J’ai réalisé il y a peu en écrivant mes petits carnets de voyages urbains dans ce blog, à quel point j’aimais l’architecture. Quand j’étais élève à l’Ecole du Louvre, les termes techniques relatifs à l’architecture me barbaient au plus haut point mais j’aime encore plus les bâtiments que les tableaux.
Je suis depuis quelques années lachaîne Youtube de Léna Situations et son amour pour l’esthétique de Wes Anderson a été contagieux. Alors que je n’ai regardé aucun de ses films. Mais j’ai bien envie de voir The Grand Budapest hotel pour ses couleurs pastel, les costumes du personnel de l’hôtel, cette symétrie parfaite et surtout cette architecture si européenne. Wes Anderson est l’ambassadeur de la Mittle Europa.
L’esthétique de ces films est tellement particulière que des explorateurs du monde entier se sont mis à alimenter un compte Instagram et un site Internet pour collecter 200 lieux dignes de ses plus beaux décors.
Wally Koval, l’auteur de ce livre s’est chargé avec son équipe de vérifier les informations et de légender les clichés. Voici ce qu’Instagram est capable de faire de plus beau : fédérer une communauté à la gloire de l’architecture et du cinéma.
Bureau de poste en Alaska. Photographie de Robin Petravic et Catherine Bailey
Ce livre regroupe des lieux hors du temps comme des hôtels, des stades, des bains publiques qui font la renommée de Budapest, des banques, des églises mais aussi des cabanes à pancakes en pleine nature en Croatie…
Il est structuré selon neuf régions du monde : Etats-Unis et Canada, Amérique latine, Europe centrale et de l’Ouest, Royaume-Uni et Europe du nord, Europe de l’est et du sud, Moyen-Orient et Afrique, Asie centrale, du sud et de l’est, Océanie et sans oublier l’Antarctique.
J’ai particulièrement aimé les architectures des Etats-Unis et d’Europe centrale pour leurs origines communes, le passé qu’elles révèlent mais j’ai eu quelques belles surprises inattendues !
Ce livre est une belle pépite que je devais chroniquer dans ce blog, il est évident que je vais le demander pour Noël prochain au pied du sapin car il doit rejoindre ma bibliothèque !
Coté France, j’ai tellement aimé ce beau livre La France de Raymond Depardon. C’est le catalogue d’une exposition à la BNF en 2010. Raymond Depardon, photographe mondialement connu a sillonné près de 70 000 kilomètres de la France périphérique en s’éloignant des grands axes.
Il a voulu raconter son pays à travers ses préfectures, les commerces, les cafés, les petites habitations de bord de mer fermées en basse saison… J’y ai même reconnu Dieppe, Criel sur mer et sa fameuse pataugeoire (mes premiers souvenirs d’enfance…). J’ai vraiment adoré ce livre que je parcours souvent quand je vais à la médiathèque de ma ville.
Ce projet photographique a été réalisé avant le mouvement des gilets jaunes de 2018, quand les réseaux sociaux n’étaient pas aussi puissants qu’aujourd’hui. Photographier la France périphérique m’a fait penser au roman autobiographique Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson, adapté au cinéma. Il parcourt la diagonale du vide entre la vallée de la Roya et les plages du Cotentin…
… enfin le printemps, c’était vite dit. Il faisait froid, il y avait du vent, j’avais oublié le climat océanique de Dieppe mais il y a eu aussi du soleil et la joie de partager avec ma fille et mon mari les endroits connus de mon enfance.
Mes grands-parents ont été assureurs dans le centre-ville de Dieppe pendant une trentaine d’années. Quand on venait chez eux dans les années 1990, ils nous emmenaient à la piscine Ludibulle ou à la médiathèque Jean Renoir pour nous occuper.
Affiche de Pauline Launay, éditions Jack
Le pont qui se lève vers le quartier populaire du Pollet est un sacré souvenir d’enfance, surtout qu’une mouette s’était soulagée en plein vol sur ma tête. Souvenir mémorable !
Malgré l’inflation, nous sommes parvenus à nous offrir un petit week-end familial à Dieppe pour 200 euros (train et hôtel Ibis budget : 84€ la chambre triple avec le petit déjeuner). Le confort dans le train Nomad avec ses machines à café s’est bien amélioré depuis la vieille micheline qui sentait le gasoil. Mais on a quand même mis quatre heures pour venir depuis Fontenay sous bois, porte à porte.
L’hôtel était d’un très bon rapport qualité/prix avec un accueil professionnel. Il était situé en centre-ville, non loin du quai Henri IV et ses restaurants de fruits de mer.
Le samedi, nous nous sommes réfugiés à la médiathèque de Dieppe avec sa belle vue sur le jardin public avec ses palmiers. Il y avait des jeux de société qui visiblement plaisaient aux adultes et aux ados. Notre petite biche a appris à jouer à quatre ans à la version réactualisée de Qui est-ce ? ce fameux jeu d’identification mythique, accessible même quand on ne sait pas lire.
Ensuite, profitant d’une accalmie, nous avons bravé le vent pour rejoindre les rues commerçantes du centre ville : rue Saint Jacques et la Grand’rue. Elles ont été rénovées et il y a de très belles boutiques décorées avec goût comme au Touquet. J’ai eu un vrai coup de coeur pour le café des Tribunaux. Nous avons décidé d’y retourner le soir même avec notre petite fille pour dîner.
Il y avait un chanteur de jazz qui interprétait des standards en anglais et en français pour les clients du bar dans un décor victorien époustouflant. Au départ, c’était vraiment chic avec Sinatra et King (Stand by me) mais cela est devenu un peu égrillard malgré lui avec les paroles de Que je t’aime ou Elle a les yeux revolver… On est passé du jazz au karaoké un peu trop rapidement. Mais l’endroit vaut le détour, c’est assurément le plus beau café de Dieppe.
Le lendemain, on voulait voir la mer alors on s’est tenu les mains pour ne pas s’envoler. Le front de mer est assez vaste avec ses grandes pelouses qui accueillent tous les deux ans un festival international de cerfs-volants en septembre. C’est un paradis pour les enfants avec de grandes aires de jeux, un mini-golf et surtout cette plage de galets immense.
