Retour sur une première année d’école inoubliable chez les tout-petits

La fin de l’année scolaire arrive à grands pas et je suis nostalgique. Non pas que l’année fut de tout repos entre fermetures de classe covid, arrêt maladie des enfants, des enseignants et des ATSEM mais on a vécu plein de beaux souvenirs qui nous ont aidé à tenir bon face à cette pandémie à rallonge.

Devenir élève dans un groupe d’enfants du même âge.

Trente ans plus tard, j’ai renoué avec la magie de la maternelle, modèle éducatif que l’on nous envie dans le monde entier. Il se trouve que je suis moi même allée comme mon frère cadet en toute petite section de maternelle en courant, il parait. Ma fille n’a jamais trainé les pieds pour aller à l’école ou au centre de loisirs de toute l’année.

Grâce au blog de Toute mon année, nous avons pu suivre les évolutions de notre petite fille avec un album photo ramené à la maison à chaque vacances pour enrichir son vocabulaire et formuler ses phrases. Cette année, j’ai découvert un concept révolutionnaire : la motricité fine ou comment muscler les doigts des petits pour qu’ils deviennent de plus en plus agiles de leurs mains. Cela aura une incidence déterminante pour tenir un stylo par la suite.

Je suis allée me renseigner sur le net pour comprendre le programme pédagogique de la toute petite section. Et là, j’ai compris pourquoi la maîtresse demandait aux parents de ramener des fruits (pour apprendre leurs noms), pourquoi ils observaient des coccinelles et des escargots. Se tenir assis sur un banc pour écouter l’histoire lue par la maîtresse est un long processus qui s’acquiert au fil de l’année.

D’ailleurs, la classe de toute petite section n’est pas du tout organisée comme celle de petite section. Il y a plus d’espace pour le jeu. J’ai hâte de découvrir le programme éducatif de l’année prochaine, comme la saison 2 d’une bonne série.

Il faut dire que Karine, la maîtresse de ma fille a un vrai talent de storytelling pour raconter la vie de sa classe à travers le blog et ses parutions hebdomadaires. J’ai observé la manière dont les institutrices et les ATSEM accueillent les enfants pour les accompagner dans leurs différentes personnalités à s’adapter à la vie en collectivité.

C’était des moments de grâce quand ma fille me sortait un couplet de chanson apprise à l’école, comme ça au beau milieu d’une conversation…

D’ailleurs, la plupart de ces cantines, ce sont les animatrices du centre de loisirs : Kandia, Fathma et Christelle qui les ont apprises à ma fille le mercredi ou alors au moment des repas ou le départ à la sieste.

Le cadeau bonus : le centre de loisirs

Le centre de loisirs a été une magnifique expérience de sociabilisation pour ma fille. Les animateurs et elle ont eu un crush réciproque dès le premier jour. Aucun temps d’adaptation. Du haut de ses deux ans et demie, elle a fait une première journée complète alors qu’elle ne connaissait personne et qu’elle était la plus petite.

Cela a marché car les animateurs du centre de loisirs sont présents toute la semaine à l’école au moment du repas, de la sieste et du goûter. Les enfants qui fréquentent le centre de loisirs ont leur propre vie sociale, ils me saluent même dans la rue.

Ils ont fait des tas de sorties intéressantes dans les parcs du Val de Marne ou de Seine Saint Denis grâce à des moyens financiers exceptionnels de la mairie. Sans que nous ne déboursions rien. Immense gratitude de voir comment sont employés une partie de nos impôts locaux, pareil pour l’école entièrement rénovée.

La kermesse de fin d’année

C’était un moment de communion scolaire très attendu par les enseignants après une ou deux années troublées par l’épidémie. Je me suis régalée à filmer ma petite fille qui avait préparé une chorégraphie avec ses vaillants et dévoués animateurs de centre de loisirs.

Nous formons une communauté scolaire malgré nos couleurs de peau, nos milieux sociaux différents… La France actuelle n’est pas si divisée que cela quand elle chérit tout ce qui fonctionne bien : le droit à l’éducation, l’accès à la culture sur un air de Soprano et des Jackson five.

Cette kermesse m’a fait un bien fou pour mettre un gros scud à cette pandémie et ce contexte idéologique bien lourdingue.

Je voulais pas plomber l’ambiance avec cet article mais force est de constater (comme l’a fait Marie-Aude Murail au dernier festival du livre) que les enseignants débutants comme confirmés, souffrent un max actuellement. Notre rôle de parents est de les encourager et de leur montrer de la gratitude pour le superbe travail d’éducation qu’ils accomplissent chaque jour.

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