres quartiers : Odéon, Montparnasse…

Notons que je me suis régalée en juillet à reprendre le bus 38 pour aller travailler le long du boulevard Saint-Michel. J’ai alors découvert sur le trajet un magnifique immeuble en briques, construit à la fin des années 1920. Il s’agit de l’institut d’art et d’archéologie. Une merveille architecturale !

Crédits photographiques : Marc Baronnet

Paris rive gauche est aussi splendide que la rive droite surtout entre le Panthéon et le musée du Luxembourg. Et enfin…

Mon bureau à l’Alliance biblique française.

Je travaille dans une chouette maison d’édition qui valorise la lecture de la Bible en français dans le monde entier. L’Alliance biblique française existe depuis 1818, elle possède une superbe bibliothèque historique de 3000 Bibles réunies sous le règne de Napoléon III pour préparer l’exposition universelle de Paris.

Notre directeur a eu beaucoup de goût pour redécorer cette ancienne petite usine dans un style à la fois industriel, art décoratif avec du velours, de beaux luminaires, des coussins et des affiches bien choisies. C’est un bonheur de travailler ici avec une équipe chaleureuse dans de beaux locaux à deux pas du Panthéon ensoleillé le matin.

Plus que jamais, malgré les confinements, les couloirs dénués d’humanité de Chatelet les Halles à l’heure de pointe, quinze années au rythme métro-boulot-dodo, plus que jamais, j’aime mon Paris !

Retrouvez ici mes meilleurs articles consacrés à Paris et à sa banlieue ici

Quitter Paris pour Fontenay sous bois.

-Une virée à Vincennes, le bois sacré en gaulois

-Le 7eme arrondissement tel que je le connais.

Pierre et sa montgolfière, un album jeunesse pour exprimer l’amour du Père à ses enfants, petits comme grands

Quand j’étais en maternelle (cette anecdote a bien trente ans bien tassés), un spectacle m’a marquée. C’était Leïla et la baleine par la compagnie des trois chardons. J’ai entendu récemment parlé de cette compagnie lors d’une interview de Papa situations alias Karim Mahfouf, marionnettiste de cette compagnie.

Pierre et sa montgolfière, c’est notre sortie événement de l’automne au bureau, aux éditions Scriptura.

Cet album m’a fait pensé à ce spectacle des trois chardons que j’avais vu enfant alors que le sujet n’est pas du tout le même. Mais ce sont des codes assez classiques des albums jeunesse en commun : les contes musicaux parlent aux enfants et aux parents de toutes les générations.

En librairie, il existe quelques albums qui parlent de la Bible et de la foi en Jésus. Je citerai les livres de Max Lucado mais j’aime par dessus-tout, ceux qui témoignent de l’amour de Dieu pour ces enfants. Les éditions Scriptura en ont publié deux : L’amour de Dieu dans mon coeur, Pierre et sa montgolfière.

Pierre est un orphelin qui vit dans une décharge malgré le rejet et l’abandon qui le font souffrir terriblement. Mais une invitation inespérée à rejoindre le pays des adoptés va lui réchauffer le cœur et l’aider à se sortir de son isolement pour vivre autre chose, quelque chose de beaucoup plus beau et beaucoup plus grand.

C’est un très beau conte musical à offrir à un enfant, les chansons sont belles et entrainantes. On peut les écouter en boucle en voiture, comme le font les enfants de tous nos collègues en ce moment. Ce livre peut également toucher les adultes qui ont besoin de guérison ou d’expérimenter l’amour du Père.

J’ai été élevée dans la foi chrétienne mais le catéchisme catholique n’était pour moi que pure culture générale. Dieu propose une relation personnelle à chacun de nous. Plus qu’un juge , c’est un ami, un Père qui nous connait depuis le premier jour, dans le ventre de notre mère…

J’offre donc ce livre à tous les anniversaires en ce moment. J’ai eu la chance de rejoindre à mes vingt-ans, une église de qualité qui insistait sur l’amour du Père. La religion n’a pas la même puissance, la même importance que la foi en Jésus.

Cet album jeunesse me fait penser aux chants Abba père et L’amour de notre Père du collectif Cieux ouverts. Il raconte l’histoire d’un petit orphelin qui vit dans une décharge. Cette histoire a germé dans l’imagination de son auteur Serge Hubert après un voyage humanitaire au Sénégal, quand il a rencontré de nombreux orphelins qui vivaient dans des conditions vraiment difficiles.