J’aime regarder ces falaises de la côte d’Albâtre avec Etretat très loin… J’ai bien envie de faire une promenade en mer vers Varengeville et Pourville la prochaine fois. Puis, on est allés se réchauffer au restaurant Le Sully sur le quai Henri IV. On s’est beaucoup mieux régalé qu’au café des Tribunaux la veille avec un plateau de fruits de mer époustouflant.
A Dieppe, honneur au camembert, à la coquille Saint-Jacques et au Neufchâtel. Il faudra tester en haute saison Le Patio et sa terrasse panoramique. Le port est vraiment l’attraction de la ville, j’ai eu une petite larme à l’oeil car mon Papilo avait son bateau là-bas… Les gros bateaux de pêcheurs sont vraiment impressionnants.
Beaucoup de commerçants ont affiché en vitrine leur opposition à la réforme des retraites à 64 ans et pour la défense de la pêche en mer… Dieppe est une ville très politisée un peu comme Fontenay sous bois, dans les années 1970, la plupart des artistes, sympathisants communistes venaient se produire ici.
L’heure du départ approchant à grands pas, nous avons fini le séjour de la meilleur des façons : avec un gigantesque chocolat à la crême fouettée au café du cinéma à coté de la gare. C’est un lieu très sympa, que je ne connaissais pas. Dieppe est décidément une destination dans le vent !
Je suis ravie d’ajouter ce carnet de voyages urbains à mon blog pour la dimension affective qu’il porte. J’étais contente de partager avec mon mari et ma petite fille mes souvenirs d’enfance ici. J’ai beaucoup pensé à mes grands-parents, à mes parents, à mon frère, à mes cousins, mon oncle et ma tante pour tous les moments de famille que nous avons passé ensemble là bas …
Depuis que je suis allée à Lille à Toussaint, je suis en mode focus architecture médiévale… et un samedi j’ ai trouvé une pépite. Je rentrais du Noël de l’entreprise de mon mari dans le 17eme arrondissement. J’étais en poussette avec ma fille, on cherchait l’arrêt du bus 20,boulevard Malesherbes et paf…
Je tombe sur cet hôtel particulier totalement dingue !
Il s’agit d’un bâtiment néo-Renaissance construit dans les années 1878-1882 pour un collectionneur d’art médiéval. C’est une copie de l’aile Louis XII à Blois, un des plus beaux châteaux de la Loire.
A l’heure où Paris était transformé par les travaux d’urbanisme du baron Haussmann, ce mécène éclairé : Monsieur Gaillard a voulu aller à contre-courant. Il a mis à l’honneur les boiseries, les clochetons, les fenêtres à meneaux….
Bref tout ce que j’aime.
Depuis 2019, cet hôtel particulier, à deux pas du parc Monceau, est devenu la cité de l’économie. Normal pour un bâtiment de la Banque de France. C’est un musée de société à ne pas manquer. Une idée de visite qui change de l’Opéra Garnier, la tour Eiffel et tout le toutim pour ceux qui connaissent Paris par coeur…
Ils proposent même des activités pédagogiques pour les enfants comme fabriquer un billet de banque.
Si vous aimez les bâtiments médiévaux, je vous recommande également la visite de l’hôtel de Sens au métro Pont-Marie. C’est l’un des plus beaux vestiges de l’architecture civile médiévale. Il a été construit au 15eme siècle pour un riche prélat du duché de Bourgogne dans le Marais.
La reine Margot y a vécu quand le roi de France Henri IV l’a laissé tombé pour une autre femme plus vertueuse : Marie de Médicis. La légende dit que c’était la grosse fiesta tous les soirs dans cet hôtel particulier pendant son séjour.
Je connais cet endroit car la mairie de Paris l’a rénové pour y installer une superbe bibliothèque dédiée à l’histoire de l’art.
J’aime bien cette nouvelle rubrique : Balades architecturales dans Paname… que j’ai bien envie de développer dans le blog. Le principe est simple. Depuis quinze ans, j’habite Paris et sa banlieue. Quand une architecture me cueille au coin d’une rue, je vous en ferai part pour raconter un peu son histoire et en quoi elle est exceptionnelle.
Je sais déjà que le prochain article de cette rubrique sera consacré à l’Institut d’art et d’archéologie, avenue de l’Observatoire. J’aime vraiment le spot avec son combo : jardin du Luxembourg, fontaine des quatre parties du monde et ce bâtiment hors du commun !
Comme nous avons jusqu’au 31 janvier pour se souhaiter la bonne année, j’ai décidé qu’il en serait de même pour les bilans !
2022 a filé comme une étoile filante. On peut dire que ce fut une année intense au travail mais elle a aussi été agréable à vivre pour moi avec mes proches. Je chéris cette chance et cette grâce. J’ai décidé de continuer sur ma lancée de 2021 avec un retour dans les grandes lignes sur ces moments de vie qui la rendent plus lumineuse malgré les circonstances actuelles.
En janvier, j’ai renoué avec ma passion des collages pour mettre en images ce qui m’a touchée : le lancement avec mon équipe de travail du livre La Bible manuscrite ou encore le décès soudain de Gaspard Ulliel. Sa disparition a provoqué une onde de choc dans le pays car ce n’était pas seulement un people, c’était aussi un père de famille, un fils.
Malheureusement, 2022 a eu son lot de décès tragiques et inacceptables comme la jeune Lola en octobre et tous les jeunes tués par homicides cette année.
En février, je me suis régalée à trouver pour le premier anniversaire de ma fille à l’école des petits chapeaux pointus chez Hema. On a eu la chance de pouvoir visiter la Samaritaine par un grand soleil avec mes parents. Le soir, je me suis bien détendue avec la saison 2 de A l’ombre des magnolias sur Netflix.
Mars a été un mois à la fois difficile et festif. La déclaration de guerre de la Russie à l’Ukraine a sidéré tout le monde. C’était déstabilisant de croiser deux dames ukrainiennes avec une écharpe comme drapeau à Promod. Sinon, nous avons poussé la chansonnette pour fêter le départ à la retraite de Joëlle après 38 ans de bons et loyaux services.
