Un article dans La Vie, source de nouveaux défis…

En janvier, j’ai eu la joie d’être interviewée par le magazine La vie pour un dossier autour du Carême. La pratique quotidienne du Bible journaling les intéressait beaucoup comme une manière de se nourrir de la Bible surtout en ces temps incertains.

Je suis une grande lectrice de ce magazine notamment pour les chroniques Psychologie de leur expert Jacques Arènes. C’est un magazine de qualité au ton et à la maquette moderne qui existe depuis 1945. J’aime beaucoup la presse écrite et comme je n’ai pas voulu me lancer dans une carrière de journalisme, je trouve mon compte avec mon blog.

Voici les deux extraits de l’article papier et web. Je me suis lancée pour l’occasion dans un nouveau défi : monter ma propre chaîne Youtube car montrer son carnet avec ses dessins en vidéo c’est beaucoup plus parlant.

Ce n’était pas de la tarte rien que pour installer le lieu de tournage (merci aux conseils avisés du bon Samuel, le youtubeur de la famille) mais je suis contente de m’être lancée : à moi les vlogs de voyages, les haul en folie… Youtube est ma nouvelle télévision et cela me paraissait être un bon relais de mon blog écrit.

Autre défi de taille de cette année : proposer des ateliers collectifs de Bible journaling quand les péripéties de Coco le virus seront derrière nous. J’ai différentes pistes à Paris ou en France.

Si ce type d’ateliers vous intéresse, je vous invite à me contacter dans le formulaire de contact du blog.

Trois chaînes Youtube qui vont transformer ta conception de l’église le dimanche matin.

Pour moi, le dimanche est le meilleur de la semaine. Cela n’a pas toujours été le cas quand ma mère nous traînait à la messe alors qu’on avait envie de regarder Mariés deux enfants sur M6 (vu la médiocrité de la série, nous étions vraiment deux enfants perdus). Puis, un jour à la sortie de l’école, la femme du pasteur nous a invité à venir au culte réformé et c’était la fête ! Les chants étaient joyeux et vivants, on n’obligeait pas les enfants à se lever et s’assoir pendant un moment interminable. Adieu Al Bundy !

Après le bac, je suis partie vivre à Paris. Pendant huit ans, j’ai habité dans une chambre de bonne de 12m² avec peu de sorties étudiantes mondaines mais tellement contente d’aller à l’église le dimanche matin. Dans mon église, je rencontre des gens de tous les âges, tous les milieux sociaux, toutes les cultures… et ça vaut sacrément le coup de se lever le dimanche matin.

La révolution numérique dans les églises du monde entier depuis mars 2020.

Pendant le confinement de mars, j’ai réalisé que c’était vraiment le culte qui me manquait dans ma semaine. En moins d’une semaine, les églises ont dû se renouveler radicalement pour faire face à cette situation inédite.

Le culte en ligne de l’église MLK de Créteil et les prédications de son pasteur principal Ivan Carluer.

Cette église qui compte plus d’un millier de membres venus de toute l’Ile de France a totalement rénové son format en devenant une véritable émission : MLK chez vous. J’attend chaque nouvel épisode le dimanche soir tant l’approche est originale et percutante : des équipes de louange toutes aussi talentueuses les unes que les autres, des interviews sur des canapés pour donner toute leur place à des témoignages forts. A un moment de ma vie, j’ai eu un sacré coup de mou qui heureusement a duré moins de deux mois et s’est miraculeusement résolu par la grâce de Dieu ( j’ai pu signer le CDI que l’on m’avait promis).

La série de trois messages du pasteur Carluer sur la charge mentale à partir de l’histoire de Moïse m’a redonné courage et foi. Ce pasteur a un vrai don pour sonder la psychologie des personnages bibliques, la mettre en scène et nous faire comprendre que les préoccupations premières des hommes et femmes de la Bible ne sont pas bien éloignées des nôtres.

Le culte en ligne de l’église M de Valence et la prédication de Noël de Jérémie Chamard, l’un des pasteurs de l’église.

Je viens de Valence et pourtant j’ai beaucoup tardé avant de visiter cette église extraordinaire. J’aime beaucoup son architecture en bois très chaleureuse, décorée avec goût selon les codes modernes. Elle compte plus de 700 membres dans tout le bassin valentinois, un territoire très évangélique sur la route prise par les Huguenots au 17eme siècle pour fuir les guerres de religion en Suisse et en Allemagne.

J’aime beaucoup les messages de leurs pasteurs. Ils n’ont pas toujours un rôle facile avec leurs messages qui doivent être à la fois pédagogues, aimants tout en dérangeant notre petit confort d’esprit avec des remarques un peu poil à gratter mais très utiles pour évoluer et ressembler plus à Jésus.

