A voir leurs mines réjouies de ce moment père-fille, visiblement ce n’était pas une corvée ni pour l’une ni pour l’autre. Pour moi, Guignol c’est l’un de ces personnages désuets des spectacles de Chantal Goya que je fuis à toutes jambes .
Quand j’étais petite, nous transitions en train entre Valence et la Seine Maritime , en taxi devant l’Olympia et le quartier de la Madeleine. Je voyais les affiches des spectacles de Chantal et je voulais faire comme les enfants de ma génération, ceux qu’on collait devant Dimanche Martin dans les années 1990.
Je voulais aller voir Guignol, Bécassine, Le chat botté et les lapins qui tuent des chasseurs…
Trente ans plus tard, je suis maman d’une petite fille d’une double culture franco-bulgare qui commence à avoir une vie sociale et culturelle parisienne : le zoo, les fêtes foraines, les musées et les spectacles…
Aller voir Guignol à trois ans, c’est être cultivé car Guignol, c’est plus de deux cent ans d’Histoire ! Il faut reconnaître à Chantal Goya et Jean-Jacques Debout cette intelligence de capter ces personnages qui parlent aussi bien aux parents qu’aux enfants. Guignol, c’est le patrimoine culturel français !
Guignol est né à Lyon en 1809. Le spectacle se déroule dans un castelet dont l’un des plus célèbres est celui du parc des Buttes-Chaumont dans le 19eme arrondissement de Paris.
Avant d’être marionnettiste, le créateur de Guignol : Laurent Mourguet était arracheur de dents sur la place publique. Il a crée un personnage iconique, habillé dans la tradition de la commedia dell’arte italienne. Le répertoire de Guignol est fortement inspiré par la manière de parler à Lyon.
Mais au delà du jeu de marionnettes et de l’histoire qui est racontée (Gnafron et Guignol qui se donnent des coups de bâton, ça va bien cinq minutes), c’est tout le décorum qui donne envie d’emmener ses enfants au théâtre … dans un jardin public.
Jeudi dernier, j’étais au jardin du Luxembourg en fin de journée avec mes collègues. Ce théâtre m’a pas mal impressionnée par sa grandeur.
C’est d’ailleurs une des attractions majeures de ce jardin public emblématique de la rive gauche parisienne. Dès l’entrée boulevard Saint Michel, les horaires de spectacles sont annoncées.
J’ai bien envie d’aller découvrir le spectacle dans le castelet des Buttes-Chaumont, visité par Guillaume Apollinaire et Pablo Picasso au début du 20eme siècle. Guignol est une vedette dans les squares des Champs-Elysées ou du 16eme arrondissement, au parc Floral de Vincennes ou encore au parc Montsouris. Bien évidemment, vous trouverez des représentations à Lyon : au parc de la Tête d’or par exemple. Mais pas de Guignol au parc Jouvet à Valence : trop petit et trop confidentiel…
Dans un prochain article, je vous parlerai de la tradition des poissons d’avril. Après deux ans de confinements successifs, comptez sur nous pour ne pas faire l’impasse sur cette tradition que j’aime tant !
Retrouvez-ici mes meilleurs articles des aventures rocambolesques d’une mère moderne !
J’étais très contente de mon titre sur le coup mais au fond est-ce qu’on apprivoise vraiment le deuil? Cela change de mes articles détente sur mes coups de cœur Netflix ou de mes balades dans Paris, n’est-ce pas ?
L’actualité est pesante : des dizaines de jeunes de mon âge meurent dans des bombardements en Ukraine, le coronavirus frappe n’importe qui, les procès pour rendre justice aux victimes de terrorisme comme le Père Hamel se succèdent, un acteur talentueux comme Gaspard Ulliel a bouleversé tout un pays en perdant la vie de manière totalement absurde sur une piste de ski familiale…
En 2022, malgré l’allongement de l’espérance de vie, nous avons réellement pris conscience que nous ne sommes pas éternels, que la vie est à chérir et à préserver.