On en aura eu des fous rires ensemble pendant six mois au déjeuner avec une joyeuse drille pareille. J’ai aimé regarder les cerisiers en fleurs, faire découvrir à ma fille les œufs à la coque.
Le 1er avril, il neigeait à Paris et ce n’était pas un poisson d’avril. Cela ne nous a pas découragé d’aménager notre balcon. J’ai eu la chance d’assister à un enterrement d’une grande beauté par le message d’espérance transmis. C’était celui d’Alain, un homme qui aimait Jésus et qui aimait aider les autres. Il a écrit un excellent livre sur l’aide aux personnes anorexiques.
Pendant les vacances de Pâques, nous avons fait l’expérience de baby-sitter un cochon d’Inde nommé Poppy. On ne peut pas dire que ce type d’animal est dynamique ! On craignait qu’il passe l’arme à gauche bien souvent.
Avec le retour du beau temps, nous avons retrouvé nos meilleurs spots: le lac d’Enghien en pédalo, mon anniversaire avec des amis de tous horizons, ça parle anglais, français et bulgare au lac des Minimes. J’ai renoué avec un des aspects de mon métier que je préfère : tenir un stand dans un salon du livre national au Festival du livre 2022 au Grand Palais éphémère.
A Pâques, Jean-Jacques Annaud m’a épatée avec un film magistral Notre Dame brûle.
En mai, j’ai découvert une superbe librairie non loin de mon travail : Le renard doré. Plus tard dans le mois, j’ai participé à un micro-trottoir sur la place Saint Sulpice avec mes collègues sur la lecture de la Bible. Cela m’a rappelé des souvenirs quand je vivais la bas, il y a dix ans dans ma petite chambre de bonne rue de Rennes.
Début juin, nous avons été reçus comme des rois à Marseille chez Roxane et Matthieu. C’était la première fois que notre petite biche nous accompagnait et elle a beaucoup aimé son trajet en ferry boat. L’eau était délicieuse à la plage des Catalans et nous a aidé à affronter la canicule tout au long du mois de juin. La fin d’année scolaire est vite arrivée avec une kermesse du centre de loisirs inoubliable pour clôturer avec bonheur la première année d’école de notre fille !
Pour le 14 juillet, nous sommes partis pour Sagnes et Goudoulet, le village de ma grand-mère en Ardèche. Elle fêtait ses 90 ans avec sept de ses frères et sœurs. La canicule n’a pas été facile à vivre en France et les incendies qui ont ravagé la Gironde m’ont fait réfléchir.
En août, nous avons eu le grand plaisir de profiter de la visite de mon frère et sa femme avant leur départ en Australie. C’était bon de pique-niquer au lac des Minimes. Puis, nous nous sommes envolés pour la Bulgarie comme chaque année.
Les vacances se sont terminées par un très bon mariage : celui de Lina et Daniel. Ils ont quinze ans de moins que nous mais ce sont pourtant de vieux amis de longue date.
En septembre, le travail a repris sur des chapeaux de roue. J’ai eu la bonne idée de m’octroyer une jolie escale en solo au Le Touquet pour quitter l’été en douceur. Septembre a été marqué par le décès de la reine Elisabeth II. Mieux que ses chapeaux pas possibles et ses tenues chatoyantes, c’était une femme qui gouvernait en donnant une grande place à sa foi chrétienne. D’ailleurs, l’aéroport du Touquet a pris son nom en hommage à ses 70 ans de règne.
La rentrée des classes en petite section s’est très bien passée. Notre petite musicienne aime son activité éveil musical avec passion. Elle retient une quinzaine de chansons avec beaucoup de malice.
En octobre, lasse de tourner en rond dans les boutiques, j’ai exploré Vinted pour trouver un manteau Gisèle sold out chez Promod (mais pas assez chaud) et des tennis Gola liberty (introuvables en première main partout en Europe). Puis je me suis régalée à travailler avec ma collègue Coco pour organiser le lancement du livre jeunesse Petit robot vert au temple du Marais.
Octobre s’est terminé merveilleusement bien par un voyage avec beaucoup de soleil à Lille !
On pourra dire que j’aurais vu du pays en novembre. On a joué aux touristes avec la visite de nos cousins de Grenoble. C’était un plaisir de circuler en bateaux-mouches en famille. On leur a fait découvrir le jardin public parisien par excellence : celui du palais Galliéra.
Côté famille, Ugo et Ellyse nous ont annoncé une grande nouvelle : nous allons devenir oncle et tante. Puis je suis partie en Guyane pour un chouette déplacement professionnel. Ce fut un mois de novembre aux antipodes.
Enfin, décembre n’a pas été fort ensoleillé en région parisienne mais il a été détendu ! Pendant l’Avent, on a épuisé la rubrique Cherche et trouve du magazine Popy spécial Noël. Puis nous sommes partis quelques jours à Remirémont dans les Vosges. C’était bien chouette de se dépayser. Nous avons vibré avec les Bleus lors de la finale de la coupe du monde de foot avec une énorme déception pour eux.
Enfin, l’année s’est terminé avec une superbe visite de l’expo Art déco à la Cité de l’architecture et du patrimoine le 31 décembre au Trocadéro.
… après un automne harassant. Je travaille dans une maison d’édition et on fait entrer tous les titres de Noël chez le distributeur en septembre/début octobre pour que les commandes de Noël soient expédiées dans les librairies fin octobre.
Autant vous dire que je ne me suis pas ennuyée ces précédents mois et que j’étais bien contente de pouvoir lâcher un peu de lest vers le 15 décembre quand le gros du travail a été accompli.
Quand j’étais libraire, j’aimais beaucoup m’activer dans les rayons à cette période de l’année pour conseiller les clients, les aider à trouver le cadeau qui ferait plaisir à leurs proches. Mais j’étais aussi très lasse face à cette marée humaine dans les rues de Paris, une course aux cadeaux effrénée qui rendait le mois de décembre vraiment très long…
Heureusement que j’ai été dans une bonne équipe à la librairie 7ici où l’on facturait, emballait et postait une quantité astronomique de commandes car Coco le virus parasitait Noël en 2020.