Enfin voici une troisième chaîne que j’aime suivre : celle de Sarah et Matt Marvane. Ils sont pasteurs à Lyon et conducteurs de louange. Je les suis depuis cinq ans maintenant car j’aime leurs compositions originales : Je chanterai gloire, le CD Noirs et blancs… Je vous encourage à suivre leur chaîne car ils donnent de bons conseils pour vivre sa foi au quotidien.

La foi chrétienne s’exerce toute la semaine, ce n’est pas une pratique comme un sport ou une activité manuelle. Vous n’êtes pas obligés d’aller dans une église pour entretenir une relation personnelle et amicale avec Dieu. Je cite tout le temps Alain Auderset et ses romans graphiques Rendez vous dans la forêt par exemple.

Mais l’église locale est un endroit où l’on se sent soutenu, écouté et accueilli comme rarement ailleurs. Les églises cherchent à rayonner à l’image de Jésus mais elles sont composées par des hommes et des femmes avec leurs qualités et leurs défauts.

La crise sanitaire actuelle et ses multiples confinements nous isole et nous fragilise émotionnellement. D’ailleurs, si vous n’aimez pas vous lever le dimanche matin, il y a aussi des cultes en fin d’après midi le dimanche. Pendant les confinements, les églises catholiques et protestantes sont fermées mais il est tout à fait possible d’entretenir sa foi avec les cultes en ligne sur Youtube.

Coco le virus aura au moins eu le mérite de précipiter les églises traditionnelles dans l’ère du culte en ligne qui a permis à certaines assemblées de se faire connaître un peu plus largement que leur cercle habituel. Je connais une cliente de la librairie qui a bientôt soixante-dix ans et qui suit trois cultes en ligne par jour : à Créteil, à Mulhouse et au Québec !

Grâce à aux fameuses vidéos de La bénédiction France, j’ai découvert une église catholique très dynamique à coté de chez mes parents, renvoyant dans leurs cordes tous mes vieux clichés sur la messe.

Auderset sur le chemin de l’autobiographie

Depuis trois mois, je trépigne d’impatience de lire le nouveau volume de la série Rendez-vous dans la forêt, roman graphique du dessinateur de BD suisse Alain Auderset.

Il faut dire que les extraits du livre qu’il distille sur son blog et son compte Instagram sont particulièrement passionnants…

J’aime suivre son compte Instagram avec ses superbes forêts suisses en automne. C’est le talent d’Alain Auderset : observer la nature et en tirer des enseignements, un peu (beaucoup) dans l’esprit de Jésus qui se servait des paraboles dans le Nouveau testament.

Pour ce 4eme volume d’une série à succès (le premier volume de Rendez-vous dans la forêt s’est vendu à plus de 13 000 exemplaires), Alain Auderset a décidé de revenir aux origines avec son témoignage personnel  riche et sincère.

J’aime les autobiographies (notamment celle de David Gréa, dans un genre plus littéraire),  les romans graphiques et surtout j’aime le dessin très moderne d’Alain Auderset.

Rendez-vous dans la forêt- Origine, Alain Auderset, Atelier Auderset, 360 pages, Novembre 2020. En vente à la librairie 7ici : 20€.

Il révolutionne le genre de la bande dessinée chrétienne avec son trait très contemporain qui tranche avec les productions plus classiques et plus datées.

Ses romans graphiques sont des bijoux de fabrication, avec la petite attention unique : la feuille de sa forêt offerte à chaque livre…

Ce nouveau volume est plus épais que les autres, il contient plus de 360 anecdotes de sa vie depuis sa naissance. Alain Auderset a rencontré Jésus à l’âge de quinze ans alors qu’il était un petit garçon brutalisé par ses camarades d’école.

Il a raconté quelques uns de ses souvenirs dans les précédents tomes de Rendez-vous dans la forêt mais cette fois-ci place totale au témoignage personnel et à l’introspection.

J’aime cette série de romans graphiques pour son ton authentique qui raconte des rencontres humaines extraordinaires entre Alain et les visiteurs de son atelier, grâce à Jésus, leur ami commun. Le terme de communauté n’est pas un vain mot chez les Auderset à Saint-Imier.

Il a une grande communauté virtuelle dans toute la francophonie à travers ses live Youtube et ses posts.

Mais son inspiration lui vient aussi de toute la vie qui se déroule dans son atelier : la main à la pâte de ses enfants, les bénévoles qui viennent apporter leur aide spontanément, les artistes qui se forment chez Auderset et redécouvrent une foi vivante et vraie en allant se balader dans la forêt… Un vrai ministère… !

Ce nouveau volume a été écrit pendant le confinement. Un travail important de lectures et de corrections pour réaliser un livre unique qui retrace au plus juste une rencontre personnelle avec Dieu.

Alain Auderset prend souvent la posture du rigolo mais c’est un incroyable bosseur qui use son poignet à reprendre inlassablement ses illustrations jusqu’à douze heures par jour parfois. Il dessine vraiment très bien et avec l’inspiration de l’Esprit.