Sans vouloir plomber l’ambiance, j’ai aimé cette lecture : Conversations sur la mort, et donc sur la vie pour la profondeur d’esprit qu’elle m’a apporté. Bien que j’avais de très mauvaises notes dans cette matière, je regrette qu’on ne dispense des cours de philosophie que seulement durant la terminale.
J’ai lu les livres de Thérèse Hargot sur l’engagement en général et je trouve que la philosophie est le meilleur des appuis pour appréhender nos relations affectives en général. Le deuil signifie la fin d’une relation entre deux personnes mais il n’empêche pas le souvenir, bien au contraire il le renforce.
C’est ma grand-mère Annette qui m’a éduquée au deuil. Je m’explique, elle vient du Pas de Calais, une région où subsiste de solides traditions liées aux enterrements. Elle m’a expliqué la mise en bière, la veillée des défunts, ce temps de latence où l’on prend le temps de faire ces adieux.
Ainsi alors que c’était le premier mort que je voyais (et pas des moindres, c’était de loin mon adulte préféré), j’ai pu tenir la main froide de mon grand-père et me rappeler tous mes souvenirs heureux avec lui : quand il m’a appris à nager à Méaudre ou son dernier Noël quand il me montrait ses livres d’école du lycée Stanislas dans les années 1950. Il s’énervait qu’on n’étudie plus autant qu’avant Victor Hugo, j’aimais ses emportements théâtraux…
C’est un rite de passage important qu’il ne faut pas négliger (le premier confinement a été le théâtre de moments terribles pour de nombreuses familles privées de cet aurevoir).
Je vois ce livre comme un baume pour le cœur de toutes ces personnes endeuillées par la pandémie (138 000 familles endeuillées depuis 2020) ou ceux qui souffrent de l’absence de proches depuis longtemps.
Ce livre interviewe vingt quatre témoins qui ont expérimenté le deuil dans un cadre familial et professionnel. Je connaissais déjà certains parcours comme ceux de Marion Muller-Colard ou Anne- Dauphine Julliand, Jacques Arènes… mais j’en ai découvert deux autres passionnants : ceux de Nicolas Schittulli, maître de cérémonie et celui de Micheline Claudion, addictologue et veuve de longue date…
J’aime les témoignages de professionnels qui accompagnent les familles dans cette épreuve. C’est d’ailleurs, le rôle du service catholique des funérailles qui édite cet ouvrage.
Ce livre sélectionne les entretiens recueillis dans l’émission du même titre sur Radio Notre-Dame. Il questionne les spiritualités bouddhistes, musulmanes et chrétiennes pour montrer combien la mort est porteuse d’une pédagogie de vie ( comme indiqué dans la 4eme de couverture).
Ce livre est très fluide à lire en raison de l’effort porté à la mise en page des chapitres dès la table des matières sous forme de citations des auteurs. C’est un livre très élégant dans sa maquette : une couverture forte et éloquente illustrée par un tableau d’Augustin Frison-Roche : La nuit est un songe VIII.
La lecture de ce livre a rempli son défi : c’est une lecture solaire, pas du tout lugubre. Même si j’ai beaucoup de mal avec les récits de décès d’enfants, j’ai eu envie de lire aussi Consolation d’Anne-Dauphine Julliand, après avoir regardé cette belle vidéo de présentation tellement sincère et sans pathos.
J’ai lu en préparant cet article que des députés avaient proposé de faire entrer le mot-valise « parange » dans le dictionnaire pour désigner un parent ayant perdu un enfant. Je suis convaincue de cette nécessité même si ce mot me parait trop connoté pour des parents sans religion. A vos réflexions, l‘Académie française !
Enfin, pour être tout à fait transparente avec vous, j’ai découvert ce livre dans le cadre de mon travail au service d’un diffuseur de livres religieux : Théodiff . Son auteur, Christian de Cacqueray est venu le présenter en réunion de travail pour préparer son office en librairie.
A travers ce livre de qualité qui plaît aux libraires compte tenu des derniers chiffres reçus, j’ai envie dans un prochain article de blog de vous raconter un peu les coulisses du lancement d’un livre avec ma propre expérience professionnelle dans les métiers du livre.