Cette année, nous avons pu faire un Secret Santa au bureau sans les masques, sans suspecter son collègue d’être cas contact et quel bien fou de retrouver ce genre de festivités malgré la lourdeur de l’actualité : l’inflation, les pénuries, les transports parisiens qui se dégradent en quelques mois….
Merci à ma Secret santa : Coraline de m’avoir offert ce qu’il me fallait (des feutres et du papier coloré) pour me détendre. Le premier week-end des vacances, j’ai dessiné en deux jours autant que ces trois derniers mois. Pas besoin de lire des livres de développement personnel plus ou moins foireux, trouvez d’abord ce qui vous détend et vous inspire !
Cela peut être faire un tour dans un magasin de loisirs créatifs : mon mari m’a offert un kit de peinture de numéro à La petite épicerie, je me suis trouvée une maison miniature à monter chez Action. J’assume tout à fait de suivre le modèle de François Pignon et ses monuments en allumettes dans Le dîner de cons…
Cela peut aussi être des films ou des séries un peu décérébrées… Je me suis surprise à me régaler devant un film de Noël Netflix. Cela s’appelait The Noël diary. Une histoire d’amour sur fond de quête de ses origines et de deuil.
C’est tiré d’un roman écrit par Richard Paul Evans. Certes tous les poncifs du film de Noël étaient présents : l’histoire d’amour torturée, les bons sentiments… mais traités avec un peu plus de profondeur que d’habitude…
Dans un autre genre, j’ai honte de l’écrire mais j’ai regardé avec mon mari Quarante ans toujours puceau car je ne l’avais jamais vu et que je suis fan de Steve Carell. Je suis même arrivée à trouver des valeurs et des qualités à cette comédie bien lourdingue de Judd Apatow.
Il réussit avec talent à faire comprendre que l’engagement et la parentalité effraient plus les trentenaires que la pire des situations embarrassantes, les fesses à l’air en public. Faire le choix de la virginité dérange et constitue un vrai tabou qui permet des scènes cocasses dans le film. J’ai beaucoup aimé quand notre cher Steve accompagne la fille de sa copine à un cours d’éducation sexuelle au lycée pour se renseigner lui même…
J’avais aussi bien apprécié En cloque mode d’emploi avec Katherine Heigl… C’est l’actrice américaine emblématique des années 2000. C’est elle qui m’a donné envie de regarder Toujours là pour toi car son rôle de petite fille traumatisée par une mère hippie qui la délaisse est beaucoup plus profond que le film très niais 27 robes qu’elle a commis dix ans auparavant.
Copyright Diyah Pera/Netflix
Cette série qui raconte la trentaine d’années d’amitié de Tully et Kate est adaptée du roman La route des lucioles, que je cherche partout désespérément (pas fort Michel Lafon sur ce coup !). J’ai beaucoup aimé la saison 2 même si les très nombreux flashbacks entre l’adolescence des deux filles dans les années 1980, leur jeunesse dans les années 1990 et leur quarantaine dans les années 2020 était un peu difficile à suivre. Katherine Heigl est très talentueuse, je vous recommande cette série.
Sur Netflix, j’ai aussi aimé suivre la troisième saison d’ Emily in Paris, celle de la maturité (je blague). Ses personnages sont toujours aussi centrés mais un peu moins volages.
Le couple d’Alfie et Emily est très mignon à voir évoluer, Sylvie et Emily semblent devenir un tandem professionnel assez intéressant et surtout la manager américaine est vraiment un monstre caricatural. La manière dont elle gère sa nouvelle maternité est tout bonnement effrayante.
Les tenues d’Emily me piquent de moins en moins les yeux, elle devient de plus en plus Parisienne et surtout cette carte postale de ma ville chérie me met du baume au coeur. L’image de Paris en a pris un sacré coup depuis les confinements de 2020.
Les touristes américains sont revenus en nombre dans le quartier Latin. Je les reconnais vite quand je rentre du travail, ce sont les seuls braves à manger des steaks frites en terrasse à 17 heures. Netflix a crevé l’écran en décembre au forum des Halles avec son immense sapin au centre de la place. Visiblement, la sobriété énergique ce n’est pas leur credo…
Puis les vacances tant attendues sont enfin arrivées. Nous sommes partis trois jours en famille à Remiremont dans les Vosges. Ce fut un voyage bien agréable à la découverte d’une région de France que nous ne connaissions pas du tout. On a eu une vraie douche froide en rentrant quand la SNCF nous a annoncé que notre réveillon du 24 décembre en famille allait tomber à l’eau. Mais nous avons persévéré et nous sommes arrivés à Valence deux jours plus tôt.
L’année s’est clôturée de la plus belle des manières avec la visite de l’expo Art déco, France/Amérique du Nord le 31 décembre à la cité du patrimoine. J’ai hâte de vous partager mes impressions !
Décembre fut cette année beaucoup plus agréable à vivre que les autres années, malgré les galères dans les transports, le froid et le manque de soleil. Alors je vous en donne un peu avec cette découverte :
Pour débuter les vacances de Noël, nous avons prévu trois jours dans les Vosges en quête de neige. Nous avons étudié tout cela sur Internet de manière très stratégique.
On ne connait pas du tout les Vosges mais quelques personnes de bon conseil nous ont recommandé cette destination bien moins chère que les Alpes et beaucoup plus proche en train : 2h40 depuis la gare de l’Est. Ce fut un choix ingénieux puisque nous avons passé un super séjour. La neige n’était pas au rendez-vous, la combinaison enfant Décathlon attendra un autre hiver mais nous nous sommes régalés.
Nous avons loué un gîte sur Booking qui s’est révélé être une super bonne idée. Une hôte vraiment gentille et habituée aux locations, un emplacement très bien situé et le confort de pouvoir faire ses courses et manger de manière beaucoup plus autonome qu’à l’hôtel. L’Ibis budget de Lille nous a guéri !