Ce livre, je vais l’offrir à mes proches comme compagnon de confinement !

Retrouvez ici mes précédentes chroniques des précédents tomes de RDVF :

– La chronique du volume 2

– La chronique du volume 3

Retrouver du sens avec un calendrier de l’Avent inversé.

La manière dont la société de consommation détourne le temps de l’Avent avec ses calendriers matérialistes m’énerve au plus haut point.

Déjà que la naissance de Jésus est totalement éclipsée par le Père Noël et ses cadeaux, que certaines familles se mettent dans le rouge pour fêter dignement Noël, on monétise l’attente vers Noël en inventant de nouvelles envies.

Mon grand-père aimait nous rappeler qu’il recevait juste une orange pour Noël pour nous faire enrager. Peut-être est-il temps de revenir à plus de sobriété ? Rappelons que ce genre de calendriers (bières, produits de beauté, kits de loisirs créatifs) coûtent une bagatelle : 80 € en moyenne !

La statue d’Edith Piaf sur sa place attitrée rue Belgrand, Paris 20eme avec une couverture de survie après la Nuit solidaire

Moi aussi, j’attendu le Père Noël avec impatience quand j’étais petite le 24 décembre au soir avec mes cousins chez mes grands-parents à Privas. Mais le miracle de la Nativité, ce n’est pas le dernier Iphone qu’on peut se faire voler dans le métro à l’heure de pointe un mois plus tard.

Avec le coronavirus et la récession économique terrible qui nous attend, ce n’est pas le matérialisme qui nous sauvera.

Mais un Messie né dans le plus grand dénuement !

Depuis quelques années, j’avais vaguement entendu parler de ce calendrier inversé. Cette année, je vais le faire très sérieusement. 2020 nous oblige à changer de philosophie : un sac de farine n’a jamais eu autant de valeur que cette année.

J’ai donc décidé de préparer 31 petits cadeaux (comme les 31 jours du mois de janvier) dans un petit carton que j’irai déposer fin décembre à la Mission évangélique envers les sans-logis, place Sainte-Marthe à Belleville.

J’y mettrai des produits de première nécessité : une brosse à dents, des rasoirs, des pinces à linge, un plaid mais aussi avec d’autres choses un peu plus exceptionnelles pour égayer le quotidien : un livre, un paquet d’Oréos… avec un petit mot à son destinataire que je ne connais pas.

Soyons francs, cette initiative, je la fais pour moi pour me délester un peu de ma mauvaise habitude de penser un peu beaucoup trop à moi dans l’année.

Retrouvez ici ma chronique du livre Belleville au cœur, le journal de rue de Christian Page.

Et d’autres belles initiatives du Paris solidaire :

Le café Joyeux, un autre regard sur le handicap

Mon expérience de bénévole d’un jour aux Soupes de Belleville, place Fréhel.

Lutter contre la sinistrose avec l’espérance en Jésus

La bamboche c’est terminé mais le confinement recommence. Malgré la lassitude, le sentiment de déja-vu et la peur du lendemain, j’ai vraiment à cœur de mettre à profit ce blog en partageant mon bien le plus précieux : l’espérance en Jésus.

Hier, j’ai croisé des gens qui faisaient des stocks impressionnants de livres et de BD dans les librairies et les bibliothèques. Cela m’a vraiment réjouit, c’est plus engageant que les files dans les supermarchés pour le papier toilette et les coquillettes. Avec la lecture, les gens cherchent à nourrir leur âme.

Ils se doutent bien que les séries Netflix, les gâteaux fait maison et les masques à l’argile ça distrait bien cinq minutes mais que ça ne calme pas l’esprit quand on se pose de vraies questions : « Pourquoi suis-je sur terre ? », « A quoi mène ma vie « ? …

Moi, je suis sur Terre pour rencontrer Jésus et suivre son chemin au lieu du mien, pour ne pas me perdre dans la mauvaise bifurcation. La vie avec Jésus est tout sauf une autoroute à trois voies, peinarde tranquille. On peut se tromper de route, rouler à contre-sens, tomber en panne parce qu’on écoute pas Son divin GPS, mais quand on choisit de le faire, il nous ramène à l’écurie en toute sécurité.

Je te conseille la lecture de l’histoire du fils prodigue, dans l’évangile de Luc, c’est une des plus belles histoires de la Bible qui prouve l’amour inconditionnel de Dieu pour ses enfants. Dieu ne trie pas ses enfants entre les bons et les mauvais. Il aime quand nous prenons conscience de combien nous nous abîmons l’âme à nous vautrer dans l’orgueil, l’individualisme ou la rébellion.

