J’ai fait Pékin Express en solo… je suis allée en train puis en voiture puis à pied au Touquet !

Il y a des expériences un peu dingos que j’aime tenter. Depuis que je suis maman, cela ne m’arrive plus de partir en week-end toute seule. Je voulais partir avec deux copines mais nos agendas ne se sont pas coordonnés.

Mais je voulais absolument boucler ce bel été par un dernier salut à la mer, sa vue me ressource tellement.

J’aime le Touquet car c’est le berceau de la famille de ma mère. Mes grands-parents sont enterrés à Montcavrel, à quinze kilomètres de la fameuse Canche, la rivière qui sépare Etaples du Touquet.

Le coin de détente de mon grand-père pécheur, à égalité avec le plongeoir du Touquet, où il faisait rigoler les filles dans les années 1950.

Je vous recommande Merlimont, une petite ville familiale où l’on mange d’excellentes moules frites.

Donc, je suis partie en week-end samedi dernier, quand le monde entier pleurait la reine d’Angleterre, aux kiosques à journaux, gare du Nord. La météo annonçait des averses, il a fait un temps superbe. Heureusement, vu les péripéties que j’ai vécu.

Je garde une dent contre la SNCF et la mairie du Touquet qui organisent n’importe comment les navettes vers la gare d’Etaples. J’avais déjà vécu ce genre de désagrément en famille en juin 2020 et cela devient vraiment lassant.

La prochaine fois, j’irai à Trouville , véritable station de métro parisienne dans le Calvados. Je me demande même si ce n’est pas fait exprès pour décourager les voyageurs sans voiture.

J’ai pu compter sur la gentillesse d’une dame et sa fille qui m’ont conduite jusqu’à l’aéroport à l’entrée du Touquet pour reprendre la navette. Seulement la prochaine était prévue dans seulement deux heures. Alors, j’ai pris ma valisette à deux mains pour parcourir les 3 kilomètres qui me séparaient du centre-ville.

Au début, c’était une ballade plaisante au milieu de splendides résidences secondaires aux volets clos, dans la pinède et les feuilles mortes qui annonçaient l’automne. Mais passé le rond-point du musée du Touquet, j’en ai quand même eu ma claque.

Heureusement, mon hôtel se situait à 50 mètres du front de mer et du mini-golf. Pour la modique somme de 90€, j’ai eu droit à une chambre individuelle dans une auberge de jeunesse un peu défraichie. J’hésite encore à vous conseiller l’endroit car se sécher avec les draps et les taies d’oreiller, c’était un peu light comme prestations hôtelières…

Le lit n’était pas très bon, les prestations étaient très rudimentaires pour le prix payé, les cloisons étaient fines comme du papier à cigarette (j’ai même entendu le voisin ronfler)… Mais la plage était là, toute proche. Car c’était vraiment pour elle (et faire les magasins) que je suis venue !

L’après-midi, je me suis régalée à déambuler dans les rues du centre-ville, à flâner dans les magasins de fringues et de décoration rue Saint-Jean… Cela me fait bien marrer de rentrer dans les magasins qui vendent des spa et des jacuzzis pour résidences secondaires.

Je crois que mon mari est presque ok pour notre retraite. Les commerçants sont très sympathiques dans l’ensemble même si on sentait bien que la saison était bien finie.

Le meilleur moment du week-end a été la fin de journée sur le front de mer. Le mini golf est vraiment un bon spot le samedi soir pour boire un verre avec ses amis. Je suis allée manger une bonne entrecôte sur la terrasse de l’Enduro à coté du fameux Aqualud dont le sort est en suspens.

L’esplanade qui donne sur le club de plage Joie de vivre est vraiment un bel endroit le soir, même si c’est beaucoup moins animé que la rue principale de Sozopol, en Bulgarie.

Le lendemain, la journée est passée assez vite. Je me suis régalée avec un bon film Le tigre et le président avec Jacques Gamblin et André Dussolier. La caissière du cinéma Les trois as était très accueillante, le cinéma était très chic.

Les prix concurrençaient ceux de la capitale : 10.30€ l’après midi mais le prix de la séance du matin était correct.

Le Touquet est une charmante bourgade de 4200 habitants à l’année. Cette station réputée attire plus de 250000 habitants en pleine saison, dont une clientèle majoritairement anglaise depuis ses origines au 19eme siècle. D’ailleurs, la ville a décidé il y a quelques jours de rebaptiser son aéroport en hommage à Elisabeth II.

La fin du voyage a été ternie par un sacré stress de ne pas avoir de navette pour reprendre le train. Les horaires donnés par l’office de tourisme n’étaient pas les bons et les taxis étaient tous pris d’assaut. Heureusement, la navette est arrivée à l’heure indiquée sur l’abribus et j’ai pu compter sur la solidarité de deux jeunes touristes belges qui m’ont filé 1 euro pour pouvoir la prendre.

Car bien évidemment, je n’ai jamais de cash, pensant que le sans contact est répandu partout.

Finalement, ce week-end en solo était une bonne expérience pour me rappeler mes qualités de débrouillardise et d’improvisation car c’est toujours mon mari qui organise les checkings et autres organisations de nos voyages. J’ai réussi Pékin express au Touquet mais la prochaine fois cela sera en duo avec mon numéro complémentaire !

Retrouvez-ici mes derniers carnets de voyages sur le blog :

– Un air de vacances début juin à Marseille

Voyage à Bern, au pays des ours

-Deauville / Trouville, le 21eme arrondissement parisien

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