Nous sommes arrivés pile à l’heure pour la finale de la Coupe du monde : France/ Argentine à 16 heures.
Je profite de ce billet pour exprimer toute mon admiration à nos Bleus. Ils ont vraiment fait preuve d’un courage extraordinaire et d’une sacrée ténacité face à des Argentins vraiment hargneux et à la limite du fair-play. Je suis bien contente que même si la France n’a pas gagné, elle a donné des sueurs froides aux Argentins qui ont cru pendant 80 minutes que c’était plié. J’ai mon petit voisin de quatre ans qui s’appelle Léo. C’est un fan absolu de Kylian Mbappé, il a des étoiles dans les yeux quand il parle de lui… Je ne sais pas qui le gardien de but argentin fait rêver en ce moment…
On dit Gérardmé et non Gérardmer !
Lundi matin de bonne heure (9 heures, l’heure du bureau, on est des robots) , nous avons pris une navette une trentaine de minutes pour 4.50€ l’aller afin d’aller visiter le fameux lac de Gérardmer à une trentaine de kilomètres de Remiremont.
Photo illustration VM /Jérôme HUMBRECHT
L’arrivée dans cette petite ville de 8500 habitants est assez remarquable avec ce lac majestueux. J’ai bien envie de revenir y faire un tour au mois de juin. Gérardmer c’est la capitale du linge de maison avec ses magasins d’usine Linvosges. Ce n’est pas ce qui me passionne le plus mais j’ai acheté des chaussettes Bleuforêt au Monoprix pour affronter le froid et il faut bien dire que les Vosges pèsent lourd dans l’économie et l’industrie française : les bonbons La Vosgienne en tête de gondole dans les supermarchés…
Gérardmer nous a beaucoup charmé avec son carrousel à étage, sa fontaine et son épicerie Mémé sur la place. J’ai vraiment adoré cette jolie épicerie avec plein de sucreries vintage, un espace salon de thé dans lequel je rêverai de réunir mes copines. Les hôtels avec spa et hammam m’ont aussi fait de l’œil.
Nous sommes allés nous réchauffer avec une bonne boisson chaude aux Rives du lac, une petite brasserie très bien décorée et à la carte très appétissante. Elle pourrait très bien servir de cadre à un film de Noël Netflix. Il faut dire que j’ai renoué avec ce genre cinématographique très niais. Je vous parlerai de mon coup de cœur pour The Noël diary dans un prochain article… La vue sur le lac était vraiment superbe.
La suite du séjour a filé très vite car nous restés deux nuits. Ce fut l’occasion de se balader à pied dans le joli centre-ville de Remiremont. Je regrette beaucoup les petites villes où l’on peut faire les magasins d’une traite sans se galérer dans les transports en commun. La rue principale de Rémiremont s’appelle rue Charles de Gaulle avec de beaux magasins de vêtements, des salons de thé et de décoration.
On a vu une chouette mise en scène des rois mages sur un des côtés de l’église. Dans l’est de la France, Noël est une fête importante avec ses marchés dès la Saint Nicolas, le 6 décembre. On a vraiment bien fait de venir ici à cette période de l’année.
La dernière journée a filé très vite, le temps de visiter la médiathèque municipale et surtout de se régaler à la crêperie Du fil à l’assiette. J’ai goûté une excellente galette de sarazin au Munster, la spécialité fromage dans le coin.
Un comble quand on pense que je me moquais de mes parents qui aimaient passionnément ce fromage qui sent les pieds. Ainsi qu’une galette flambée au Grand Marnier, j’étais un peu pompette à quatorze heures car le soleil de décembre tapait fort à notre table.
Ce fut d’excellentes vacances à trois avant d’aller réveillonner en famille à Privas. Nous avons eu la mauvaise surprise d’apprendre l’annulation de notre train aller pour le samedi 24 pour cause de grèves. Mais nous avons eu la chance de trouver une solution de repli.
Comme dirait Kylian Mbappé, incontournable partout dans la presse et sur les réseaux sociaux depuis cette folle finale, « nous reviendrons »… dans les Vosges. J’ai déjà repéré une luge gonflable sur le site de My nice fleet grâce au blog de Néroli…
Retrouvez ici mes précédents articles consacrés à des bons moments en famille aux quatre coins de la France :
Cette année, je cherchais un thème original pour décorer mon bujo pour décembre et ainsi finir mon carnet 2022 en beauté. Je m’étais régalée à dessiner des sapins et des boules à neige grâce à la chaîne Youtube Les astuces de Margaux. Mais je cherchais plus original… C’est le magasin parisien BHV qui m’a donné cette idée qui me ressemble beaucoup…
J’ai étudié les arts et traditions populaires dans un musée du même nom désormais disparu, à côté de l’actuelle fondation Louis Vuitton dans le 16eme arrondissement de Paris. Désormais, le musée des arts et traditions populaire s’est délocalisé à Marseille et s’est étendu à l’Europe et à la Méditerranée : c’est le fameux MUCEM !
Moi, je viens de Valence aux portes du duché de Provence. Et je passe souvent Noël avec ma famille de Marseille qui ramène avec elle la tradition des treize desserts dont la pompe à huile. Ma tante Martine a longtemps peint à la main les santons de Provence de la marque Carbonnel.
Ma grand-mère Evelyne doit avoir une crèche avec une cinquantaine de santons. Ces traditions perdurent et séduisent même le marketing !
Carbonnel, Les calissons du roi René, Souleiado, L’Occitane … sont autant de marques présentes au BHV pour ces vitrines Noël en Provence.
J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette cigale en céramique signée Monochromic. Je regarde beaucoup les émissions de décoration sur M6 et c’est vrai que le total look provençal est un peu ringard : le combo olives, cigales et fond jaune c’est un peu trop chargé. Mais le design a cette magie avec la pureté de ses lignes de moderniser n’importe quel motif. Et la cigale c’est l’identité de la Provence !
Les becs sucrés à l’honneur en Provence
Je ne suis pas une inconditionnelle du nougat de Montélimar mais j’aime de manière éperdue le calisson et tout ce qui est à base d’amande. Je pense sérieusement à aller faire un tour au musée qui lui dédié à coté de la confiserie du roi René. Cette entreprise centenaire est basée à Aix en Provence.