Se repentir, c’est avoir le courage et l’humilité de se relever, faire le chemin inverse même si on meurt de honte et se précipiter dans Ses Bras. Parce SES bras sont toujours grands ouverts, Dieu peut effacer ton ardoise si tu le veux de tout ton cœur.

A chaque jour suffit sa peine pour apprendre à dépendre totalement de Dieu.

Depuis l’annonce du reconfinement, je lis chaque jour Temps d’incertitudes, tant de certitudes. Ce sont les méditations quotidiennes écrites par les employés de la Maison de la Bible en Suisse pendant le confinement du printemps 2020. J’aime vraiment son titre et le visuel de la couverture : une montagne suisse indestructible : le Cervin.

Ce n’est pas long à lire mais ça fait beaucoup de bien pour dire au grand bazar de nos pensées : « ouste » . Chaque jour se conclut par une prière parce que Dieu est un ami qui attend qu’on lui parle, que l’on se confie. Une de mes clientes préférées à la librairie m’a dit qu’il lui arrivait d’avoir des fous rires avec Dieu.

Ce livre est aussi une belle aventure humaine, fruit du groupe Whatsapp entre les employés de la société Biblique de Genève et La Maison de la Bible. Je vous recommande aussi La Bible Manuscrite, un superbe livre édité par l’Alliance biblique française. Plus de 444 copistes ont recopié comme au Moyen-Age les Psaumes et le Nouveau testament avec leurs dessins et leurs plumes de calligraphie.

Droits réservés Alain Auderset

Je lis également A l’écoute de Dieu écrit par David Théry. Ce livre sur l’écoute de la voix de Dieu a été illustré par Alain Auderset, mon auteur de BD favori. Une illustration du livre m’a cueillie : tout est dit ! Les chants de louange relayent aussi ce cadeau inestimable !

 » Les plans des hommes et du malin ne peuvent m’arracher de ta main » En Jésus seul, Héritage

 » Abba Père, je suis émerveillé
Saisi par l’immensité de Ton amour pour moi
Abba Père, si grande est ta tendresse
Ton coeur est grand ouvert, et je viens plonger dans Tes bras
« 

Abba Père, Collectif cieux ouverts

Alors hauts les cœurs, que ce confinement soit l’occasion de vous ressourcer auprès de la meilleure source d’amour qui soit : Jésus. Pensez-y quand vous verrez le visuel d’une célèbre source auvergnate en ouvrant le frigo !

* En toute transparence, les liens des ouvrages et disques cités vous dirigent vers la librairie 7ici, commerce de proximité en centre-ville. Mais ce ne sont pas des liens affiliés.

Plaidoyer pour une alliance conjugale à durée indéterminée.

Cet article me tient à cœur depuis longtemps mais je pèse et sous-pèse chacun de mes mots : terrain miné. Je suis persuadée que ceux qui enchaînent les conquêtes amoureuses sont vraiment déçus de l’amour et s’endurcissent pour ne pas souffrir de nouveau.

Je lis beaucoup Le Monde et un article m’a fait bondir : En finir avec le couple et l’exclusivité sexuelle… Déjà que les repères deviennent de plus en plus flous au nom de cette sacro- sainte liberté dans le couple prônée depuis Mai 1968 alors là c’est vraiment la jungle… On se plaint de la violence dans le couple mais si on explose tous les cadres, les repères, s’il n’y a plus aucun code de bonne conduite comme le respect mutuel, la loyauté, le consentement… ?

J’ai écouté il y a peu l’intervention de Marine d’Allancé et Gilles Boucomont qui dialoguaient à l’église protestante-unie de Belleville sur le thème des relations amoureuses dans le cadre de la soirée inaugurale du groupe de jeunes JBC.

Il faut distinguer la foi de la religion. Ce sont les religions qui voient la sexualité d’un mauvais œil, Dieu non. Dieu n’est pas une grenouille de bénitier, il encourage homme et femme à prendre du plaisir ensemble, à être féconds dans un cadre sécurisant : celui de la conjugalité.

S’engager envers quelqu’un: c’est le choisir et s’y tenir !

Un jour, quelqu’un m’a dit en rigolant qu’elle vivait dans le péché depuis trente ans car elle n’était pas mariée. Je me suis dis « Mince, j’espère que ce ne sont pas des chrétiens qui lui ont tenu ce discours« … Alors je lui ai répondu que l’engagement que son conjoint avait envers elle et leurs deux enfants sautait aux yeux et que Dieu aimait cet engagement exclusif . Ce ne sont pas les tambours et les trompettes qui font l’engagement, mais l’attitude de cœur. Proclamer des promesses devant le maire puis le pasteur et ensuite mener une double vie pleine de tromperies en tout genre, voilà le péché.