Retrouvez-ici d’autres articles de mon blog consacrés à la foi en Jésus.
Cette année particulièrement, j’ai vraiment hâte que l’hiver se termine, qu’on jette aux oubliettes nos masques et que le printemps reprenne tous ses droits. L’an dernier, la météo nous a bien arnaqué avec un printemps lamentable et un été passé inaperçu.
D’ici là, j’hiberne comme une vieille ourse sous ma couette avec de bonnes séries et de bons livres en attendant que mon balcon soit prêt pour de longues soirées à siroter des citronnades en contemplant les couchers de soleil avec mon mari. Tout un programme à venir !
Je me rends compte que mes collègues de bureau ont regardé les mêmes séries Netflix que moi en février, signe que c’était des bons moments de détente à partager avec vous sur ce blog !
J’ai un peu honte d’avouer que j’ai compté les jours jusqu’à la diffusion de la saison 2 le 4 février alors que je n’avais pas été tendre avec la saison 1 ici même ! Ah ces bons vieux cliffhangers, ils vous donnent envie de replonger la cuillère dans le pot de Nutella même quand vous êtes pas mal écœurée.
Alors je persiste, ce n’est pas à la hauteur de Call the midwife, The crown, Mes premières fois et Atypical. Mais c’est une petite série qui fait le job malgré ses longueurs dans les dialogues ou ces postures chrétiennes un peu trop identitaires.
J’aime suivre l’évolution de la vie de ces trois femmes, au fil de leurs soirées cocktails avec leurs tenues inspirantes pour Maddy et Helen, leurs intérieurs à la mode. C’est une vision un peu idéale de la petite ville du Sud des Etats-Unis, où racisme et délinquance semblent ne pas exister.
Comme dans la première saison, les adolescents de cette série ont l’air plus matures sentimentalement que leurs parents. Cette série montre des quadragénaires un peu blasées par leurs expériences conjugales bancales, elles rejettent les engagements sentimentaux au profit d’expériences ludiques et inédites tout en restant fleur bleue.
Mention spéciale au grand benêt qui sème des enfants partout dans la petite ville de Serenity. Cet épisode m’a vraiment sidéré, c’est l’un des grands points forts de cette saison. On aurait dit que la chanson Papaoutai de Stromae a été écrite pour lui.
Etre père est bien évidemment le thème central de cette deuxième saison, l’envie de maternité d’Helen l’illustre à la perfection. J’ai aussi bien aimé que la série développe la seconde chance que se donne le couple de Dana Sue et Ronnie. Cette chef cuistot est loin d’être un personnage que j’affectionne, la carapace qu’elle s’est forgée la rend assez antipathique. Mais ce revirement de situation est assez intéressant à suivre.
A l’ombre des magnolias est une adaptation littéraire d’une série de romans Arlequin où l’héroïne, Maddy, mère de famille admirable a une sacrée différence d’âge avec le coach Maddox, dixit Joëlle, mon homologue séries de filles. Pas sûr que j’aurais lu la série de romans tout de même.
Une fois A l’ombre des magnolias terminée, j’étais fort dépourvue. Heureusement, Netflix a fait jouer son redoutable algorithme avec Inventing Anna.
Au début, j’ai cru que c’était un documentaire (le générique me fait vaguement penser à la Joconde, va savoir pourquoi). J’avais lu l’histoire de cette fille, Anna Sorokin dans Elle dans quelques années. L’article décrivait bien le culot avec lequel elle avait arnaqué une bonne partie du gotha new-yorkais en devenant une amie bien fuyante quand il s’agissait de régler la note.
C’est une fiction librement adaptée d’une histoire vraie (c’est même mis en avant dans le générique à chaque épisode) en dix épisodes très bien structurés et tous aussi passionnants les uns que les autres. C’est une sacrée réussite tant les portraits psychologiques des personnages sont complexes et intéressants. Palme d’or à cette fameuse Anna qui fait froid dans le dos dans les trois premiers épisodes.
