Maternité

Regarder une image, c’est aussi apprendre à lire

La rentrée scolaire s’est relativement bien passée même si la rhinopharyngite est venue se taper l’incruste la deuxième semaine.

Nous avons appréhendé la rentrée un peu trop confiants tant notre fille était dans son élément dans sa classe de toute petite section et au centre de loisirs l’an dernier.

J’ai réalisé que les rentrées suivantes étaient source de frustration même pour les élèves de maternelle : mécontentement que les copains de l’an dernier soit dans une autre classe, perdre ses repères au porte manteau et au dortoir alors que les lieux sont les mêmes, apprivoiser la maîtresse quand l’ancienne est dans la classe d’à côté…

Heureusement, tout s’est bien passé grâce au grand professionnalisme et l’écoute des maîtresses et de la directrice. J’ai beaucoup aimé la réunion des parents avec la maitresse. Ma fille est désormais en petite section, elle va apprendre l’alphabet et à écrire son prénom cette année, reconnaître le prénom des copains aussi.

Une grande attention va être portée au livre et à la lecture, ce qui me fait sacrément plaisir en étant une ancienne libraire ! Alors j’ai voulu partager nos coups de cœur livres et dessins animés.

Chez nous, il n’y a pas de télévision mais un vidéoprojecteur pour regarder des dessins animés ensemble. C’est un moment de partage et de transmission où l’on replonge dans ses souvenirs d’enfance…

Ana Ana, Dominique Roques et Alexis Dormal (mère et fils), éditions Dargaud, 20 tomes , 7€95

Cette pépite a été une découverte grâce à un cadeau d’anniversaire de Marraine (Rebecca, reconnaissance éternelle !) Ana Ana est la petite sœur du célèbre Pico Bogue. C’est une petite fille très volontaire et très chevelue qui entraine toute sa galerie de doudous dans ses aventures. On se marre bien quand ma fille récite le nom des doudous…

Au début, j’étais très sceptique car je trouvais le dessin à l’aquarelle vraiment trop classique mais ça fonctionne vraiment bien. Ana Ana me fait penser aux aventures du Petit Nicolas de Sempé et Goscinny par les thèmes intemporels que cette première BD traite !

Dans un autre genre de dessin très classique à l’aquarelle :

Ernest et Célestine, série de 26 épisodes diffusés sur France 5 depuis 2017

Nous avons découvert ce dessin animé pas tout à fait inconnu chez Ugo et Ellyse cet hiver, à la télévision en Suisse. Une série jeunesse scénarisée par Daniel Pennac, c’est forcément bien ! A l’origine, Ernest et Célestine c’était une série d’albums jeunesse crée par Gabrielle Vincent en 1981.

On aime beaucoup la poésie de cet univers hors du temps, l’amitié un peu à contre courant entre cet ours et cette souris. Les dialogues sont très psychologues car ils n’éludent pas les petites rivalités, les défauts et les qualités des personnages. La petite souris Célestine est très perspicace, c’est un vrai petit leader qui réconcilie les autres et dénonce les injustices. Et puis surtout, il y a cette musique folklorique venue de Charabie…

Petit ours brun 3D sur Youtube : 98 000 abonnés dont moi !

J’ai une tendresse toute particulière pour lui car c’est le premier dessin animé que nous avons montré à notre fille. Je l’ai choisi car c’est ce que j’aimais quand j’avais son âge et qu’il y a plein de produits dérivés dans la presse et les magasins de jouets.

Je me suis d’ailleurs bien galérée à trouver les petites figurines. Petit ours brun existe depuis 1975, sa créatrice Claude Lebrun est décédée mais c’est toujours son illustratrice des débuts, Danièle Bour qui continue l’aventure. Ma collègue Laurène m’a donné un ancien album qui deviendra collector chez nous. Pour le dessin animé, je préfère vraiment la version 3 D qui date de 2017. Les dessins sont agréables à regarder, une grande attention est portée à la bande sonore et musicale qui rythme le dessin animé…

Mon amour, collection Grandir avec Archibald, Astrid Desbordes et Pauline Martin, Albin Michel jeunesse, 9.90€

Encore un beau cadeau de Marraine. J’ai vraiment aimé le propos de ce livre qui parle d’amour inconditionnel, de non possession avec du beau dessin qui parle à tous. J’ai découvert au dernier festival du livre de Paris à quel point Archibald était populaire, je l’ai aussi retrouvé à la maison de la presse du Touquet.

Et vous quels sont les dessins animés et les livres jeunesse que vous avez découvert ou que vous avez envie de transmettre à vos enfants ?