Elle se réfère à un roi très apprécié, un important mécène du 15eme siècle qui a marqué de son empreinte tout son duché de Marseille à Tarascon. Si vous êtes de passage à Marseille, n’hésitez pas à grimper la tour du roi René pour avoir une vue inoubliable sur le Vieux port.
Cette confiserie très traditionnelle a sorti un beau coffret : celui des treize desserts en Provence. Il se compose de figues, de fruits secs, de nougats… Le chiffre treize est une référence au Christ et à ses apôtres. Par ailleurs, on dispose les nappes de la table de Noël par trois en référence à la Trinité.
J’aime beaucoup ces références chrétiennes, des traditions qui remontent même au 12eme siècle. D’ailleurs, en me documentant pour écrire cet article, j’ai découvert que la création de crèches provençales était un acte de rébellion.
Durant la Révolution française, les Marseillais ont trouvé une parade comme on leur interdisait de célébrer une messe de minuit. Dans la foulée, ils ont lancé une fête aux santons qui célèbre cette année ses 200 ans.
Les santons de la crèche provençale, une communauté chrétienne en miniature
Quand j’étais petite, j’adorais installer la crèche avec mon frère parce qu’on déballait les santons que ma tante avait peint à la main pour l’entreprise Carbonnel. Elle m’épatait à réussir un travail si minutieux à une cadence industrielle : j’avance le chiffre de 200 santons à peindre chaque semaine. On installait le ravi de la crèche, le maire, les anges et surtout la sainte famille car le petit Jésus est bien entendu le plus beau des santons.
Ma mère a complété la collection avec les rois mages et des chameaux. En novembre, j’ai vu une chouette crèche grandeur nature dans un centre commercial à coté de Cayenne. Je vous invite à visiter une église pour se recueillir devant une crèche car la naissance de Jésus, le Sauveur c’est la vraie bonne nouvelle qui change une vie !
Ma tante m’a fait un très chouette cadeau depuis une dizaine d’années. C’est une toute petite crèche bolivienne trouvée à la foire aux santons de Marseille. Elle est toute simple, minimaliste au possible. L’objet idéal quand je vivais dans une mini boite à chaussures de 9m².
Cela faisait un moment que j’en avais envie. Je me suis rendue compte que les régions et leur Histoire ont une vraie importance des siècles plus tard, malgré la mondialisation. Cet attachement des gens à leur région : les Flandres, la Provence m’a beaucoup inspiré cet hiver dans les pages de mon bullet journal.
Je crée unenouvelle page thématique dans ce blog que vous pouvez retrouver ici : elle est dédiée aux régions que j’aime : Paris et sa banlieue, ma patrie d’adoption depuis quinze ans, les Hauts de France car mes grands-parents maternels viennent du Pas de Calais et enfin Marseille et la Provence, Valence d’où je viens, c’est la porte de la Provence !
Cet hiver, je suis aussi allée sous le soleil de Guyane : un mois de novembre aux antipodes…
Cette semaine, j’ai vécu un sacré voyage initiatique : premier déplacement professionnel lointain, premier vol long courrier, première visite sur un autre continent que ma bonne vieille Europe…et évidemment premier voyage en Guyane.
Le but de ce voyage était de mettre en place avec mes collègues guyanais et antillais de nouvelles idées pour mieux servir les librairies religieuses de la Guyane. Ce fut un déplacement professionnel très riche qui donne envie d’expérimenter des techniques de vente qui vont donner du fruit dans les mois à venir mais qui oblige aussi à surmonter de sacrés enjeux liés à la mondialisation.
Il était important de nouer des contacts, aller sur le terrain pour mieux comprendre les réalités économiques de ce métier qui me passionne depuis dix ans. Je suis très reconnaissante à mon entreprise de pouvoir vivre ceci dans mon parcours professionnel.
Découvrir autre chose que l’Hexagone à mes trente-cinq ans…
Et puis en tant que citoyenne française, j’ai découvert une France plurielle. La Guyane est le premier département d’outre mer que je visite. Quand j’étais enfant dans les années 1990, je trompais l’ennui chez mes grands-parents privadois en regardant Dimanche Martin le dimanche après-midi… Le présentateur faisait gagner des séjours en Antilles et en Guyane avec Air France et je rêvassais un peu…
Trente ans plus tard, me voici dans un vol long courrier pour Cayenne, patrie d’Henri Salvator et de Félix Eboue. Le vol en soi fut une aventure car je suis plus habituée aux charters low cost Wizz air très rudimentaires pour les vacances en Bulgarie. J’ai regardé plein de films que je n’ai pas eu le temps de voir cette année : Elvis, Downtown Abbey II, Qu’est ce qu’on a encore fait au bon Dieu 3… Je me suis amusée du format dinette des collations Air France…
Et puis je suis arrivée à Cayenne. La descente vers l’aérogare vaut le détour, ce n’est pas le moment de ronfler à côté du hublot…
Mais c’était éprouvant huit heures trente de vol dans l’avion miniature format Playmobil.
Plutôt que de raconter jour par jour mon voyage, j’ai voulu choisir un format thématique plus original. Pendant quatre jours, je n’ai visité que la Guyane urbaine : Cayenne et Kourou, tournée des librairies oblige.
Kourou et Cayenne sont les deux villes principales du département, distantes de 60 kilomètres l’une de l’autre. Il n’y a pas de routes secondaires et les embouteillages sont légions à Cayenne (j’en ai fait les frais l’avant-dernier jour, sensé être le dernier jour, sacrés ascenseurs émotionnels…).
Kourou
A Kourou, j’étais logée à l’hôtel des Roches, un hôtel au top avec piscine king size et vue sur les îles du Salut… Les seuls voisins qui me saluaient étaient des vacanciers en Guyane tandis que les employés en mission pour le centre spatial étaient sacrément mal lunés et dans leur bulle spatio-temporelle.