Elle se comporte vraiment mal avec Vivian, cette journaliste new-yorkaise qui s’intéresse à son histoire avec humanité mais aussi intérêt : avoir cet entretien exclusif lui permettrait de relancer sa carrière. C’est Vivian et Todd, l’avocat chargé de la défense d’Anna qui tiennent le beau rôle dans cette histoire.
Vivian est entourée d’une équipe de vieux routards de la presse qui vont lui donner un sacré coup de main. C’est cet hommage au journalisme d’investigation qui m’a plu dans cette série car les selfies d’une mondaine sur Instagram, ça va bien cinq minutes.
Copyright Nicole Rivelli/Netflix
C’est une série de grande qualité, très bien rythmée avec des retournements de situations passionnants. La roue tourne et les relations deviennent plus profondes quand Todd et Vivian prennent cette casse-pied de première sous leurs ailes. Car sous ses grands airs, c’est une gamine qui va se retrouver en prison une grande partie de sa vie, totalement abandonnée par ses parents restés en Allemagne.
J’ai été marquée par la scène où Todd fait la leçon à sa femme qui ne connait que le luxe et la vie facilitée par des parents présents dans son appartement de dingue à New-York : son dressing donne le vertige…
Cela a résonné avec l’une de mes lectures du mois : La villa aux étoffes, contribution de ma collègue Marine à notre future boite à livres au bureau qui verra bientôt le jour.
Malgré ses similitudes évidentes avec la série anglaise Downton Abbey, j’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman car il était bien écrit. Il réussit à montrer les rapports sociaux entre une jeune aristocrate et sa femme de chambre.
Elles ont parfois le même âge, imaginent comment elles pourraient devenir amies sans réaliser l’abyme sociétal qui les sépare.
Ce roman parvient à décrire ce thème incontournable de rapports sociaux entre maîtres et domestiques par des mots bien choisis, là où la série a moins de facilités sur grand écran. J’aimé que ce livre soit un gros pavé avec des rebondissements. Le fait que l’histoire se passe dans une usine de tissus en Allemagne juste avant la première guerre mondiale était un bon prétexte pour donner de la profondeur au récit.
La petite échappée dans le Montmartre des avants-gardes en 1914 à Paris m’a beaucoup plu même si c’était un peu tiré par les cheveux. Le personnage de Katharina, la plus jeune des filles de la famille est passionnant. On a envie de la secouer comme un prunier pour lui dire « Mais reviens sur terre, rends toi compte de la situation dans laquelle tu te mets au lieu de rêvasser à ce point ».
La sœur ainée, Elisabeth, est totalement aigrie car la nature ne l’a pas dotée du même physique et donc elle est dans le contrôle permanent pour ne pas perdre la face. Un roman un peu profond sur le plan psychologique et me voila ravie !
Je ne sais pas encore si je lirai la suite (c’est un peu des romans à l’eau de rose quand même malgré la dimension historique). Il y a trois autres tomes à lire en attendant la sortie du second volet de Downton Abbey.
Lire la suite de La villa aux étoffes sera toujours une meilleure détente que le roman La colline aux esclaves édité par Charleston. Ce roman qui raconte les pulsions meurtrières des maîtres sur leurs esclaves noirs quand ils avaient un pet de travers m’a donné des cauchemars. J’ai vite abandonné cette lecture même si la force des mots pour traduire l’horreur m’a épatée.
D’autres romans et séries que je vous conseille dans le blog pour attendre l’arrivée du printemps :
Le premier producteur de fromages du 9-3 est l’un des meilleurs potos de mon frère depuis le lycée. Il s’appelle Xavier et s’est reconverti fromager après une carrière à parcourir les hypermarchés français pour un grand groupe américain spécialisé dans l’industrie de l’hygiène et des cosmétiques.
Il a ouvert sa fromagerie urbaine en octobre 2021. Son pari a rapidement suscité l’engouement sur les réseaux sociaux. Xavier s’est appuyé sur une fidèle communauté de followers à qui il racontait l’histoire d’un fromage par jour sur Instagram. Puis il a mené une campagne de crowdfunding pour créer son commerce
Ce projet rencontre son public car il répond à bon nombre d’aspirations de consommateurs et d’entrepreneurs : privilégier les circuits courts quand on en a sa claque des supermarchés impersonnels où l’on ne sait pas si ce que l’on trouve dans son assiette n’a pas traversé la moitié de l’Europe par exemple.