Je n’écris pas cet article pour trier les gens, juger à la louche de qui fait bien ou qui fait mal. J’écris cet article en tant que public cible de toutes ces publicités racoleuses que je vois dans le métro, ces articles pseudo-libertaires que je lis dans des magazines féminins de moins en moins inspirés…

Droits réservés Albin Michel

Il y a quelques années, j’ai lu un livre marquant Une jeunesse sexuellement libérée ou presque écrit par Thérèse Hargot. La thèse de cet essai est que la liberté sexuelle héritée de Mai 1968 est plus aliénante que structurante pour les adolescents. Dès le plus jeune âge avec le porno à haut débit, la sexualité est vue sous l’angle de la performance et ça n’est guère épanouissant. On se plaint du monde du travail qui pressurise mais si on se fixe des sacrés objectifs au lit, cherchez l’erreur.

J’aime beaucoup l’approche de cette femme qui est à la fois sexologue et philosophe. Elle reçoit beaucoup dans son cabinet et j’en conclue qu’on passe beaucoup à l’action mais qu’on peine à mettre des mots sur ses sentiments, ses émotions. Le cadre d’une thérapie peut aider à mieux se connaître soi même, prendre autorité sur son identité au lieu de laisser Elle, Cosmopolitan ou Biba nous définir comme polyamoureux, pansexuel ou autre metrosexuel, autant de concepts fumeux qui me laissent totalement dubitative.

Poly-amoureux ou juste opportunistes ?

Les algorithmes sur les sites de rencontres ont transformé les personnes en marchandises plus ou moins attrayantes. Adopte un mec ne prend d’ailleurs même plus la peine d’inscrire un slogan ou un logo sur ses publicités. Un petit caddy et on a tout compris.

Droits réservés Adopte un mec

Étiqueter quelqu’un comme un plan cul ne choque plus personne. Le sexe désincarné est alors vu comme un loisir très addictif alors qu’il y a forcément des liens d’âme qui se créent quand on s’aventure sur un terrain aussi intime que la sexualité.

Les liens d’âme ce sont des attaches émotionnelles à quelqu’un par nos sentiments, nos désirs, nos émotions. Il y a aussi des liens d’âme constructifs et structurants : l’attachement affectif des parents à leur enfant pour l’aider à grandir et se débrouiller tout seul un jour…

On parle beaucoup de relations toxiques, de pervers narcissiques actuellement, mais ce ne sont que les fruits de l’arbre : les liens d’âme. Quand on collectionne les conquêtes sexuelles, le piège de la comparaison systématique nous pend au nez, on fantasme sur tel ou tel scénario érotique, on se trompe de prénom au lit…

Liliane et José de Scènes de ménage m’attendrissent quand ils se désolent de ne pas arriver à être échangistes, ça me fait rire mais je me dis « quand vont-ils comprendre que l’ exclusivité affective et sexuelle il n’y a rien de mieux… »

Le mariage, ça ne cimente pas que la bourgeoisie !

Même dans une société moderne où la religion n’a plus la première place, le mariage est beaucoup plus valorisée qu’un pacs ou une union libre. Un couple marié obtiendra plus facilement un logement social ou un prêt immobilier.

Je vous encourage donc à vous marier avec quelqu’un de fiable et de persévérant, qui se découragera pas de vous si vous prenez du poids, que vous tombez malade ou que vous ne progressez pas dans votre carrière.

Nul besoin d’attendre des années ou de souscrire un crédit à la consommation pour pouvoir se marier. On n’est pas dans l’émission toute pourrie Quatre mariages pour une lune de miel sur TFI. Un mariage c’est un super beau moment à vivre avec sa famille et ses amis. Tous ceux que vous aimez viendront le jour de votre union car cela a du sens alors qu’on peut louper la grosse fiesta des trente ans ou les quarante ans d’un pote.

Trois mois plus tard, plus personne ne se rappellera de ce qu’il a mangé en entrée, de la couleur de vos plans de table ou la manière dont vous avez organisé les fleurs… On s’en fout carrément. Les souvenirs qui resteront à vos invités, ce sont les émotions partagées, les promesses échangées.

Je dédie cet article à mon premier lecteur avec qui je fête six ans de mariage cette semaine et à un couple d’amis cher à mon cœur qui s’est marié jeudi en petit comité à cause de l’épidémie : tous mes vœux de bonheur à Rebecca et Mike !

Mes coups de cœur livres sur ce sujet !

Vivre sa jeunesse autrement de Joseph Gotte, éditions Première partie

Vous allez dire oui à qui ? Gary Thomas, éditions BLF

Dévorer l’Ancien Testament grâce au Bible journaling

Bon j’avoue ce n’est pas le livre le plus évident à lire, je vous l’accorde. Mais je me suis lancée dans ce challenge pendant le confinement et je m’étonne moi même à vouloir lire la suite semaine après semaine…

J’ai souvent calé après le livre de l’Exode et ses trente-deux chapitres.Cela m’énervait un peu de ne jamais avoir lu la Bible en entier à cause de ça, alors j’ai pris mon plus beau Moleskine et je me suis lancée.