Cela m’a rappelé la lecture d’une série de livres puissants écrits par Heidi et Rolland Baker pour raconter leur mission au Mozambique auprès d’orphelins dans des décharges. Serge Hubert est une voix dans le paysage évangélique à découvrir, une pépite de la louange francophone contemporaine.

Grâce à cet album jeunesse, j’ai découvert les univers de Serge Hubert, l’auteur et Elvine, la dessinatrice. Ce beau travail éditorial est le fruit de celui de toute une équipe avec son éditrice Coraline Fouquet en tête. Les chansons ont été composées par Serge Hubert et mises en musique par David Prigent du groupe Antydot. L’histoire est racontée dans le CD audio par Thierry Kazazian et Sandrine Chansel.

A quand une captation vidéo de Pierre et sa montgolfière en DVD ?. J’irai bien revoir un spectacle comme ceux de la compagnie des trois chardons avec ma petite fille.

Retour sur mes derniers coups de cœur livres pour Noël :

Deux pieds en Afrique, journal d’une aventure humaine d’un couple au Cameroun

Mon challenge Inktober avec la Ze Bible NFC

Une chouette virée d’automne à Saint-Germain en Laye

Un samedi matin, nous nous sommes levés avec un entrain inhabituel pour sauter dans le RER A et aller gambader dans le domaine royal de Saint-Germain en Laye. L’endroit est loin (une heure de transports ) mais tellement beau….

Nous recommandons l’adresse si comme nous vous n’avez pas de voiture en région parisienne avec des enfants. C’est vraiment très pratique car le parc se trouve juste à côté du château et de la station de RER.

Il y a un immense parc avec une vue époustouflante sur Suresnes, le Mont Valérien, Paris au loin… Les pelouses sont très agréables et il y a des jeux pour enfants très bien conçus. Le centre-ville est très agréable pour flâner et aller au restaurant. Nous avons testé une crêperie dans le centre-ville avec notre amie Sarah, originaire de Saint-Germain en Laye comme Marie, il y a quelques années.

Nous aimons également le coin car nous avons fait le banquet de nos noces à Louveciennes, non loin de la fameuse machine de Marly pour nos photos. Cette fameuse machine révolutionnaire servait à alimenter les fontaines de Versailles grâce aux eaux de la Seine.

Louis XIV est omniprésent à Saint-Germain en Laye puisque c’est la ville où il est né en 1638. Il résidera dans ce château au début de son règne entre 1666 et 1682 avant de partir s’installer à Versailles, vivre la folie des grandeurs.

Evidemment, le château de Versailles est un joyau de l’architecture française, mais le château de Saint-Germain en Laye avait déjà beaucoup d’allure. Je lui trouve un petit air du château de Downtown Abbey au Royaume-Uni.

J’ai eu un coup de cœur pour ce pochoir de C215, reproduction d’un tableau connu de tous dans les manuels d’Histoire. Je trouve que Léonardo Di Caprio dans L’Homme au masque de fer, production hollywoodienne inoubliable des années 1990, joue très bien le monarque narcissique et autoritaire.

Décidément, C215 est omniprésent dans le street-art européen actuellement. Je vous prépare un article sur mon nouveau quartier de travail : Panthéon-Luxembourg et je tombe très souvent sur ses pochoirs dans le 5eme arrondissement.

J’ai d’autres adresses nature à vous donner dans les Yvelines : l’île des Impressionnistes à Chatou mais aussi l’île de la Grenouillère. Ce sont des anciennes guiguettes du 19eme siècle qui ont inspiré Monet, Renoir…

Avis à tous les aficionados du film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain…

Si jamais il pleut pendant votre visite, le château de Saint-Germain en Laye est un chouette musée archéologique, sauvé de la destruction par Napoléon III qui l’a transformé en musée.

Petite pensée pour la marraine de ma fille qui est venue nous voir en famille début novembre. Avec son mari et ses trois enfants, ils ont fait deux fois le musée d’histoire naturelle du jardin des Plantes. Respect !

Retrouvez-ici mes meilleurs articles consacrés à Paris et sa banlieue :

– Quitter Paris 20eme pour aller vivre à Fontenay-sous Bois

Mon 7eme arrondissement tel que je le connais

– Une virée à Vincennes, le bois sacré en gaulois !