Retrouvez ici mes chroniques autour de la parentalité :

Des gigoteuses à la pelle

Dormir comme un marin du Vendée globe quand on devient parent

Décorer une chambre de bébé sur le thème de la forêt

Lifestyle

J’ai fait Pékin Express en solo… je suis allée en train puis en voiture puis à pied au Touquet !

Il y a des expériences un peu dingos que j’aime tenter. Depuis que je suis maman, cela ne m’arrive plus de partir en week-end toute seule. Je voulais partir avec deux copines mais nos agendas ne se sont pas coordonnés.

Mais je voulais absolument boucler ce bel été par un dernier salut à la mer, sa vue me ressource tellement.

J’aime le Touquet car c’est le berceau de la famille de ma mère. Mes grands-parents sont enterrés à Montcavrel, à quinze kilomètres de la fameuse Canche, la rivière qui sépare Etaples du Touquet.

Le coin de détente de mon grand-père pécheur, à égalité avec le plongeoir du Touquet, où il faisait rigoler les filles dans les années 1950.

Je vous recommande Merlimont, une petite ville familiale où l’on mange d’excellentes moules frites.

Donc, je suis partie en week-end samedi dernier, quand le monde entier pleurait la reine d’Angleterre, aux kiosques à journaux, gare du Nord. La météo annonçait des averses, il a fait un temps superbe. Heureusement, vu les péripéties que j’ai vécu.

Je garde une dent contre la SNCF et la mairie du Touquet qui organisent n’importe comment les navettes vers la gare d’Etaples. J’avais déjà vécu ce genre de désagrément en famille en juin 2020 et cela devient vraiment lassant.

La prochaine fois, j’irai à Trouville , véritable station de métro parisienne dans le Calvados. Je me demande même si ce n’est pas fait exprès pour décourager les voyageurs sans voiture.

J’ai pu compter sur la gentillesse d’une dame et sa fille qui m’ont conduite jusqu’à l’aéroport à l’entrée du Touquet pour reprendre la navette. Seulement la prochaine était prévue dans seulement deux heures. Alors, j’ai pris ma valisette à deux mains pour parcourir les 3 kilomètres qui me séparaient du centre-ville.

Au début, c’était une ballade plaisante au milieu de splendides résidences secondaires aux volets clos, dans la pinède et les feuilles mortes qui annonçaient l’automne. Mais passé le rond-point du musée du Touquet, j’en ai quand même eu ma claque.

Heureusement, mon hôtel se situait à 50 mètres du front de mer et du mini-golf. Pour la modique somme de 90€, j’ai eu droit à une chambre individuelle dans une auberge de jeunesse un peu défraichie. J’hésite encore à vous conseiller l’endroit car se sécher avec les draps et les taies d’oreiller, c’était un peu light comme prestations hôtelières…

Le lit n’était pas très bon, les prestations étaient très rudimentaires pour le prix payé, les cloisons étaient fines comme du papier à cigarette (j’ai même entendu le voisin ronfler)… Mais la plage était là, toute proche. Car c’était vraiment pour elle (et faire les magasins) que je suis venue !

L’après-midi, je me suis régalée à déambuler dans les rues du centre-ville, à flâner dans les magasins de fringues et de décoration rue Saint-Jean… Cela me fait bien marrer de rentrer dans les magasins qui vendent des spa et des jacuzzis pour résidences secondaires.

Je crois que mon mari est presque ok pour notre retraite. Les commerçants sont très sympathiques dans l’ensemble même si on sentait bien que la saison était bien finie.

Le meilleur moment du week-end a été la fin de journée sur le front de mer. Le mini golf est vraiment un bon spot le samedi soir pour boire un verre avec ses amis. Je suis allée manger une bonne entrecôte sur la terrasse de l’Enduro à coté du fameux Aqualud dont le sort est en suspens.

L’esplanade qui donne sur le club de plage Joie de vivre est vraiment un bel endroit le soir, même si c’est beaucoup moins animé que la rue principale de Sozopol, en Bulgarie.

Le lendemain, la journée est passée assez vite. Je me suis régalée avec un bon film Le tigre et le président avec Jacques Gamblin et André Dussolier. La caissière du cinéma Les trois as était très accueillante, le cinéma était très chic.

Les prix concurrençaient ceux de la capitale : 10.30€ l’après midi mais le prix de la séance du matin était correct.

Le Touquet est une charmante bourgade de 4200 habitants à l’année. Cette station réputée attire plus de 250000 habitants en pleine saison, dont une clientèle majoritairement anglaise depuis ses origines au 19eme siècle. D’ailleurs, la ville a décidé il y a quelques jours de rebaptiser son aéroport en hommage à Elisabeth II.