C’est mon troisième carnet sur la Bible. J’ai lu les Evangiles en premier, puis les Actes des apôtres dans un second carnet avec l’Apocalypse. J’ai vraiment aimé lire les livres de la Genèse et de l’Exode. Ils m’ont beaucoup inspirée dans le domaine du dessin.

J’ai commencé par un beau palmier, souvenir du jardin de ma tante à Marseille pour illustrer le récit de la création. Pour l’Exode, je me suis inspirée du superbe chant de Bethel Church Je ne suis plus esclave de la peur.

J’ai dessiné la mer des Roseaux qui s’ouvre en deux par Dieu pour lasser passer le peuple élu. La mer engloutit l’armée de Pharaon mais aussi nos peurs, les rejets et autres emprises toxiques que nous subissions avant de connaître l’amour du Père. Le livre de l’Exode est un excellent livre de développement personnel beaucoup plus efficace que les mensonges de gourous sectaires.

Ensuite, je me suis accrochée pour lire trois livres pas bien évidents. Les séries de règles de vie en société dans le désert, ce n’est pas palpitant mais j’en ai tiré des enseignements : l’insistance sur le repos hebdomadaire dédié à Dieu, comment utiliser les sols à bon escient, les mesures de protection sociale des pauvres, des opprimés, de la veuve et de l’orphelin…

Chaque livre de l’Ancien testament comprend une trentaine de chapitres en moyenne. J’aime mieux les récits d’aventures que les longues listes dans l’Ancien testament, je le reconnais. Avec plein de petits doodles (des petits dessins symboliques comme des rébuts), je mets la Bible en images et ce moyen mémo technique m’aide beaucoup. Je dessine une paire d’alliance dorées pour symboliser l’alliance entre Dieu et les hommes, je trace des grands aplats bleus pour représenter les miracles de Dieu qui stoppe les cours d’eau (balèze le mec !), je dessine des roseaux et des pyramides, je me crois dans l’Egypte luxuriante…

Là, je vais m’ atteler aux murailles de Jéricho. Je suis ravie, j’ai pile la bonne nuance de feutre aquarellable pour faire plus vrai. Par ailleurs, créer un mini sommaire des trente-sept livres de l’Ancien testament m’a bien aidée.

J’espère que cet article parviendra à vous convaincre que l’Ancien testament peut être un régal de lecture. Certains considèrent la Bible comme une oeuvre littéraire (je suis d’accord avec ça, mais pour moi c’est un livre à part, des paroles de Vie qui ont une force libératrice pleine de promesses personnellement pour moi, deux mille ans plus tard).

J’aime bien étudier les thèmes du livre, les personnages en action, le but de ce livre et le message de Dieu dans un contexte historique et spirituel bien particulier. Nul besoin d’être un spécialiste de l’Antiquité pour lire l’Ancien testament, il suffit juste d’avoir un coeur et un Esprit ouvert à une transformation.

Je suis un peu atterrée par la censure grotesque de l’Education nationale envers Matthieu Faucher, l’instituteur d’un petit village Malicornay. Il a été suspendu de son poste pour avoir fait une séquence d’apprentissage autour des textes de la Bible. Virons la Bible de la Pléiade tant qu’on y est…

D’autres articles sur le Bible journaling et la foi chrétienne :

– Ma meilleure routine pendant le confinement : Le Bible journaling

– Mon coup de coeur cinéma : La voix du pardon

– Un témoignage fort et puissant : L’amour de Dieu plus fort que le napalm

Cinq chants de louange qui me portent

cinq chants de louange qui me portent

Le dimanche, nous allons habituellement à l’église et cela nous manque beaucoup. Vivement début juin ! La bonne nouvelle, c’est que Dieu on peut le rencontrer partout : chez soi, dans la forêt comme Alain Auderset, dans la rue quand on peste contre les contraintes du confinement. Loin de nous avoir abandonné, il nous accompagne dans cette épreuve inédite avec des chants qui parlent de Lui et encouragent notre foi.

La louange met en paroles et en musiques des versets de la Bible de manière harmonieuse mais aussi inspirée par le Saint-Esprit. Quand on chante, on proclame la puissance de vie de Dieu. C’est mon meilleur remède contre la sinistrose et j’ai eu envie de vous le partager.

Ô Jésus mon sauveur, Darlene Zschech, repris par Grégory Turpin et Mirella

C’est de loin mon chant favori, celui qui m’a aidée dans ma foi quand j’étais seule dans ma chambre de bonne, que je redoublais des études élitistes. J’aime particulièrement ces paroles :  » Rien ne pourrait égaler tes promesses pour moi » et « Je t’aimerai, je tiendrai par la foi ». Pour moi rien cela signifie autant les mauvaises nouvelles que la poudre aux yeux trop belle pour être vraie. Je l’ai choisi comme l’un des chants de notre mariage. C’est un grand classique connu internationalement.