Au départ, je reconnais que j’ai trouvé l’idée saugrenue. Mais le gars ne vient pas de nulle part, il connait les rouages de la grande distribution. Et surtout il a fait de sa passion, son métier. Cette dimension affective se ressent dans ses stories Instragram.
Son aventure entrepreneuriale m’a intéressée car récemment, j’ai pris le chemin contraire. Après dix ans derrière la caisse d’une librairie, je m’occupe de la diffusion de livres à une échelle industrielle. C’est à dire que je ne vois pas physiquement les produits que je vends. Je comprends tout à fait le sens de toutes ces reconversions professionnelles de cadres dans les métiers de bouche ou dans le domaine de l’épicerie fine.
Dans un commerce, on rencontre directement ses clients et on sait rapidement nos produits plaisent et pourquoi. Xavier a eu la bonne idée d’organiser son espace de vente attenant à son atelier de production de 75m² pour que les clients puissent voir la fabrication de leurs fromages. La pâtisserie Aux merveilleux de Fred a adopté la même stratégie gagnante.
Nous avons pu goûter un claquos de Saint Ouen, un pavé des Puces et surtout un excellent yaourt vanille. Le lait est collecté deux fois par semaine à moins de cent kilomètres de Fromaville dans un utilitaire-citerne chez des agriculteurs bio. Avec ces récoltes de lait, il produit 400 fromages.
Le claquos était vraiment délicieux, ma collègue Joëlle qui vient de Saint-Denis m’a dit que c’était un fromage connu dans le département. Mais j’ai moins aimé le pavé. Les yaourts étaient vraiment savoureux, nous allons y retourner pour tester d’autres parfums car bien sûr ma fille a adoré !
Une marque moderne qui s’appuie sur le passé
Cela m’a rappelé un de mes devoirs d’anthropologie qui portait sur les décors de commerces alimentaires parisiens entre 1850 et 1914 : Avant le supermarché, le décor du magasin alimentaire était un art. J’ai découvert qu’il y avait des laiteries à proximité de Paris dans les petits villages qui seront annexés après 1860 ou que le lait était convoyé par chemin de fer.
Les boulangeries, crèmeries ou encore charcuteries ornaient leurs devantures de panneaux peints et fixés sous verre, autant d’images d’Epinal pour rappeler les origines paysannes des Parisiens qui se sont massivement exilés en ville.
Fromaville s’est fondé sur l’histoire industrielle de Saint-Ouen comme ancrage de son identité. Un commerce, c’est comme une personne, on aime savoir d’où elle vient et les valeurs qu’elle porte. Ce sont les clés du succès du storytelling sur Instagram.
L’identité visuelle des produits Fromaville (la vitrine, le logo sur les sacs en papier, les étiquettes des fromages) a été confiée à l’agence de design Saguez et partners.
L’emplacement de la boutique n’a pas été non plus choisie au hasard. Fromaville se situe dans le quartier des Docks à Saint-Ouen. L’arrivée de la ligne 14 du métro parisien attire les familles et les jeunes actifs (ceux qu’on qualifie avec caricature de « bobos ») qui veulent vivre dans plus grand.
Je parie que Fromaville parviendra à réunir une clientèle de trentenaires qui aime préparer son apéro du week-end entre copains et une clientèle plus âgée et retraitée qui prend soin de choisir sa meilleure viande, son fromage et son pain comme sur l’esplanade de Maubert Mutualité ou place Gambetta dans le 20eme arrondissement.
Quel que soit son âge, le Français type comme vous et moi est un épicurien qui aime le bon pain, le bon vin et le bon fromage. C’est cliché à fond mais ce n’est pas près de changer. Son témoignage a fait l’objet d’un article de qualité dans Les échos, que je vous partage ici.
Fromaville, 10 rue des Bateliers, 93400 Saint Ouen. Ouvert du mardi au samedi.