La fin du voyage a été ternie par un sacré stress de ne pas avoir de navette pour reprendre le train. Les horaires donnés par l’office de tourisme n’étaient pas les bons et les taxis étaient tous pris d’assaut. Heureusement, la navette est arrivée à l’heure indiquée sur l’abribus et j’ai pu compter sur la solidarité de deux jeunes touristes belges qui m’ont filé 1 euro pour pouvoir la prendre.

Car bien évidemment, je n’ai jamais de cash, pensant que le sans contact est répandu partout.

Finalement, ce week-end en solo était une bonne expérience pour me rappeler mes qualités de débrouillardise et d’improvisation car c’est toujours mon mari qui organise les checkings et autres organisations de nos voyages. J’ai réussi Pékin express au Touquet mais la prochaine fois cela sera en duo avec mon numéro complémentaire !

Retrouvez-ici mes derniers carnets de voyages sur le blog :

– Un air de vacances début juin à Marseille

Voyage à Bern, au pays des ours

-Deauville / Trouville, le 21eme arrondissement parisien

Séries

Se détendre en Californie grâce aux séries Netflix…

Cet été, je me suis régalée avec deux séries Netflix dont j’attendais la suite avec impatience : Virgin river saison 4 et Never I ever saison 3. Malgré quelques longueurs, j’ai passé un bon moment de détente cet été, excellent échappatoire face à la canicule.

Regarder Virgin River sous un bon plaid avec un petit chocolat quand l’été finit…

La saison 3 m’avait moyennement emballée. Cette histoire d’embryons congelés, fruits du couple de Mel et de son mari décédé me paraissait totalement déjantée. Cela pose des questions déontologiques sur le plan éthique et dans le processus de deuil.

Copyright Netflix

Heureusement, tout rentre dans l’ordre au fil de la saison 4 et d’autres thématiques sont abordées : la rédemption dans le couple de Bree et Brady, la vulnérabilité de Hope après un accident de voiture, le stress post-traumatique des vétérans d’Afghanistan…

Tous les acteurs jouent bien même ceux qui m’énervent un peu avec leurs bons sentiments et leur patriotisme. Cette saison était passionnante à suivre avec de nombreux rebondissements et bien entendu deux bons vieux cliffhangers pour le prix d’un…

J’aime beaucoup cette série pour les beaux paysages naturels de cette série censée se dérouler dans la Californie montagneuse mais qui a été tournée au Canada… J’aime bien les terrasses de leurs petits chalets cocooning et particulièrement le personnage de Mel. Elle est attachante, authentique à mille lieux de l’héroïne inexpressive et un peu distante de la série Chesapeake shores.

Autre série contemporaine qui se déroule également en Californie, Never I ever. J’aime bien Mel mais encore Devi, la jeune lycéenne d’origine indienne, complètement barrée. Elle est drôle, d’un tempérament primesautier qui me parle beaucoup… Bon, elle fait un peu trop valser ses petits copains avec ses sautes d’humeur et ses doutes.

Se bidonner avec Trent, Eleanor, Ben, Paxton, Devi… dans Never I ever

J’aime beaucoup les scènes où on la voit en entretien thérapeutique avec sa thérapeute. Devi a seize ans, elle vient d’une famille indienne fidèle à ses traditions.

Son papa est mort brutalement alors qu’il était dans la fleur de l’âge, d’une crise cardiaque pendant un récital de musique à son lycée. C’est une série à la fois drôle et profonde qui parle du deuil, de l’engagement.

Copyright Netflix

La saison 3 parle beaucoup de leur orientation universitaire. Ils se mettent une sacrée pression pour la suite à l’image de Ben mais aussi de Paxton. C’est de loin mon personnage préféré. L’épisode où il présente des excuses à chacune de ses ex qu’il a ghosté est savoureux.

C’est lui qui évolue le plus vite alors que Devi dégringole et papillonne sur le plan sentimental. Ce sont ses doutes qui font le sel de cette série.

La relation avec sa maman évolue positivement. Sa mère était vraiment tyrannique avec elle dans la première saison. Sans vouloir spoiler la fin de la série, mère et fille vont faire preuve de solidarité quand une nouvelle amie qui n’avait pas de si bonnes intentions que ça, va cataloguer Devi dans la case « fille à problèmes ».

J’aime cette série pour ses démonstrations d’amitié, d’amour et de solidarité entre les personnages.

Dans les temps actuels, cela ne fait pas de mal…

Retrouvez-ici mes précédents articles sur mes séries Netflix préférées :

Un hymne à l’amitié envers et contre tout : Toujours là pour toi

-Grace et Frankie, les seniors crèvent l’écran

Charlie monte le son ! Un baby-sitter moderne pour recadrer une petite fille désœuvrée