La voix du Seigneur m’appelle, Sebastian Demrey et Jimmy Lahaie en duo avec Andrée Grise, Héritage 4

C’est le chant préféré de ma petite fille. Elle a quinze mois mais elle lève déja le bras dès les premières notes. J’aime beaucoup les paroles de ce cantique, la voix d’ Andrée Grise et les arrangements musicaux du groupe Héritage. Ils ont remis au goût du jour des cantiques vieux de trois siècles mais toujours aussi forts comme A toi la gloire. Chapeau au solo de trompette dans ce morceau qui nous redonne le sourire le mati quand on s’est levé du pied gauche.

Abba Père du collectif Cieux ouverts, composé par Samuel Olivier

Un de mes chants favoris pour la force de son texte. Il affirme haut et fort l’amour adoptif et inconditionnel de Dieu pour ses enfants. Le compositeur que je connais bien, s’est inspiré du livre des Romains dans le Nouveau testament. J’aime beaucoup le vidéo-clip qui a été tourné dans le jardin du temple protestant de Saint-Germain en Laye.

Le déconfinement, c’est peut-être l’occasion pour vous de rompre la solitude, de rejoindre une communauté spirituelle ?

Je chanterai, Matt Marvane, Résistance, 2015

J’ai découvert Matt Marvane dans la librairie chrétienne où je travaille et j’ai eu la chance d’écouter un de ses concerts en petit comité dans un café des Halles et c’était un moment fort sympa.

Il est pasteur entre Lyon et Dijon et chante avec son épouse Sarah (elle a une chaîne Youtube avec des messages très intéressants). Il a sorti plusieurs albums comme Noirs et blancs en hommage à Martin Luther King, Résistance et bientôt un album hommage à Keith Green, un conducteur de louange américain disparu. J’écoute en boucle Je chanterai pour la puissance des paroles et ma petite fille aime bien le duo avec Paul Baloche, Heavenly Father en 2015.

Et vous quels sont les chants de louange qui vous portent ?

Ma meilleure routine pendant le confinement : le Bible journaling

En cette période délicate de confinement, j’ai plus de temps chaque matin pour exercer une routine qui m’aide beaucoup dans le quotidien : noter la Bible et la dessiner.

Pour mes trente ans, une de mes amies très proche m’a offert un joli carnet Moleskine et un rouleau de masking tape. Ce fut le déclic (elle me connaît bien cette Rebecca ! ) Je me suis lancée à faire un journal quotidien de mes lectures de la Bible et des méditations au jour le jour issues du site Top chrétien.

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Mais rapidement, j’ai dû choisir un autre mode de fonctionnement tant la Bible est un livre dense, composé de soixante-six livres.

J’ai commencé par un premier carnet pour lire et noter les quatre évangiles dans le Nouveau testament ( j’ai commencé par le plus facile). Ensuite, un second carnet pour les actes des Apôtres, les lettres aux premières communautés chrétiennes et l’Apocalypse. Enfin, j’ai commencé mon troisième carnet avec l’Ancien testament. Je n’ai jamais réussi à lire l’Ancien testament en entier et le Bible journaling va m’aider à réussir ce challenge.

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J’utilise la Bible d’étude Ze Bible vraiment géniale pour ses titres en rouge bien lisibles, ses petits encarts courts mais percutants, les introductions synthétiques de chaque livre. Je n’ai pas encore utilisé les pages thématiques sur l’amour de Dieu, le pardon, la justice… mais je compte le faire une fois que j’aurai fini l’Ancien testament. C’est un cadeau précieux qui m’a été offert pour une journée de bénévolat et elle me sert beaucoup !

J’utilise aussi les stickers de Maïté Roche, une illustratrice souvent publiée par les éditions Mame, ou encore ceux de Ma mini Bible avec autocollants édités par Cedis. Il ne faut pas que ce soit des stickers trop enfantins non plus.

Dans le Bible journaling, ce sont les environnements qui comptent. Je m’explique : la Genèse c’est le livre de l’écologie par excellence. Je me suis inspirée d’un très beau palmier du jardin de ma tante sur les hauteurs de Marseille.

J’ y ai ajouté une calligraphie un peu jolie sans être trop élaborée dans des tons verts pour ma première page. Ensuite, j’ai mis en petits dessins, ce qui me paraissait important dans les cinquante chapitres de ce livre. Et enfin, j’ai réalisé une page synthétique à la fin pour résumer le livre : les quatre grandes parties du livre avec ses personnages principaux, les grands thèmes de ce livre, les différentes facettes de la personnalité de Dieu… Cela m’encourage même à lire un commentaire de théologie entier sur chacun des livres de la Bible.