Notre entrepôt est hébergé avec beaucoup de dévouement par un couple d’entrepreneurs guyanais au sein d’une société d’armoires électriques. C’était vraiment passionnant de voir leur activité d’un autre secteur que le mien pour apprendre des uns et des autres.
A Kourou, j’ai visité une petite partie du centre spatial qui lance la fameuse fusée Ariane. C’était intéressant mais je ne suis pas une fana de l’espace car je suis effarée par toute la pollution et les dégâts sanitaires pour la population provoquée par cette fusée. D’accord, elle génère des milliers d’emplois mais …
Mon meilleur souvenir de Kourou, c’est cet excellent déjeuner de midi à Dzindzano, un restaurant mahorais à la cuisine savoureuse comme artisanale. Le cadre était hors du commun avec cette vue mer exceptionnelle. Je me suis régalée car c’était peu pimenté. Je ne me suis jamais aventurée auparavant à manger des accras de crevettes, un filet mignon sauce gastrique et surtout une mousse chocolat et crème sur lit de bananes écrasées.
La formule entrée plat dessert coûtait 26€ et c’était bien meilleur que les plats semi-industriels que nous avons mangé dans un restaurant plus chic quelques jours plus tard à Cayenne…
Cayenne
J’étais un peu frustrée de ne pas avoir plus de temps pour visiter le centre-ville de Cayenne mais il faut bien avouer que j’ai souffert tous les jours de l’humidité ambiante. J’ai trouvé que le soleil tapait sacrément fort en Guyane et je me réfugiais vite à l’intérieur. Les climatisations sont omniprésentes en Guyane et elles et moi ne faisons jamais bon ménage. Je les coupais la nuit et j’ai manqué d’une bonne couette.
J’ai visité les librairies Les délices de la vie, Sel et lumière ainsi que The Gift shop. Cette rencontre avec d’autres confrères du métier était vraiment enrichissante. Je me suis rendue compte à quel point un parking était indispensable pour un commerce. Le vrai défi de mon métier est de jongler avec les navires du Havre pour que les nouveautés arrivent le plus rapidement possible en Guyane et aux Antilles.
A Cayenne, j’ai vraiment aimé déjeuner au restaurant The Wood pour ses brochettes de bœuf vraiment copieuses et savoureuses. En Guyane, j’ai vraiment fait le plein de jus de fruit bien vitaminés. Ils m’ont bien aimé à tenir le bon quand je me suis réveillée tous les jours à 4h30, heure locale. Sacrée horloge biologique.
Enfin, l’heure de rentrer approche. J’ai un peu honte de raconter ma mésaventure d’hier à l’aéroport car je me suis trompée de jour avec mon billet. Je me suis présentée un jour trop tôt à l’aéroport et l’ambiance était assez électrique. Les contrôles policiers se sont intensifiés ces derniers temps à cause des trafics de drogue qui utilisent des pauvres gens comme réceptacles de drogue. Ces fameuses mules comme on les appelle. Leurs oppresseurs les appellent comme ça, ne les déshumanisons pas nous aussi.
C’était un beau voyage, confortable grâce aux bons soins de mon entreprise mais ce n’était pas un voyage insouciant et reposant. Ce genre de voyage m’a ouvert l’esprit et fait sortir de ma zone de confort. Je remercie infiniment mes collègues guyanais et antillais pour leur accueil extraordinaire. Je leur souhaite le meilleur pour développer leur activité professionnelle et la nôtre en partenariat.
La Guyane est un département luxuriant, d’une grande beauté naturelle qui doit composer avec ses réalités sociales pour pouvoir se développer économiquement. Ils ont de sacrées ressources et du talent !
Il y a des expériences un peu dingos que j’aime tenter. Depuis que je suis maman, cela ne m’arrive plus de partir en week-end toute seule. Je voulais partir avec deux copines mais nos agendas ne se sont pas coordonnés.
Mais je voulais absolument boucler ce bel été par un dernier salut à la mer, sa vue me ressource tellement.
J’aime le Touquet car c’est le berceau de la famille de ma mère. Mes grands-parents sont enterrés à Montcavrel, à quinze kilomètres de la fameuse Canche, la rivière qui sépare Etaples du Touquet.
Le coin de détente de mon grand-père pécheur, à égalité avec le plongeoir du Touquet, où il faisait rigoler les filles dans les années 1950.
Je vous recommande Merlimont, une petite ville familiale où l’on mange d’excellentes moules frites.
Donc, je suis partie en week-end samedi dernier, quand le monde entier pleurait la reine d’Angleterre, aux kiosques à journaux, gare du Nord. La météo annonçait des averses, il a fait un temps superbe. Heureusement, vu les péripéties que j’ai vécu.
Je garde une dent contre la SNCF et la mairie du Touquet qui organisent n’importe comment les navettes vers la gare d’Etaples. J’avais déjà vécu ce genre de désagrément en famille en juin 2020 et cela devient vraiment lassant.
La prochaine fois, j’irai à Trouville , véritable station de métro parisienne dans le Calvados. Je me demande même si ce n’est pas fait exprès pour décourager les voyageurs sans voiture.
J’ai pu compter sur la gentillesse d’une dame et sa fille qui m’ont conduite jusqu’à l’aéroport à l’entrée du Touquet pour reprendre la navette. Seulement la prochaine était prévue dans seulement deux heures. Alors, j’ai pris ma valisette à deux mains pour parcourir les 3 kilomètres qui me séparaient du centre-ville.
Au début, c’était une ballade plaisante au milieu de splendides résidences secondaires aux volets clos, dans la pinède et les feuilles mortes qui annonçaient l’automne. Mais passé le rond-point du musée du Touquet, j’en ai quand même eu ma claque.
Heureusement, mon hôtel se situait à 50 mètres du front de mer et du mini-golf. Pour la modique somme de 90€, j’ai eu droit à une chambre individuelle dans une auberge de jeunesse un peu défraichie. J’hésite encore à vous conseiller l’endroit car se sécher avec les draps et les taies d’oreiller, c’était un peu light comme prestations hôtelières…
Le lit n’était pas très bon, les prestations étaient très rudimentaires pour le prix payé, les cloisons étaient fines comme du papier à cigarette (j’ai même entendu le voisin ronfler)… Mais la plage était là, toute proche. Car c’était vraiment pour elle (et faire les magasins) que je suis venue !