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Droits réservés Maryse Marsailly. Blogostelle

Pour l’Exode, changement de décor. C’est l’Egypte qui m’a inspirée, cela me titillait déjà avec l’histoire de Joseph dans la Genèse. L’illustration où la princesse égyptienne recueille Moïse m’a vraiment séduite.

Je me suis éclatée à dessiner les bords du Nil avec ses roseaux, ses nénuphars et ses fleurs de lotus. Cela m’a rappelé mes cours d’histoire-géographie de 6eme que j’aimais tant ou encore mes études plus laborieuses à l’Ecole du Louvre. L’Egypte fut une grande civilisation antique dont je raffole de sa peinture mais sa fascination pour la mort me pose question spirituellement.

Derniers conseils, je n’utilise pas la Bible journal de bord qui est un très bon outil pour mes amies du groupe Facebook de Bible journaling. J’aime utiliser toute ma page comme je l’entend. J’ai choisi un code typographique et un code couleur pour les titres, la pagination des chapitres de la Bible.

J’aime qu’il y ait un équilibre visuel entre les pages entre les petits dessins, les bandes de masking tape ou de papiers cartonnés, les illustrations plus importantes… Je me suis inspirée du livre de Ralph Shallis, Si tu veux aller loin, éditions Farel. Il préconisait d’utiliser des surligneurs de couleur selon les thématiques : le pardon, la justice, le salut… c’est ambitieux mais très utile.

Réaliser un journal artistique quotidien autour de la Bible est une activité qui me fait beaucoup de bien surtout en cette période difficile ce printemps.

Pourquoi la Bible ?

C’est un livre intemporel qui raconte comment d’autres ont été confrontés avant moi aux épreuves comme les catastrophes naturelles, les guerres, les épidémies… Mais ce n’est pas seulement un livre, c’est aussi l’expression vivante de la Parole de Dieu.

« Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Au commencement, la Parole était avec Dieu. Par elle, Dieu a fait toutes choses et il n’a rien fait sans elle. En elle, il y a la vie, et la vie est la lumière des êtres humains. La lumière brille dans la nuit, mais la nuit ne l’a pas reçue « .
1er chapitre de l’évangile de Jean, Bible Parole de Vie *
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* Sans être des liens affiliés, j’ai choisi de privilégier le site de vente en ligne d’une librairie indépendante, celle où je travaille. Notre économie sera solide si nous en prenons soin !

 

Rendez-vous dans la forêt, point de départ d’un swap voyageur

J’ai reçu de mon amie Erika-les bonnes idées un colis énorme : je participe à un swap voyageur.

L’idée est simple : douze filles, douze mois. La première transmet à la suivante un colis avec des petites surprises, des gourmandises et le livre en question : Rendez-vous dans la forêt d’ Alain Auderset.

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C’est un roman graphique chrétien. Il réunit une trentaine d’histoires vraies, c’est le témoignage personnel de l’auteur.

Il publiait régulièrement sur son blog, c’est devenu deux livres et le troisième tome est en préparation… C’est un très bel objet, auto-édité, l’auteur a même ajouté artisanalement une feuille de sa forêt de Saint-Imier au début du tirage, mais le livre a été vendu à plus de 5000 exemplaires donc il a dû s’arrêter de le faire sans doute.

Je l’ai offert à des amis tellement de fois : c’est le moyen de dire à ceux qu’on aime, il y a la possibilité, la liberté de parler à Dieu comme à un ami chaque jour.

Le principe du swap voyageur est la transmission : il y aura un petit carnet pour écrire ses impressions sur le livre et surtout y joindre une photographie mise en scène dans un endroit où on aime bien se mettre à part pour se confier à Dieu..

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Dans mon blog, j’aime chroniquer les romans graphiques : je les dévore et celui-ci est au sommet de mes coups de cœur BD (je lui donne carrément la boite de sardines comme note).

Celui-ci parle de spiritualité, de foi chrétienne.  Chaque jour, Alain Auderset se confie à Dieu en marchant dans sa forêt.

C’est le meilleur moyen pour reprendre des forces, être encouragé et renouvelé dans son intelligence.La foi est libre, spontanée, authentique, bien éloignée des dogmes de la religion. Dieu est vivant, il ne demande qu’à te rencontrer personnellement.

Voici quelques planches savoureuses de ce roman graphique fantastique.

 

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Le 4 mars prochain, Alain Auderset et son livre seront à l’honneur d’un documentaire d’une trentaine de minutes dans l’émission Présence protestante, sur France 2.

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SardinesPssst ! Si cet article t’a plu, rejoins le club des abonnés du blog  ou plutôt la boite à sardines pour qu’on chante tous ensemble la chanson énervante de Patrick Sébastien : « Ah qu’est ce qu’on est serré, au fond de cette boite, chantent les sardines ». C’est en haut à droite !