L’après-midi, je me suis régalée à déambuler dans les rues du centre-ville, à flâner dans les magasins de fringues et de décoration rue Saint-Jean… Cela me fait bien marrer de rentrer dans les magasins qui vendent des spa et des jacuzzis pour résidences secondaires.
Je crois que mon mari est presque ok pour notre retraite. Les commerçants sont très sympathiques dans l’ensemble même si on sentait bien que la saison était bien finie.
Le meilleur moment du week-end a été la fin de journée sur le front de mer. Le mini golf est vraiment un bon spot le samedi soir pour boire un verre avec ses amis. Je suis allée manger une bonne entrecôte sur la terrasse de l’Enduro à coté du fameux Aqualud dont le sort est en suspens.
L’esplanade qui donne sur le club de plage Joie de vivre est vraiment un bel endroit le soir, même si c’est beaucoup moins animé que la rue principale de Sozopol, en Bulgarie.
Le lendemain, la journée est passée assez vite. Je me suis régalée avec un bon film Le tigre et le président avec Jacques Gamblin et André Dussolier. La caissière du cinéma Les trois as était très accueillante, le cinéma était très chic.
Les prix concurrençaient ceux de la capitale : 10.30€ l’après midi mais le prix de la séance du matin était correct.
Le Touquet est une charmante bourgade de 4200 habitants à l’année. Cette station réputée attire plus de 250000 habitants en pleine saison, dont une clientèle majoritairement anglaise depuis ses origines au 19eme siècle. D’ailleurs, la ville a décidé il y a quelques jours de rebaptiser son aéroport en hommage à Elisabeth II.
La fin du voyage a été ternie par un sacré stress de ne pas avoir de navette pour reprendre le train. Les horaires donnés par l’office de tourisme n’étaient pas les bons et les taxis étaient tous pris d’assaut. Heureusement, la navette est arrivée à l’heure indiquée sur l’abribus et j’ai pu compter sur la solidarité de deux jeunes touristes belges qui m’ont filé 1 euro pour pouvoir la prendre.
Car bien évidemment, je n’ai jamais de cash, pensant que le sans contact est répandu partout.
Finalement, ce week-end en solo était une bonne expérience pour me rappeler mes qualités de débrouillardise et d’improvisation car c’est toujours mon mari qui organise les checkings et autres organisations de nos voyages. J’ai réussi Pékin express au Touquet mais la prochaine fois cela sera en duo avec mon numéro complémentaire !
Retrouvez-ici mes derniers carnets de voyages sur le blog :
Je vais provoquer un tollé : d’habitude, je n’aime guère l’été. C’est trop long, c’est mort dans les rues, il fait chaud, je travaille… bref je peste à tout va. Et bien cette année, malgré les cinq ou six vagues de chaleur vécues en région parisienne cet été, j’ai beaucoup aimé la cuvée 2022.
Il faut dire que j’ai échappé à celles du 14 juillet et du 15 août en mettant les voiles sur le plateau ardéchois et en Bulgarie grâce à sa douce brise marine…
L’été avait commencé un peu en avance avec une baignade bien agréable à la plage des Catalans, début juin. Je l’avais raconté dans mes moments de vie de mai à juillet.
Début août, j’ai démarré les vacances sur les rotules. Mon frère et sa femme sont venus passer la journée avec ma fille et moi au lac des Minimes. C’est fou comme un lac artificiel apporte de l’évasion en Ile de France.
Puis, nous avons pris l’avion à Beauvais pour rejoindre notre famille bulgare (merci la mini pêche aux canards du magazine Heidi pour aider l’attente ). On a fait une halte à Shipka, dans le centre du pays avant de rejoindre la côte.
Shipka, c’est un haut lieu de l’identité collective bulgare. Ici, les Bulgares se sont débarrassés du joug ottoman en 1877. C’est un bel endroit en montagne ! Il y a aussi Buzludzha, la maison du part communiste bulgare, un monstre de gigantisme que j’ai découvert avec le film I feel good.
Les vacances se sont déroulées comme habituellement : un farniente bien agréable à Sozopol et à Bourgas en famille. On a bien apprécié de retourner faire un tour à Sofia avec notre petite fille. On est allé dans le parc du théâtre national, mon spot favori de Sofia.
Puis manger une glace chez Confetti et surtout retrouver nos copains dans une guinguette d’un parc à coté du stade de la ville. Les Bulgares sont assez balèzes en parcs municipaux : le jardin maritime de Bourgas est un paradis urbain…
Le retour en France a été assez ardu pour nos vieux corps de trentenaires. Notre petite biche de presque quatre ans nous a épaté à être exemplaire pendant huit longues heures entre aéroports, car et métro…
Mais les cartes postales des copains nous attendaient dans la boite aux lettres.
La reprise du travail a été agréable. J’ai pris les devants le samedi d’avant pour trier mes emails et préparer ma tenue pour le mariage de Lina et Daniel le vendredi.
Quelle belle fête de famille à retrouver des amis que je connais depuis plus de quinze ans dans notre superbe temple, ma maison ! Je vous recommande l’appli Wedshoots. Le nom est affreux mais le concept est malin : réunir les photos du mariage prise par vos invités.
La fête était vraiment très réussie, l’ambiance était festive puisque tout le monde n’a pas demandé son reste pour danser quand a retenti Ces soirées là de Yannick, vestige musical des années 2000… J’attendais patiemment qu’ils passent Femme like u de Kmaro mais j’attends toujours…
Mon mari a été fidèle à sa promesse de danser avec moi, je le remercie au passage. Cela se passait dans les Yvelines, accessible par l’A13, l’autoroute des vacances en Normandie. Quelle meilleure idée qu’un mariage pour clôturer l’été ?
Maintenant place à la rentrée, qui sera une autre paire de manches. Heureusement, j’ai eu l’excellente idée de me planifier un petit blogtrip au Touquet, en pèlerinage sur les lieux de mon enfance…
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